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A l'appel de Fidel Castro un million 400000 Havanais confirment que Cuba fera face à toute agression US

Anonyme, Martes, Enero 24, 2006 - 20:54

Radio Havane Cuba

La Havane, 24 janvier (RHC)--. Un million 400 000 Havanais ont répondu ce matin à l'appel à manifester contre les manœuvres des autorités étasuniennes contre notre pays lancé dimanche soir par le Chef de l'Etat cubain, Fidel Castro.

A l'appel de Fidel Castro un million 400000 Havanais confirment que Cuba fera face à toute agression US

La Havane, 24 janvier (RHC)--. Un million 400 000 Havanais ont répondu ce matin à l'appel à manifester contre les manœuvres des autorités étasuniennes contre notre pays lancé dimanche soir par le Chef de l'Etat cubain, Fidel Castro.

La manifestation qui a eu lieu sur la promenade du bord de mer et qui est passée devant l'immeuble du Bureau des intérêts des Etats-Unis, ici à La Havane, a commencé avant 8h30 et s'est terminée à près de 15h.

Fidel a fermé la marche. Il est passé aux accents de notre hymne national devant l'immeuble du Bureau des Intérêts de Washington.

Le Chef de l'Etat avait pris la parole avant que ne commence l'immense manifestation contre les plans anti-cubains de Washington. Il avait été salué par le mot d'ordre " Fidel, sois ferme, que Cuba soit respectée ".

Les manifestants brandissaient des drapeaux cubains et portaient des affiches dénonçant le pire des terroristes de notre continent, Posada Carriles qui est responsable de crimes commis dans plus de 20 pays dont les Etats-Unis. Un juge d'immigration doit statuer sur son sort aux Etats-Unis. Alors qu'il a confessé ses crimes, il n'est passible que de la procédure consécutive à une entrée sans visa en territoire étasunien. Washington tente en effet de faire valoir la loi qui interdit l'incarcération des sans papiers au-delà de 90 jours et refuse de le traiter comme ce qu'il est : un terroriste.

Fidel a entamé son discours en saluant le peuple des Etats-Unis. Il a repris la liste des raisons qui ont amené les autorités cubaines à lancer un appel à la manifestation d'aujourd'hui. Il a redonné le détail des buts de l'administration actuelle.

Le premier : mettre en liberté Luis Posada Carriles, terroriste notoire d'origine cubaine responsable de toute une kyrielle de crimes monstrueux contre Cuba et contre d'autres pays.

Fidel a rappelé que les autorités étasuniennes ont fait fi de la demande d'extradition présentée par le Venezuela - Posada s'est évadé d'une prison vénézuélienne en 1985. Il a dépoussiéré les états de service et le casier judiciaire de Posada Carriles :

" Ce personnage dégoûtant a été recruté et entraîné, depuis 1961, par la CIA pour des missions spéciales contre Cuba lors de l'invasion de la Baie des Cochons ; entraîné ultérieurement pour des actes de terrorisme révoltants contre Cuba pour lesquels il a été soigneusement préparé aux côtés d'Orlando Bosh, amnistié par Bush père quand il était Président ; entraîné pour participer à l'Opération Condor, réseau terroriste international qui a commis des crimes abominables contre des personnalités latino-américaines ; organisateur et commanditaire de l'explosion en plein vol d'un avion de ligne cubain le 6 octobre 1976, près de la Barbade, entraînant dans la mort les 73 personnes qui se trouvaient à bord. Il s'est évadé, le 18 août 1985, avec la collaboration de la CIA, de la prison vénézuélienne où il attendait d'être jugé pour cet attentat meurtrier ; lié immédiatement à la sale guerre contre le Nicaragua fournissant des armes aux contras depuis le Salvador et acheminant de la drogue vers les États-Unis. "

Fidel a poursuivi :

" Luis Posada Carriles a toujours eu des liens étroits avec les services secrets des Etats-Unis. Il a reçu de l'argent et a été utilisé par l'intermédiaire de la mal nommée Fondation Nationale Cubano-américaine pendant plus de quatre décennies pour tenter d'assassiner le Chef de l'Etat cubain. Il a été libéré à la suite des démarches du Président actuel des Etats-Unis, en vertu de la grâce accordée par la Présidente panaméenne Mireya Moscoso, le 26 août 2004. Conduit sous la protection du gouvernement des Etats-Unis dans un pays centraméricain, il a été autorisé à entrer clandestinement en territoire étasunien, ce qu'il a fait, entre le 18 et le 20 mars 2005, á bord du yacht " Santrina ". A la barre, Santiago Alvarez, terroriste notoire, aujourd'hui incarcéré aussi d'une façon bizarre pour trafic d'armes et violations graves des lois sur la sécurité des Etats-Unis. Personne au monde ne pourra nier ces vérités. "

Fidel a poursuivi son rappel de nos raisons de manifester aujourd'hui :

" Deux : le gouvernement actuel des Etats-Unis a essuyé un échec total en ce qui concerne ses desseins d'isoler et d'étouffer Cuba sur le plan économique. Il ne se résigne pas, il est désespéré et cela est dangereux.

Trois : le gouvernement des Etats-Unis a tout fait pour satisfaire les désirs de la maffia terroriste cubano-américaine qui a conduit George W. Bush, par la fraude en Floride, à la présidence de ce pays.

Quatre : Le Président Bush et son gouvernement se sont engagés à mettre en oeuvre le plan macabre " de transition " pour Cuba, une ingérence grossière dans les affaires souveraines de notre pays, dont l'application provoquerait un retour en arrière de plusieurs siècles.

Cinq : le gouvernement des Etats-Unis a adopté toutes les mesures pour priver Cuba de revenus absolument légitimes, en entravant tout envoi de mandats, en tentant même d'interdire ou d'empêcher au maximum les Cubains résidant aux Etats-Unis de rendre visite à leurs proches ici.

Six : le gouvernement des Etats-Unis, sous la pression de la maffia cubano-américaine, envisage de violer ouvertement les accords sur les questions migratoires passés avec Cuba.

Sept : le gouvernement des Etats-Unis cherche un prétexte pour empêcher coûte que coûte les ventes des produits agricoles à Cuba, ventes dont le volume augmente, sans que notre pays n'ait manqué au paiement ponctuel de chaque centavo depuis cinq ans, une chose que les Etats-Unis ne croyaient pas possible de la part d'un pays en butte aux agressions et au blocus.

Huit : le gouvernement étasunien, mécontent de la décision adoptée par le Président Carter, le 30 mai 1997, entend provoquer une rupture des liens diplomatiques minimes qu'il maintient avec Cuba. Les provocations grossières qui émanent du Bureau des Intérêts des Etats-Unis, n'ont pas d'autre but. "

Fidel faisait ainsi allusion à la bande d'annonces lumineuses qui défile depuis plusieurs jours tout en haut de l'immeuble du Bureau des Intérêts des Etats-Unis à La Havane. Il a poursuivi :

" Le gouvernement du Président Bush sait fort bien qu'aucun gouvernement au monde ne peut accepter une telle offense à sa dignité. Nous utiliserons toute notre force morale et nous serons disposés à verser notre sang face à toute agression militaire de l'Empire trouble et brutal qui nous menace. Que personne n'oublie la grande promesse du Titan de bronze "

Fidel a cité alors la phrase du général Antonio Maceo, héros de nos guerres d'indépendance au 19e siècle, surnommé ainsi : " Celui qui tentera de s'emparer de Cuba, ne recueillera que la poussière de son sol baigné de sang s'il ne périt pas dans la lutte "

Fidel a souligné pour terminer que notre peuple était prêt à lutter contre tous les types d'agression et de provocations.

Après son allocution, le Chef de l'Etat cubain a rejoint un groupe d'enfants et de jeunes qui se trouvaient sur la tribune dressée sur la place anti-impérialiste José Marti installée à quelques dizaines de mètres du Bureau des intérêts des Etats-Unis, endroit d'où il suit le passage des manifestants.

Les jeunes étaient particulièrement nombreux dans la manifestation. Un de nos reporters a rencontré un jeune étudiant en médecine :

" La marche s'est déroulée comme prévue, elle a été grandiose. La population de la capitale a de nouveau représenté dignement la population de Cuba tout entière. Elle a dénoncé les manœuvres du gouvernement des Etats-Unis et exigé que justice soit faite dans l'affaire Posada Carriles. "

Un jeune étudiant vénézuélien a donné son sentiment, toujours au micro de RHC :

" Il me semble que le peuple cubain est bien uni. Il y a une grande force ici. Ce pays ne peut pas être vaincu même par 4 Etats-Unis réunis. Le peuple a répondu à l'appel du Commandant en chef, Fidel Castro. "

Une Française en visite à Cuba qui venait de défiler est entrée en contact avec notre station par téléphone :

" C'est quelque chose de fantastique, de grandiose, même les gens qui n'ont pas pu se mettre au début dans la manifestation elle-même manifestaient dans les rues parallèles en brandissant des drapeaux, ce qui fait qu'on se rend compte que les Cubains ne sont pas menacés ou sous pression pour venir défiler. Il y avait même des personnes assises, par exemple des personnes âgées qui brandissaient drapeaux et pancartes.

J'ai déjà fait une manifestation ici, je pense que celle-ci est presque deux fois plus grande. "

Radio Havane Cuba lui ayant demandé si elle ne pensait pas que les pays européens devraient réagir aux manœuvres des Etats-Unis qui visent à protéger des terroristes alors que cette question est très sensible en Europe, cette Française solidaire a répondu :

" Ce n'est pas possible de rester indifférent et de ne pas rechercher les vraies raisons de cette réaction. Encore ce matin, la maison des Etats-Unis sur le Malecon a fait une provocation en affichant les articles de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et certainement des phrases de Martin Luther King comme ces jours derniers. Les pays européens ne peuvent pas rester sans réaction face à cette provocation grossière. Peut être que les populations devraient-elles réfléchir plus vite. "

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