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Témoignage d’un ex-syndicaliste en colère (cinquième et dernière partie)

Anonyme, Miércoles, Enero 18, 2006 - 19:56

Il ne faut pas s’en tenir continuellement à des actions défensives. Il faut en finir une fois pour toute avec ce système barbare, en menant des luttes véritablement pertinentes et en travaillant à la construction d’un parti révolutionnaire international.

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Nous publions en cinq parties la brochure Du syndicalisme critique
à la critique du syndicalisme. En voici la cinquième et dernière partie.

Du syndicalisme critique
à la critique du syndicalisme

La lutte contre les lois Charest remplacée par le maraudage

À l’hiver 2004, en Assemblée Générale, j’ai fait une petite intervention limitée à trois minutes en raison du code de procédure. Cette intervention de ma part se voulait une dénonciation de la « grèvette » d’une journée contre les lois Charest, grève qui avait d’ailleurs été proposée par la CSQ et appuyée par l’Alliance. Mon intervention soutenait que les coupures ne venaient pas seulement du Parti libéral- le démantèlement de l’État n’avait pas commencé le 14 avril 2003 (comme si avant les libéraux, tout allait bien) - mais plutôt qu’elles étaient le prolongement de ce qu’avait commencé le PQ au début des années 90. D’ailleurs, en décembre 2003, nous avions pu assister à un énorme show syndical avec tous les présidents des grosses centrales gueulant contre ces nouvelles lois, affirmant que la paix sociale était terminée et enfin menaçant même l’État d’une éventuelle grève générale. À travers cette intervention, j’en ai aussi profité pour dénoncer le fait que beaucoup de chefs syndicaux se retrouvent souvent, lorsqu’ils quittent les syndicats, du côté des partis politiques : par exemple, Guy Chevrette, ex-vice-président de la CEQ devenu ministre péquiste, Mathias Rioux, ex-président de l’Alliance devenu ministre péquiste, Francine Lalonde, ex-vice-présidente de la CSN vendue à présent au Bloc Québécois, etc. (De plus à l’Alliance, on ne compte plus le nombre d’ex-personnes déléguées à un poste de direction ou de cadre à la CSDM). Pour finir, j’ajoutai que les syndicats avaient saboté la lutte contre les lois Charest en retardant la grève au mois d’avril plutôt que de la faire en janvier et en la repoussant finalement à l’automne 2004. Bref, la « grèvette » d’un jour n’aura même pas lieu car les syndicats semblent actuellement beaucoup plus absorbés à préparer la campagne de maraudage dans les hôpitaux - comme le leur demande la loi 30- et à ramasser de nouvelles cotisations pour cette fin d’année 2004. Le maraudage, c’est des syndicats qui, légalement, essaient de voler des membres à d’autres syndicats pendant une période donnée.(1) Cette forme perverse de division de la classe ouvrière est ouvertement acceptée par tous les syndicats et pratiquée avec enthousiasme par ceux-ci.

Ainsi, d’une promesse de dynamites sociales de la part des syndicats, on est passé à un gros pétard mouillé!

Syndicats, patronat, état, main dans la main

Des exemples qui montrent que les syndicats ne veulent pas que les travailleuses et travailleurs aient une totale autonomie vis-à-vis des partis de la bourgeoisie, il y en a plusieurs. Lors du Sommet des Amériques en 2001, le service d’ordre syndical a détourné les manifestants vers des terrains de stationnement à des kilomètres de la manifestation. Nous pouvions résumer les discours périmés des dirigeants syndicaux à la phrase suivante: “ Une action citoyenne dans le cadre de la société civile peut faire fléchir la mondialisation



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