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Campagne de peur, marketing et vaccinationkatherine, Miércoles, Octubre 26, 2005 - 22:34
Jacques Viau
Au Québec, la campagne de vaccination antigrippale a débuté le 17 octobre, deux semaines plus tôt que l’an dernier. Il faut admettre que cette année les cartels pharmaceutiques et leurs valets, l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) et les agences de santé publique nationales, ont vraiment mis en scène un scénario digne des plus grands chefs d’oeuvre du cinéma made in USA... Le mercure baisse. Devons-nous aller nous en faire injecter? Au Québec, la campagne de vaccination antigrippale a débuté le 17 octobre, deux semaines plus tôt que l’an dernier. Il faut admettre que cette année les cartels pharmaceutiques et leurs valets, l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) et les agences de santé publique nationales, ont vraiment mis en scène un scénario digne des plus grands chefs d’oeuvre du cinéma made in USA : la grippe aviaire, la menace d’une pandémie mondiale, les brigades vêtues de costumes anti-bactériens, et juste en temps pour inciter les populations du monde entier à consommer l’antiviral de Hoffman-La Roche (Tamiflu) et le vaccin antigrippal de GlaxoSmithKline (Fluviral - fabriqué au Canada par sa filiale IdBiomedical). Du grand art! Un peu d’histoire et quelques chiffres : l’influenza avait aux USA vers 1900, une incidence d’environ 15,000 cas par 100,000 personnes. De cas et non de décès. En 1918, lors de la fameuse grippe espagnole, l’incidence aux USA était d’environ 50,000 cas /100,000 (il y avait eu alors 60,000 morts au Canada). En 1968, lors de la dernière grande pandémie, nommée grippe de Hong Kong, l’incidence, aux USA toujours, a été d’environ 1,000 cas /100,000 (il y avait eu 785 morts au Canada). Au début des années 1970, l’incidence était tombée sous la barre des 500 cas /100,000. Depuis le début du 20e siècle jusqu’au milieu des années 1970, l’influenza avait ainsi décliné de plus de 95%, et ce, sans aucune vaccination : le premier vaccin antigrippal utilisé à grande échelle étant apparu en 1976. Le Dr Michel Savard, de la direction générale de la santé au MSSSQ déclarait récemment que l’influenza cause chaque année au Québec de 500 à 1500 morts. Questions : Est-ce 500 ou 1500? Pourquoi ne peut-on pas fournir un chiffre précis? Et les morts attribués à la grippe sont-ils réellement décédés uniquement des suites de l’influenza? Et sur ce nombre combien avaient été dûment vaccinés? Mais avez-vous la moindre idée de ce qu’il contient ce vaccin Fluviral? Sur le site web de l’Agence de santé publique du Canada, nous avons accès à la «Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 2005-2006», un document de 32 pages où, entre autres, on y présente comment est effectué le choix des trois souches de virus (sur les quelques 200 en circulation) qui vont avoir l’honneur d’entrer dans la composition du vaccin pour l’automne à venir. C’est tout de même admirable de pouvoir ainsi déterminer 6 mois à l’avance, les 3 virus «gagnants» : les météorologues doivent en baver de jalousie! On rassure aussi la population concernant le controversé «thimérosal», un préservatif qui permet de produire des vaccins dans des conditions moins strictes de contrôle de contamination bactérienne et donc à moindre coût. Le thimérosal est composé de quatre ingrédients principaux : éthyl de mercure chloré (à 49,6%), acide thiosalicylique, hydroxide de sodium et éthanol. Même s’il est banni depuis 1988 de tous les médicaments en vente libre, le thimérosal est encore bien présent dans plusieurs vaccins. Pour le corps humain, le mercure est la seconde substance la plus toxique après l’uranium. Et, depuis quelques années, des chercheurs crédibles ont démontré l’existence d’un lien entre le mercure dans les vaccins et l’augmentation foudroyante des cas d’autisme chez les jeunes et d’Alzheimer chez les moins jeunes. C’est ce qui a incité l’Agence de santé publique à préciser : «Néanmoins, en réponse aux inquiétudes de la population, les fabricants de vaccins antigrippaux au Canada s’efforcent actuellement de produire et de commercialiser des vaccins antigrippaux sans thimérosal.» D’autre part, après une recherche minutieuse sur le site web du MSSSQ, on peut trouver la «recette» du Fluviral, dans la mise à jour de septembre 2005 du «Protocole d’immunisation du Québec», Chapitre 11, page 242: «Pour la saison 2005-2006, chaque dose de 0,5ml du vaccin contient: 15 microgrammes (µg) d’hémagglutine de chacune des 3 souches suivantes du virus: A/New Caledonia/20/99 (H1N1), A/California/7/2004 (H3N2) et B/Shanghai/361/2002; des traces résiduelles de protéines d’oeufs et de formaldéhyde; du thimérosal (environ 50µg ou 0,01% par dose dans le Fluviral...)...des traces de désoxycholate de sodium...» Rien que des bonnes choses! Sauf que sur les 3 souches «sélectionnées» cette année, il y en a 2 qui sont exactement les mêmes que l’an dernier (et bien sûr aucune trace du fameux H5N1 responsable de la grippe aviaire); que les protéines d’oeufs peuvent causer des réactions allergiques; que la formaldéhyde est un cancérigène notoire; et tiens donc, 50µg de thimérosal (5µg de plus que les trois souches combinées), soit 24,8µg de mercure chloré - ils ont probablement oublié de ne pas l’utiliser... Selon un standard reconnu (EPA, USA 1997), la «dose maximale sécuritaire de mercure ingéré par voie orale» est de 0,1µg/kilo/jour. Le vaccin est donc sans risque si «injecté» dans le tube digestif d’une personne pesant 250kg... et le désoxycholate de sodium ne semble pas être à craindre! Mais faites un peu le calcul de combien de mercure le vaccin vous procure au dessus de la dose sécuritaire si votre poids - ou celui de votre enfant - est moindre. Et comment croyez-vous qu’il faille considérer le fait que le mercure soit injecté et non ingéré? Si on vous dit que vous pouvez prendre une cuillère à soupe de sel par jour, qu’adviendrait-il si on vous l’injectait? Voici les principaux effets d’une intoxication au mercure: perturbation du système nerveux; fonctions cérébrales endommagées; ADN et chromosomes endommagés, réactions allergiques, éruptions cutanées, fatigue et maux de tête; influence négative sur la reproduction, telle que sperme endommagé, fausse couche; l’endommagement des fonctions cérébrales peut avoir pour conséquence une dégradation des facultés d’apprentissage, des changements de personnalités, des tremblements, une modification de la vision, la surdité, un incoordination des muscles et des pertes de mémoire... Tel que recommandé pour des infections beaucoup plus tueuses que la grippe (telles que les maladies nosocomiales - contractées lors de séjour à l’hôpital - 4e cause de décès en importance au Québec), la protection la plus efficace, la moins nocive et la moins coûteuse contre l’influenza est d’abord le lavage fréquent des mains... Et aussi d’adopter de saines habitudes de vie: respirer profondément au moins quelques dizaines de fois par jour, boire de l’eau souvent, manger peu et bien, se répéter le mot «sérénité» lorsque les «blues», le stress, la colère veulent nous posséder, prendre plaisir à simplement être avec soi et les autres, sourire et rendre service... et cessez d’être dupes des marchands d’illusions qui propagent la peur pour faire avaler et injecter n’importe quoi et plus encore! Et si vous éprouvez vraiment le besoin de «prendre quelque chose» pour vous sécuriser , ce serait au moins tout aussi efficace et sûrement moins nocif d’utiliser un médicament homéopathique nommé «Influenzinum» en dilution 200K à raison de 2 ou 3 granules une fois par mois de risque. Un tube de 50 granules se vend environ 8$ (contre 20$ pour une dose de vaccin). Et cela fonctionne même si vous ne croyez pas à l’homéopathie... Recherche et rédaction par Jacques Viau, i...@covivia.com, Montréal, octobre 2005
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