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Les progressistes doivent donner leur appui à Cuba

léniniste-trotskyste, Lunes, Noviembre 21, 2005 - 19:24

Il est fondamental pour les forces progressistes de défendre Cuba socialiste face aux attaques répétées de l'impérialisme américain au lieu de se lancer dans des campagnes mensongères contre la Révolution Cubaine.

Les progressistes doivent donner leur appui à Cuba

Cuba est le seul pays d’Amérique qui met en pratique ce que les progressistes de tout le continent—Québec y compris—revendiquent pour sa population : éducation gratuite jusqu’au doctorat, médecine gratuite, habitation pour tous, droits des travailleurs primant sur les profits, diminution draconienne des inégalités sociales, une politique extérieure axée sur la coopération entre les peuples, une politique économique autonome non soumise aux diktats financiers, etc. Toutes ces réalisations l’ont été parce que dans ce pays insulaire une révolution a eu lieu et que l’aboutissement naturel de celle-ci s’est traduit par le socialisme.

Des acquis durement conquis

Pour toutes ces réalisations heureuses, Cuba a dû lutter férocement pour conserver ses acquis et en construire de nouveaux. Mais la construction du socialisme à la cubaine ne fût pas un conte de fée. La disparition du bloc de l’est est venue mettre du sable dans l’engrenage et l’État cubain a dû adopter des mesures contraignantes. Cette longue pause fut appelée « période spéciale ». Cette période, de 1991 à 2005, s’est traduite par des rationnements énergétiques importants; le recours au dollar américain et par une libéralisation contrôlée de la petite économie. Plusieurs, dont le vautour États-uniens, ont alors spéculé sur un renversement de la situation au profit du capitalisme mondial. Ils n’en sont pas resté là et attendu ce moment, non, ils ont volontairement participé à ce processus; tirés les ficelles et essayer de le pousser à son aboutissement soit : la révolution de velours comme elle s’est produite en URSS et en RDA.

Les différents gouvernements U.S. qui se sont succédés, chacun à sa manière, a financé des mercenaires journalistes; renforcé le blocus; fait pression diplomatique et militairement pour que tombe Fidel Castro et le socialisme. Peine perdue : Fidel Castro, le mois dernier, a décrété la fin de la période spéciale; le tourisme a atteint des sommets cette année—plus de 1 million de visiteurs; la découverte de gisements pétroliers et gaziers assurent l’avenir énergétique du pays (en attendant la mise en opération des gisements, des accords conclus avec le Venezuela permettront une suffisance énergétique); la nouvelle politique monétaire mets fin à la dollarisation de l’économie au profit du pesos cubain; le salaire minimum et les pensions ont été doublé; des réfrigérateurs et ventilateurs neufs ont été remis par milliers à la population cubaine. Bref, malgré certaines difficultés qui subsistent toujours, les cubains-es l’ont plus facile.

Et les droits de l’Homme dans tous ça

Année après année, la convention des droits de l’homme siégeant à Genève fait un pied de nez à Cuba en adoptant une mesure semant le doute sur la crédibilité du pays insulaire en ce domaine. Piloté par les représentants des Etats-Unis, cette mesure est reprise par les médias internationaux et jettent le discrédit. Pourtant, Cuba est probablement le pays le plus respectueux des 32 droits de l'homme énoncés dans la Charte des Nations Unies. C'est le seul pays ou le droit au logement est totalement respecté. Non seulement tous les cubains sont logés mais 85% sont propriétaires de leur logement. C'est le seul pays d'Amérique Latine ou tous les enfants vont à l'école. Malgré une situation économique difficile, aucun gamin cubain ne travaille ou fait la manche au lieu d'aller à l'école. Toutes les écoles ont au moins un ordinateur, une télévision et un magnétoscope. Y compris celles ou l'électricité ne se rend pas et pour lesquels ont été mis en place des génératrices solaires. A Cuba la santé est totalement gratuite. A tel point que 26 000 médecins cubains sont dans différents pays pauvres—nous en aurions peut-être de besoin ici même au Québec.

Certains rétorqueront que les libertés individuelles et la contestation anti-castriste ne sont pas permises. Les emprisonnements d’opposants politiques et de journalistes en feraient foi. Donc, la liberté d’expression serait incomplète et bafouée. Il faut comprendre que Cuba subit les assauts répétés de la désinformation États-uniennes à partir de Miami; que les relations diplomatiques pourries entre Cuba et les États-Unis peuvent être comparées à celles subsistants lors de la guerre froide entre les deux blocs et que Cuba ne fait pas vraiment le poids dans cette guerre ce qui entraîne des mesures d’autoprotection compréhensible. Malgré tout, les autorités font preuve de tolérance et il est faux de prétendre qu’il n’existe pas de presse alternative, de syndicat indépendant de la Centrale des Travailleurs-euses Cubains (CTC) ou d’opposants politique. Bien sûr ils n’ont pas la vie facile et des mesures d’accommodements en ce sens n’existent pas.

Cuba, dictature ?

Le congrès d’une partie de la dissidence qui a eu lieu le 19 mai dernier; la signature de la pétition Varela demandant des «élections libres» et la libre circulation d’opposants politique reconnus fait foi d’une certaine indulgence propre à un état démocratique. Cependant Cuba ne tolère pas les agents qui agissent pour le compte d’étrangers ennemis. C’est sur cette base que 75 mercenaires—car payé par une les États-Unis--et non des dissidents ou des journalistes ont été jugés et emprisonnés à des peines très lourdes. De toute façon, même le Canada ne tolère pas de tels agissements et ceux-ci sont passibles de 30 ans de réclusion.

Cuba a le droit de se défendre et il est bien qu’il le fasse pour la majorité de sa population qui profite du socialisme. De la même façon il n’existe pas d’autres partis officiels puisque seul le Parti Communiste Cubain défend la révolution cubaine et la constitution cubaine incluant le socialisme comme étant une constituante incontournable. Ce qui n’empêche pas d’avoir des non-communistes et des représentants syndicaux; de groupes de femmes; d’associations d’artistes à l’assemblée nationale.

Cuba et le terrorisme:

Pendant plus de 40 ans, Cuba a fait l’objet de quelque 680 actes de terrorisme qui ont coûté la vie à 3 478 Cubains, à Cuba comme à l’étranger dont un Italo-Canadien. On compte parmi ces actions le plasticage de représentations diplomatiques cubaines à l’étranger, des attentats contre des diplomates cubains, des attentats à la bombe ainsi que le mitraillage depuis la mer de diverses installations cubaines et même de villages côtiers, actions commises essentiellement par des bandes qui opèrent depuis le territoire des Etats-Unis.

LES ÉLECTIONS À CUBA:

À Cuba existent des élections libres et démocratiques. À Cuba il y a 25 500 collèges électoraux installés dans les quatorze mille et quelque circonscriptions du territoire national. Dans les collèges se trouvent affichées les listes d'électeurs ainsi que les biographies et les photos des candidats de la circonscription.
C'est parmi les délégués de circonscription, présentés et élus par la population du quartier, que sont élus à leur tour les membres des assemblées municipales, puis provinciales, du Pouvoir populaire. Les députés à l'Assemblée nationale ou Parlement sont choisis parmi les membres des assemblées provinciales et rejoints dans l'exercice de leurs fonctions par des représentants de secteurs scientifiques et administratifs, d'associations paysannes, d'intellectuels et d'organisations de masse.
Le Parlement élit lui-même parmi ses représentants les membres du Conseil d'État, et celui-ci élit le Président.

COMPTAGE DES VOIX ET REGISTRES ELECTORAUX A LA VUE DE TOUS:

Signe de l’accomplissement démocratique du pays, les urnes ne sont pas surveillés par les soldats mais les enfants. Le comptage des voix, quant à lui, est un acte public réalisé par les membres du collège électoral en présence de n'importe quel électeur, voisin du quartier ou même touriste étranger désireux de s'assurer de la transparence du processus.

La publication des registres primaires d'électeurs est aussi un signe distinctif du processus électoral cubain.

Affichés dans les lieux les plus fréquentés du quartier ou du village, ces registres primaires sont sujets à modifications, à la demande de la population. Quiconque détecte une erreur, une omission ou toute autre irrégularité touchant à son inscription a le droit de demander à la commission électorale de sa circonscription de procéder aux rectifications pertinentes.

Ainsi, les amendements apportés à la liste ne seront pas secrets et n'obéiront qu'à la participation citoyenne et non aux intérêts douteux de partis politiques financés en sous mains.

Comme on peut le constater Cuba est démocratique et a mis sur pied les moyens pour que le peuple puisse élire lui-même ses candidats et que l'exercice électoral se produise de façon transparent en sa faveur.

Être contre le peuple cubain s'est appuyé la propagande américaine et de la mafia de Miami anti-castro. Être contre Cuba s'est joindre les rangs de ceux qui propagent les pires calomnies contre les peuples du monde. Être contre Cuba ce n'est rien connaître ou bien être contre sa politique qui donne au peuple les moyens de se gouverner.

FÊTE DE FIN DE CAMPAGNE POUR RADIO HAVANE CUBA ET GRANMA INTERNATIONAL



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