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France - « Emeutes » d'octobre-novembre 2005 : premier bilan

Anonyme, Domingo, Diciembre 11, 2005 - 08:42

Yves Coleman

Recueil de tracts, analyses, témoignages et chronologie

Les textes rassemblés dans ce numéro spécial proviennent de sources assez diverses politiquement, conformément à la démarche habituelle de cette revue :
– des tendances marxistes, influencées par le trotskisme (Lutte ouvrière et sa fraction Convergences révolutionnaires ; le Groupe CRI, issu du PT ; la LCR, avec ses « tendances » Débat militant et Avanti) ou par la Gauche communiste italienne (Parti communiste international, Mouvement communiste). Des groupuscules microscopiques jusqu’aux organisations de taille non négligeable, tous ont eu quelque chose à dire ou à proposer. C’est la diversité de leurs analyses qui nous a semblé digne d’intérêt plus que leur représentativité numérique (surtout dans les banlieues !) ;
– des groupes libertaires : Fédération anarchiste, Réseau no Pasaran, Alternative libertaire, Organisation communiste libertaire, CNT et CNT -AIT ;
– des associations actives dans les quartiers (Africa 93, MIB, Divercité) ou disposant de connaissances solides et d’une longue pratique concernant les questions de l’immigration (GISTI) ;
– des témoignages émanant de journalistes, d’enseignants ou de travailleurs sociaux ;
– et des individus ou groupes divers que nous éviterons d’étiqueter tant ils sont inclassables : Liaisons, Collectif Nada, Cinquième Zone, Claude Guillon, L’Envolée ou la… Section Cosaques-Jabots de bois, dont les sympathies vont d’une introuvable gauche du PS aux autonomes !
Ces textes ont presque tous été récupérés sur des sites ou des listes de discussion sur Internet et nous les republions ici sans avoir le plus souvent demandé l’autorisation (sauf dans deux cas), pour des raisons de temps. Nous espérons que les groupes et individus dont les textes figurent dans cette revue ne nous en tiendront pas rigueur. Et surtout que leurs auteurs ne se sentiront ni engagés ni compromis par les prises de position défendues par la revue ou par les autres participants (bien involontaires) à ce débat contradictoire qui résulte de la juxtaposition de leurs écrits.

Ni patrie ni frontières.

Des agressions
contre la manifestation lycéenne du 8 mars
aux «émeutes» d’octobre-novembre 2005

L’irruption de bandes de «jeunes de banlieue» venus racketter des portables ou des fringues et cogner des lycéennes «gothiques» et des «suceurs de Blancs» le 8 mars 2005 montrait déjà les conséquences catastrophiques de la paupérisation accélérée des quartiers populaires depuis trente ans.
***
Quelques chiffres : en France, le nombre de « bénéficiaires du RMI a triplé entre 1989 et 2004, passant de 396 000 à 1 215 300. Le nombre de ZUS (zones urbaines sensibles) est passé de 148 en 1984 à 752 en 2005. Si le nombre d’habitants de ces ZUS a baissé de 8,6 %, le taux de chômage a augmenté, passant de 18,9 % à 25,4 % et 43,6 % des jeunes vivant dans les ZUS n’ont aucun diplôme. Si l’on prend le département de la Seine-Saint-Denis, sur 1 396 122 habitants, 250 000 vivent sous le seuil de pauvreté dont 28 % des moins de 20 ans.
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Les «émeutes» de novembre qui se sont étendues à toute la France n’ont fait que renforcer le tableau pessimiste que l’on peut dresser de la situation de la jeunesse et de toute la population des «quartiers», population abandonnée par la droite et la gauche. Pour dresser un premier bilan de ces «événements», nous avons regroupé un certain nombre de témoignages, d’analyses et de tracts rédigés à chaud, malgré leurs limites et d’inévitables répétitions. Leur publication dans cette revue n’implique évidemment aucun accord politique automatique avec leurs auteurs. Nous espérons que de nombreux témoignages de première main seront publiés plus tard car, pour le moment, il est difficile de répondre à un certain nombre de questions :
– quelle a été la composition «ethnique» des «émeutiers» ? Même si ce type de question représente une formidable régression politique et théorique, elle est au centre des débats. Et pour pouvoir y répondre honnêtement, il faut bien se demander si les émeutiers étaient uniquement des enfants ou des petits-enfants d’immigrés ou s’il y avait parmi eux des «Fromages» «Gaulois» et autres Berrichons pur jus… Cette question, aussi déplaisante soit-elle, est importante pour deux raisons :
1) elle constitue une des explications propagées par la droite et l’extrême droite, qu’il faut donc combattre, mais pas n’importe comment, en niant l’existence du phénomène (s’il existe) ou en se livrant à des diatribes justifiées contre le racisme, mais qui ne convaincront pas les prolétaires ébranlés par la propagande xénophobe ;
2) si cette explication reflète ne serait-ce qu’une partie de la réalité, elle pose forcément des problèmes politiques nouveaux qui risquent de compliquer la lutte des exploités et des opprimés (1).

Un nouveau bouc émissaire ?
En plus des habituels discours contre les intégristes musulmans ou les délinquants d’origine «étrangère» qui noyauteraient les quartiers, des hommes politiques de droite et certains intellectuels médiatiques ont cette fois cogné sur un nouveau bouc émissaire qui s’est ajouté aux précédents (pour être complet, il faudrait rajouter les parents «démissionnaires», les profs «laxistes» ou «gauchistes», etc.). Au début des « émeutes », ce sont d’abord les Renseignements généraux (dont, rappelons-le, les infos sont souvent bidonnées) qui ont nourri, dans les médias de droite, l’hypothèse selon laquelle il y aurait, depuis quelques années, une tendance à la formation de bandes purement afro-antillaises, ceux que l’on appelle désormais les «Blacks», par imitation béate du multiculturalisme américain. (Rappelons à ce propos qu’en Grande-Bretagne la bataille fait rage entre les multiculturalistes qui réservent ce terme aux Afro-Antillais et ceux qui l’étendent aux Pakistanais, voire à d’autres Asiatiques à la peau «noire». Quels lamentables débats en perspective, le jour – proche – où ce type de discussion arrivera en France !)
Le premier signe de cette évolution étant, toujours selon les flics, une descente de 200 jeunes Afro-Antillais sur les Champs-Elysées au moment de la Coupe du monde de football de 1998, descente qui aurait été minimisée par les médias, puisqu’on était en pleine euphorie sur la prétendue réussite du modèle «Black-Blancs-Beurs». Selon les RG, la nouveauté de 2005 par rapport aux «émeutes» précédentes résiderait dans le fait qu’elles seraient beaucoup moins «pluriethniques» qu’avant.
Cette thèse a été répercutée immédiatement par la presse de droite comme Le Figaro et Le Point (les télévisions ont été plus prudentes du moins dans leurs journaux télévisés – elles ne tenaient pas à perdre des points d’audience sur une simple rumeur), mais elle a ensuite pris de l’ampleur suite aux déclarations de Sarkozy, Larcher, Accoyer, Carrère d’Encausse et Finkielkraut.
C’est ce qui explique la sortie ignoble du ministre délégué à l’Emploi (Larcher) qui voit dans la polygamie « une des causes possibles » des « troubles sociaux » ou celle du président du groupe parlementaire UMP (Accoyer) qui considère qu’il s’agit « certainement d’une des causes » des « émeutes ». Sorties d’autant plus cyniques que les femmes africaines qui divorcent pour «régulariser» leur situation par rapport à la loi française et ne pas être pénalisées… sont en butte à la suspicion et au racisme de l’administration française (cf. p. 30, l’article sur Fontenay-sous-Bois).
Et c’est ce racisme anti-africain sous-jacent qui explique la violente sortie de Sarkozy contre le cousin du Mauritanien électrocuté qui ne serait pas venu «habillé comme un Français» lorsqu’il a rencontré le ministère de l’Intérieur. Curieusement, aucun média n’a noté ou dénoncé cette remarque répugnante, et aucun des jeunes ou des politiciens présents lors de l’émission d’Arlette Chabot n’a réagi. Que diable peut bien signifier être «vêtu comme un Français» ? Et pourquoi un «Français» n’aurait-il pas le droit de porter un «boubou», une djellaba, voire un short ou un kilt quand il rencontre un ministre ?
Et ce sont aussi ces sentiments hostiles aux Africains et aux Antillais qui expliquent les propos d’Alain Finkielkraut dans le journal Haaretz du 18 novembre où ce «philosophe» croit pouvoir tenir, en toute impunité, le même type de discours qu’un raciste d’extrême droite. En effet, comment interpréter autrement sa diatribe contre une «équipe de France black-black-black qui fait ricaner toute l’Europe» ? Ou cette phrase terrible : « Désormais, on enseigne que l’histoire coloniale et l’esclavage furent uniquement négatifs, et non que le projet colonial entendait éduquer et amener la culture aux sauvages. » Comment croire une seconde que ce monsieur dénonce efficacement l’ethnicisation et la racialisation rampantes de la politique en France, s’il reprend à son compte les pseudo-concepts de ses adversaires et se met à désigner les Africains comme des «sauvages» ? Et comment croire son démenti totalement sincère quand on sait avec quel soin cet intellectuel pèse ses mots quand il parle des questions philosophiques qu’il connaît bien ? D’ailleurs il nous avait déjà fait le coup en raillant « les victimes antillaises de l’esclavage qui vivent aujourd’hui de l’assistance de la Métropole », pour ensuite présenter hypocritement ses excuses. Et il refuse de reconnaître l’esclavage comme un crime contre l’humanité « parce que ce n’était pas seulement un crime ». Pour conclure : « Mon père est revenu d'Auschwitz en France. Ce pays mérite notre haine : ce qu'il a fait à mes parents était beaucoup plus violent que ce qu'il a fait aux Africains. Qu'a-t-il fait aux Africains ? Il ne leur a fait que du bien.».
On sent bien que la droite et une partie des médias ont intérêt à trouver un bouc émissaire responsable des dernières «émeutes» et à mettre l’accent sur les «différences culturelles» ou «ethniques» entre les «minorités visibles». Cela leur évite d’admettre la participation aux «émeutes» de jeunes prolétaires «gaulois» depuis des générations. Ainsi, c’est seulement le 16 novembre 2005 et dans une page intérieure, que Libération nous apprend que la majorité des personnes arrêtées et condamnées à Amiens et à Lille sont des «blancs-becs» (selon la terminologie utilisée par les Indigènes de la République). La réalité est donc certainement contrastée et variable suivant les cités et les régions. Mais, même si la propagande de la droite est en grande partie mensongère, on ne peut fermer les yeux sur le danger que pourrait représenter une ethnicisation des luttes, favorisée par une ségrégation du logement, et manipulée par la droite et l’extrême droite, d’un côté, une extrême gauche et un mouvement altermondialiste tiersmondiste et islamophile de l’autre.
– quel a été, et surtout quel sera, le rôle des religieux musulmans ? Apparemment selon les médias, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes sur une base purement confessionnelle, pour calmer le jeu – et certainement pas pour «mettre les banlieues à feu et à sang». Le rôle des responsables religieux musulmans à l’avenir correspondra-t-il à celui que Sarkozy et une bonne partie de la droite veulent leur assigner ou ira-t-il au-delà ? La droite saura-t-elle, comme elle le fait depuis quelques années, aspirer une petite partie des élites issues de l’immigration maghrébine pour la faire collaborer au pouvoir ?
– Les affrontements des jeunes avec la police traduisent-ils le désespoir de (futurs) prolétaires sous-qualifiés qui savent que leur situation non seulement sera pire que celle de leurs parents (pas de boulot fixe, pas de perspective de s’acheter un petit pavillon, une bagnole, une moto, etc.) mais qu’en plus ils seront en butte à une discrimination croissante dans tous les domaines de la vie sociale ? Cette révolte pourra-t-elle se traduire en termes politiques (et non politiciens) ou restera-t-elle cantonnée dans des comportements largement autodestructeurs ?

– Quelles seraient les conséquences pour la lutte des classes de la mise en place d’une éventuelle «discrimination positive» par la droite ? D’ailleurs Sarko a-t-il vraiment l’intention d’appliquer sérieusement ce projet ou s’agit-il d’un chiffon rouge qu’il va agiter pendant des années comme Mitterrand le fit avec le droit de vote aux immigrés pour les élections locales ?

– Sur le plan de l’Ecole et du logement, la petite-bourgeoisie salariée, ceux qu’on appelle pudiquement les «classes moyennes», n’aggrave-t-elle pas délibérément la ségrégation en trichant avec la carte scolaire et en déménageant systématiquement pour éviter la cohabitation avec les prolétaires ? A ce propos, cela valait la peine d’entendre le cri du cœur d’Eric Zemmour (journaliste au Figaro) face au très modéré Christian Barbier (de L’Express) lors d’un de leurs face-à-face réguliers sur i-télé. Quand Barbier évoqua (la tarte à la crème de) la «mixité sociale», Eric Zemmour devint tout rouge et s’énerva : «Mais enfin, vous dites n’importe quoi ! La bourgeoisie a tout fait pour se séparer des prolétaires au XIXe siècle, ce n’est pas pour revenir en arrière aujourd’hui ! Ce serait la révolution !» Quel cri du cœur ! En fait, ce qui est inquiétant ce n’est pas l’attitude traditionnelle des grands bourgeois de Neuilly mais plutôt celle des bobos, intellos, profs, cadres moyens et supérieurs. Ont-ils vraiment envie, eux, de «mixité sociale» ? Leurs préjugés sociaux, voire racistes, en font-ils des alliés objectifs de la ségrégation sociale ?

– Va-t-on vers une évolution à l’américaine avec une ségrégation de plus en plus importante du logement, de l’Ecole et des classes sociales ?

– Dernière question, que nous aborderons dans un prochain numéro : un des effets imprévus des « émeutes » sera-t-il l’émergence d’un mouvement politique qui portera les revendications spécifiques des Afro-Antillais, comme le veulent les créateurs du CRAN, et comme en témoigne notamment la parution récente de plusieurs ouvrages consacrés à l’esclavage (Claude Ribbe) et à l’« identité noire » (Gaston Kelman) ?

Pour ce qui concerne les textes reproduits intégralement dans ce numéro, nous avons fait le choix de ne pas les couper malgré certaines redites et répétitions, et malgré nos désaccords avec nombre d’entre eux, désaccords que nous avons généralement indiqués, soit dans des notes (précédées du mot «commentaire»), soit dans le chapeau des articles. Ces textes présentent un assez large éventail de positions, du soutien à la police de proximité (Lutte ouvrière et Mimouna Hadjam) à l’absence de critique des actes des «émeutiers» (L’Echappée, le MIB, la CNT-AIT, le collectif Nada ou la Section Cosaques-Jabots de bois).

On remarquera également, pour la déplorer, la présence de la thématique inspirée par l’Appel des indigènes (l’usage lancinant du dernier mot à la mode : «post-colonial», employé à tout propos et souvent hors de propos), contamination qui ne peut aboutir qu’à l’ethnicisation renforcée des questions politiques : de SOS Racisme (avec son désastreux slogan «Blacks, Blancs, Beurs» des années 80) aux actuels Indigènes de la République (avec leur culpabilisation collective des prolétaires français pendant les guerres coloniales), en passant par Sarkozy et sa «discrimination positive», ou Malek Boutih et sa «République métisse», une même ligne de force se dessine, qui consiste à nier l’importance fondamentale des facteurs de classe dans la création, le maintien et la perpétuation du racisme.
De plus, on ne peut que constater un énorme décalage entre, d’un côté, le langage et le contenu des tracts ou communiqués ici reproduits, et de l’autre, le vécu et les préoccupations des «émeutiers» et de leurs familles (préoccupations qu’exprime bien Mimouna Hadjam). Si, en général, les tracts de sensibilité anarchiste ou libertaire sont plus sensibles à la révolte des jeunes et moins soucieux d’avancer des slogans politiciens ou plaqués sur la réalité, en ce qui concerne les groupes trotskystes on sent bien qu’ils s’adressent avant tout aux prolétaires ayant un travail fixe, et politiquement proches de la gauche. Ce qui intéresse ces groupes, c’est de faire de la «grande politique» et de flirter avec le PCF pour acquérir une place dans les conseils municipaux et au Parlement, voire pour créer avec ce parti ou une fraction du PCF un «nouveau parti anticapitaliste». Quand ce n’est pas de participer à un gouvernement « sans mélanger pour autant la gauche du non et celle du oui » (Agnès Jamain de la LCR à Bordeaux, selon L’Humanité du 25 novembre 2005).
Même les bulletins d’entreprise de Lutte ouvrière (groupe qui propage relativement peu d’illusions sur la gauche, du moins si on le compare à ses sœurs du PT ou de la LCR) montrent bien les limites de la propagande révolutionnaire classique en de telles circonstances. Certes ces camarades ont raison de dénoncer les responsabilités du gouvernement actuel, d’expliquer que s’attaquer à des voitures, des écoles, des crèches, des bibliothèques ou des bus ne résoudra rien, et que seule la lutte collective et la solidarité de tous les prolétaires pourraient dégager de nouvelles perspectives, mais leurs propos résonnent surtout comme un constat d’impuissance.
Refusant de tomber dans les consignes grossièrement politiciennes (réclamer la démission de Sarkozy, voire de nouvelles élections, pour remettre en selle la gauche plurielle comme le font d’autres groupes d’extrême gauche), les camarades de Lutte ouvrière n’ont pas grand-chose de concret à proposer à part plus d’écoles, d’animateurs, de crèches, de bus et de…. flics de proximité, thèmes sur lesquels tous les partis de droite et de gauche sont d’accord, du moins en paroles. (Il a d’ailleurs été particulièrement frappant, pendant ces trois semaines de «violences urbaines», de voir des maires comme Raoult ou Cardo de l’UMP, faire profil bas et ami-ami avec les maires PS et avec le très «sécuritaire» André Gérin du PCF. Tous tenaient à peu près le même discours à la fois consensuel, entre eux, et répressif contre les jeunes.)
Pour avancer des revendications et des formes de lutte nouvelles, correspondant aux besoins des prolétaires des banlieues les plus pauvres, il faudrait disposer d’une implantation massive dans les quartiers populaires ; il faudrait aussi et surtout que les habitants de ces quartiers aient envie de prendre leurs affaires en main, en évitant les chausse-trapes du PCF et du PS, du FN, de la droite, des mafieux, des islamistes et des religieux «modérés» de toute confession. On en est loin. Et il y a gros à parier que la situation risque de se dégrader encore davantage : d’abord et avant tout parce que, même si, par miracle, les gouvernants le souhaitaient, ils ne pourraient réparer en quelques semaines des dégâts commis depuis des décennies, mais aussi parce que ni la droite ni la gauche n’ont la volonté politique et les moyens financiers de s’attaquer aux racines du chômage, du racisme, de la dégradation ou de l’absence de services publics, de la crise du logement et de l’Education, etc.
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