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Les objectifs de note travail dans Groupe Internationaliste Ouvrier

Anonyme, Sábado, Octubre 1, 2005 - 11:41

Nous vivons dans une société globalisée qui est divisée en classes aux intérêts diamétralement opposés. Bien que notre objectif soit la création d'une société sans classe qui œuvre pour le bénéfice de toute l'humanité, nous reconnaissons aussi que nous vivons présentement dans un monde organisé en fonction des intérêts d'un infime pourcentage de la population mondiale, les diverses classes capitalistes de la planète.

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Notes Internationalistes - II series - N. 5

L’objectif de notre travail dans le Groupe Internationaliste Ouvrier n'est pas seulement d'analyser ce monde, mais de le transformer.
Ci-dessous, je vais énumérer quelques points sur lesquels se base le GIO et ce que nous percevons comme étant les voies et les obstacles à la transformation de la société actuelle.

1. La lutte pour la transformation de la société doit être internationale. Les problèmes auxquels fait face l'humanité aujourd'hui, tels que la pauvreté et la destruction de l'environnement, n'ont pas de solution nationale. Par exemple, l'État le plus puissant et le plus riche du monde, les États-Unis, n'est pas en mesure de promulguer certaines mesures environnementales élémentaires -- que de plus faibles puissances ont déjà mis en place -- car il est paralysé par la crainte de nuire à la position qu'il occupe dans l'économie capitaliste mondiale. L'avènement d'une véritable économie capitaliste globale au début du 20 [ème] siècle, signifia que tous les mouvements nationaux sont maintenant incapables de contribuer à des progrès réels. Cela est aussi vrai des mouvements de libération nationale, qui sont devenus à peine plus que des pions des grandes puissances ou des blocs de puissances, que cela est vrai de la perspective stalinienne de l'édification du «socialisme dans un seul pays», qui a invariablement métamorphoser le rêve de la libération dans le cauchemar du capitalisme d'État et de la guerre impérialiste. Bien que nous constatons que la vraie lutte pour l'émancipation et l'évolution humaine se jouent à l'échelle mondiale, nous ne considérons pas en fait, qu'une organisation comme les Nations Unies puisse jouer un rôle utile à cette fin. L'Organisation des Nations Unies, n'a été depuis ses débuts, qu'à peine plus qu'un instrument des grandes puissances impérialistes, dans lequel chacune de ces dites puissances opèrent pour l'avancement de leurs propres intérêts, aux dépens de leurs compétiteurs et du bien-être de la vaste majorité de la population mondiale.

2. Nous vivons dans une société globalisée qui est divisée en classes aux intérêts diamétralement opposés. Bien que notre objectif soit la création d'une société sans classe qui œuvre pour le bénéfice de toute l'humanité, nous reconnaissons aussi que nous vivons présentement dans un monde organisé en fonction des intérêts d'un infime pourcentage de la population mondiale, les diverses classes capitalistes de la planète. Ces classes, ainsi que leurs complices des classes intermédiaires, ne s'arrêteront à rien afin de préserver par-dessus tout leurs propres intérêts. Même s’il est passé par une fragmentation et des changements importants, le prolétariat mondial est toujours la seule classe assez puissante pour combattre la classe capitaliste ainsi que l'appareil de répression que cette classe a développé pour préserver ses intérêts, en ouvrant la voie pour l'édification d'une société qui serve l'humanité plutôt que l'asservir.

3. La société capitaliste ne peut être réformée; elle doit plutôt être mise en pièces et la société reconstruite de part en part. Les structures qui ont été créées autour des modes de production et de distribution capitalistes ne peuvent que servir à maintenir le statu quo capitaliste. Cela signifie que des institutions tels que le parlement, l'ONU, et même les syndicats -- qui sont des institutions qui s'occupent de négocier l'achat et la vente de la force de travail sur le marché capitaliste -- doivent être détruites pour favoriser l'émergence de nouvelles structures qui incarnent l'auto organisation de l'ensemble de la classe prolétarienne mondiale.

Malgré les limites de cette description à larges traits, je vais en rester là pour le moment. Si vous avez des accords ou des désaccords avec ce que j'ai pu écrire ici, ou si vous avez besoin de plus de clarification, j’encourage les lecteurs à nous écrire.

James

Groupe Internationaliste Ouvrier, section canadienne du Bureau International pour le Parti Révolutionnaire

Courriel: can...@ibpr.org

www.ibrp.org


Asunto: 
Détruisons...
Autor: 
calvaire01
Fecha: 
Lun, 2005-10-03 14:57

Je suis d'accord largement avec ce texte par contre je me demande en quoi un bureau pour un parti qui croit encore à la phase de transition étatiste vers le communisme prône l'auto-organisation ? Un bureau, un parti et un État sans bureaucrates ni représentants ?

''Cela signifie que des institutions tels que le parlement, l'ONU, et même les syndicats -- qui sont des institutions qui s'occupent de négocier l'achat et la vente de la force de travail sur le marché capitaliste -- doivent être détruites pour favoriser l'émergence de nouvelles structures qui incarnent l'auto organisation de l'ensemble de la classe prolétarienne mondiale.''

Est-ce que les partis et les États doivent être détruits aussi ?


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