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UNE MEDECINE DE L'EXTINCTION

HARVEY, Domingo, Enero 22, 2006 - 09:14

HARVEY

La psychiatrie favorise l'extinction du peuple québécois.

Déjà affligés par le chômage, les bas salaires, les taxes les plus élevés du continent et un coût de la vie astronomique, près de deux cents mille hommes du Québec sont aussi frappés, de manière délibérée, d’impuissance sexuelle.

Pour soigner leur morosité, leurs dépressions ou leur colère, des médecins spécialistes leur prescrivent en effet, et pendant des années, des médicaments très chers qui réduisent la capacité de réfléchir, de créer, de solutionner les problèmes et empêchaient toute érection. Les femmes non plus ne sont pas épargnées.

C’est ainsi que l’amour et la joie de vivre s’effondrent parmi la population, que des familles éclatent tandis que les profits des compagnies pharmaceutiques, par ailleurs largement bénéficiaires des subsides de l’État, croissent de manières exponentielles.

Il est très dangereux de combiner ces médicaments avec la bière, le vin, l’alcool et des indications en ce sens apparaissaient clairement sur les flacons.

De fait, certaines de ces drogues se dissolvent admirablement et en quelques instants dans un verre de bière, et des individus mal intentionnés s’en servent allégrement pour provoquer l’inconscience chez leurs victimes pour ensuite les voler ou les violer.

Les crimes de ce genre sont fréquents. De même, dans ce pays où erraient des milliers d’itinérants, ces gens vivent généralement sous de telles médications. L’alcool est malheureusement trop souvent leur seul réconfort. Ils offraient donc ainsi des cibles parfaites, couchés, assommés, le long des trottoirs, dans les parcs, dans les ruelles. Certains, l’hiver, périssent gelés ou doivent se faire amputer des membres; d’autres, en toutes saisons, meurent assassinés, battus à mort par des brutes sans scrupule.

Une ou deux fois par année, les grandes compagnies pharmaceutiques invitent, de leur côté, ces médecins spécialistes du cerveau humain dans de luxueux hôtels, toutes dépenses payés et avec des cachets à la clef, où des jeunes femmes leur présentent les dernières trouvailles testées sur des cobayes humains volontaires, des détenus, ou des malades gardés en institution.

On leur distribue des échantillons, certains passent aussi des ententes secrètes qui leur permettent de toucher des primes qui viennent s’ajouter à leurs salaires déjà on ne peut plus confortables. La clientèle ne leur manque jamais; elle leur est fournie par des familles désirant se débarrasser d’un leur membre différent, par les policiers qui pourchassent les marginaux ou les opposants politiques, par les cours de justice, par les hôpitaux, par les foyers pour personnes âgées où bien des vieillards terminent ainsi leur vie à se bercer tout le long du jour, l’esprit noyé sous de telles médications et par des employeurs.

Notre pays affiche un des taux de suicide le plus élevé au monde; on se demande bien pourquoi.



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