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Les sionistes quittent le ghetto de Gaza

léniniste-trotskyste, Sábado, Enero 7, 2006 - 11:32

Article fort pertinent écrit par la Ligue Trotskyste de France, section française de la Ligue communiste internationale, sur le retrait de Gaza par Israël.

Soldats et colons israéliens, hors de tous les territoires occupés !

Les sionistes quittent le ghetto de Gaza

Pour une fédération socialiste du Proche-Orient !

Traduit de Workers Vanguard, notre journal américain.

28 août – Le 4 août, juste avant l’évacuation des colons de Gaza orchestrée par Ariel Sharon, un partisan ultra-chauvin des colons ouvrait le feu dans un bus rempli d’Arabes dans le nord d’Israël, faisant quatre morts et plusieurs blessés. Deux semaines plus tard, un colon de Cisjordanie perpétrait un carnage, en y assassinant quatre Palestiniens. La semaine dernière, les forces israéliennes ont perpétré un autre massacre dans le camp de réfugiés de Tulkarem, en Cisjordanie, assassinant cinq personnes accusées d’être des militants palestiniens. Gaza est toujours entourée par une clôture électrifiée, la Cisjordanie est découpée par un mur de ghetto et quadrillée de points de contrôle de l’armée et de routes militarisées réservées aux Juifs. La population palestinienne des territoires occupés est hantée par la faim, la misère et le désespoir. C’est le vrai visage du « désengagement » tant vanté de l’Etat sioniste d’Israël.

La situation actuelle est l’aboutissement de décennies de vols de terres par les sionistes, facilités par la perfidie des dirigeants nationalistes du peuple palestinien. En 1971, l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) s’était déclarée opposée à l’acceptation d’un Etat palestinien sur autre chose que la totalité du territoire correspondant à Israël et aux territoires occupés. Trois ans plus tard, l’OLP se prononçait pour un « mini-Etat » en Cisjordanie, présenté comme une étape transitoire vers une « Palestine démocratique et laïque ». En 1988, l’OLP acceptait explicitement l’existence de l’Etat sioniste, intrinsèquement exclusiviste, et en 1993 l’OLP et Israël signaient un accord négocié sous l’égide des Etats-Unis, les accords d’Oslo, dans lesquels l’OLP acceptait de faire régner l’ordre dans les territoires occupés pour le compte du pouvoir sioniste en échange de l’« autonomie » palestinienne.

Aujourd’hui le gouvernement d’Ariel Sharon, le boucher des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila en 1982 au Liban, estime que la meilleure manière de défendre les intérêts nationaux israéliens est de retirer environ 8 000 colons de la Bande de Gaza – une zone dont la superficie équivaut à peu près au quartier du Queens à New York – et quatre colonies de Cisjordanie. Pendant ce temps, beaucoup plus de colonies nouvelles sont construites en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, dévorant toujours plus de terres palestiniennes. Démontrant une fois de plus la banqueroute du nationalisme petit-bourgeois, l’Autorité palestinienne parle aujourd’hui de « construire notre pays » à Gaza : une minuscule parcelle de terre poussiéreuse où vont continuer à être confinés 1,3 million de Palestiniens réduits à la misère, encerclés et sous la botte de l’armée israélienne. Le vice-premier ministre de Sharon, Ehud Olmert, soulignait que l’armée israélienne serait maintenant mieux placée pour contrôler ce ghetto désolé. Après avoir cité une déclaration d’Olmert comme quoi le retrait « ne réduira pas la capacité de réaction des forces de sécurité israéliennes », le New York Times (11 août) ajoutait ce commentaire : « Sans les colons israéliens à Gaza, suggère [Olmert], l’armée pourra frapper encore plus durement. »

L’évacuation des colons de Gaza par Sharon, en application d’une politique proposée avant lui par le Parti travailliste, a été présentée comme un pas en avant pour les Palestiniens opprimés, et ce non seulement par les porte-parole impérialistes mais aussi par les apologistes de gauche de la soi-disant « résistance » palestinienne. Le Workers World Party (WWP), l’organisation pseudo-socialiste qui était l’initiatrice de la coalition antiguerre ANSWER, salue la « victoire de l’opiniâtre résistance palestinienne » pour « le fait qu’Israël est forcé de se retirer » (Workers World, 18 août). Le WWP s’enthousiasme : « Le climat de poursuite de la résistance à Gaza est visible sur les panneaux qui proclament : “Aujourd’hui Gaza, demain Jérusalem et la Cisjordanie



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