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ENCORE UNE FOIS, L’ADMINISTRATION ATTAQUE LE COLLECTIF DE MINUIT À L’UNIVERSITÉ LAVAL

Anonyme, Viernes, Noviembre 11, 2005 - 11:51

Et oui, encore une fois, comme quoi l’administration universitaire de l’université Laval n’a rien d’autre à faire, la répression s’est fait ressentir à la fin de la distribution de nourriture gratuite de la part du Collectif de Minuit. Au fil des articles, on vous a habitué à une répression spectaculaire, cette fois-ci, un petit décompte s’impose. En effet, outre la répression spectacle souvent relayée sur ce site, une répression encore plus stressante et exténuante se produit envers les CollectivienNEs.

Depuis le début de la session, on a eu droit à beaucoup d’agitation de la part du service de sécurité et de prévention (SSP) envers le Collectif. Dès la première semaine de distribution, alors qu’il n’y avait que du pain et du humus servis par 2 personnes seulement, on a eu droit à une présence accrue su SSP qui ameutait plus d’une dizaine de ses agentEs afin de contrôler le risque! Au cours de la distribution, les gens se tenant autour du repas criminel reçurent une copie du règlement universitaire avec comme entête « constat d’infraction ». Afin d’éviter des répétitions redondantes et inutiles, notons juste que le tout s’est répété toutes les semaines depuis jusqu’au 20 octobre, mais les agentEs en moins.

Il y a aussi eu la classique répression spectacle lors de la tentative de saisie par le SSP et la police de Québec de la marmite de potage dans la rue. Pour plus d’informations à ce sujet, lisez sur ce site même l’article « Le Collectif de Minuit encore frappé ».

Finalement, la répression que je qualifierait d’encore plus répugnante : la traîtresse. C’est-à-dire celle qui ne se produit que lorsque la masse a quitté en laissant les CollectivienNEs au rangement ou celle qui fonctionne en coinçant des individus dans un coin. La semaine du 23 octobre, un nouveau collectif food not bombs est né à Laval : le Collectif des Beans Rouges et Noires. Lors de leur distribution du mardi, des agentEs se sont pointéEs (surprise!). Toutefois, l’attaque ne fut pas portée face aux membres de ce nouveau regroupement (et c’est tant mieux), mais plutôt sur 2 personnes mangeant les pâtes qu’on venait de leur donner identifiées par les chefs du SSP comme étant membres du Collectif de Minuit et, du même coup, responsables de l’apparition d’un nouveau collectif. Ils les isolèrent de la masse et leur firent la gentille promesse de passer au conseil de bon ordre pour cette distribution dont elles/ils étaient responsables aux yeux de la SSPolizei Laval. Bande de Kapos, voilà selon moi comment décrire le SSP.

Le second exemple s’est produit hier, le jeudi 10 novembre, alors que le grand chef du SSP, Serge Demers, est venu en personne pour promettre aux collectivienNEs ciblées comme étant des membres actifs/ives que le conseil de bon ordre les attendait et qu’ils/elles ne s’en sortiraient pas ainsi. Encore un exemple de répression lâche de la part de l’administration de Laval!

Conclusion, je suis tanné de voir des textes dénonçant la violence de la part des administrations universitaires sans réelle solutions. C’est aujourd’hui que je brise la tradition : l’université Laval n’a plus de dirigeantEs… En fait, la désobéissance civile, au même titre que l’action directe, est maintenant le mot d’ordre à suivre selon moi. Cessons de nous laisser gouverner dans nos études par une intelligentsia ultra conservatrice qui n’a de rôle que de maintenir l’ordre établi en supprimant toute possibilité de changements. J’en ai plein le culs de voir touTEs ces universitaires se lancer dans de beaux discours réformistes et ne rien faire pour les appliquer. Aujourd’hui, à vous touTEs qui lisez ce texte, je lance le message suivant : agissez sans crainte, les dirigeantEs sont moins nombreuSEs que nous!

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