Salamanque, 15 octobre, (RHC)- Le Roi Juan Carlos d'Espagne a pris la parole à la clôture du 15è Sommet de l'Amérique Latine, l'Espagne et le Portugal qui rassemblait à Salamanque 22 pays qui a adopté une déclaration finale de 26 paragraphes et 12 résolutions spéciales.

Le Sommet des 22 pays ibéro-américains condamne le blocus et exige l'extradition de Posada Carriles

Salamanque, 15 octobre, (RHC)- Le Roi Juan Carlos d'Espagne a pris la parole à la clôture du 15è Sommet de l'Amérique Latine, l'Espagne et le Portugal qui rassemblait à Salamanque 22 pays qui a adopté une déclaration finale de 26 paragraphes et 12 résolutions spéciales.

La Déclaration finale confirme la validité des principes du Sommet, l'attachement des pays présents à la Charte des Nations Unies, au Droit international, au multilatéralisme et à la coopération entre les peuples.

Elle se prononce aussi en faveur d'un pacte pour l'éducation en vue d'un développement assorti de justice sociale et pour l'élaboration d'une charte culturelle prenant en compte la diversité culturelle. Un autre paragraphe portant sur la santé décide de créer des réseaux de coopération par thèmes.

Le ministre cubain des Affaires étrangères, Felipe Perez Roque a salué le fait que le Sommet a condamné le blocus économique, financier et commercial que Washington fait subir à notre pays depuis plus de 40 ans déjà et exigé l'extradition vers le Venezuela de Posada Carriles, terroriste anti-cubain réfugié aux Etats-Unis.

Il a signalé qu'il s'agissait d'une grande victoire de Cuba et a souligné que les pays présents et en particulier l'Espagne qui présidait la réunion ont résisté aux pressions et menaces étasuniennes.

La résolution contre le blocus, adoptée à l'unanimité demande explicitement à la Maison-Blanche d'appliquer ce que stipulent les 13 résolutions successives votées par l'Assemblée Générale de l'ONU demandant la levée du blocus de Cuba.

Elle indique que, dans la défense du libre échange et de la pratique transparente du commerce international les mesures unilatérales de coercition sont inacceptables.

" Ces mesures -souligne la résolution du 15ème Sommet Ibéro-latino-américain voté à l'unanimité- affectent le bien-être des peuples et entravent les processus d'intégration.

Elle demande directement au gouvernement des États-Unis de suspendre immédiatement l'application des décisions prises ces deux dernières années dans le but de renforcer le blocus de Cuba.

Un autre des résolutions spéciales du Sommet porte sur le terroriste Posada Carriles qui est l'auteur ou le commanditaire de toute une kyrielle d'actes de terrorisme contre Cuba et contre d'autres pays. Il a, à son actif, entre autres, la destruction en plein vol d'un avion de ligne cubain en 1976. Les 73 personnes qui se trouvaient à bord ont été tuées. Il est entré sans visa aux États-Unis où un juge d'immigration a refusé de le faire extrader au Venezuela où il s'est évadé d'une prison en 1985. Il y attendait le procès pour l'attentat contre l'avion cubain. La résolution demande son extradition vers le Venezuela.

Le ministre cubain des Affaires étrangères, Felipe Pérez Roque, a par ailleurs précisé que le Sommet avait représenté un progrès mais qu'il ne pourra pas avancer plus tant que l'intégration de l'Amérique Latine et de la Caraïbe dont le Président Chavez a repris le flambeau, ne sera pas plus complète.