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La collaboration québécoise aux guerres impérialistes

internationaliste, Martes, Septiembre 27, 2005 - 17:09

Résistance 28, juin 2005 • www.socialiste.qc.ca

La collaboration québécoise aux guerres impérialistes

Avec l’occupation de l’Irak qui perdure depuis plus de deux ans, SNC-TEC — filiale de SNC-Lavalin — affiche des profits record. Il est à noter que presque toutes les munitions de petits calibres tirées par les armées d’occupation sur des irakiennes et des irakiens ont été produites et vendues par SNC-TEC. Ce n’est pas la première fois que cette machine de guerre teste ses armes sur le territoire québécois et d’ailleurs sa compagnie mère, SNC-Lavalin, a fait et continue de faire des affaires d’or avec le gouvernement Québécois.

Depuis le mois de juin 2000, SNC-TEC était à la recherche d’un nouveau site pour pouvoir effectuer des essais balistiques d’obus militaire. Car avec les années, SNC-TEC a développé des armes conventionnelles de plus en plus puissantes et ils sont maintenant rendus à la limite utilisable des sites d’essais qu’ils détiennent déjà au Québec et ailleurs au Canada. Le Lac St-Pierre, situé dans la région de la Mauricie, a déjà fait les frais de cette compagnie d’armement qui y a effectué des tests balistiques dans les années 1950. En 2001, on estimait le nombre d’obus présent dans le fond du lac à 500 000, dont un nombre indéterminé étaient encore amorcés ! En 2005, le travail pour vider le lac de ces obus n’a même pas débuté et il arrive encore que des riverainEs découvrent de ces bombes le long des rives. Même après cette catastrophe, un projet similaire pourrait bien voir le jour bientôt.

Donc, après avoir identifié sept sites potentiels, un en Ontario, un au Nouveau-Brunswick et cinq au Québec, SNC-TEC a retenue le site situé au sud-ouest de Chapais, une petite municipalité au sud de la Baie James. Le site choisi s’étend sur 400 Km2 et compte 158 espèces vivantes répertoriées, dont 10 sont en voie d’extinction. De plus, ce territoire est utilisé périodiquement par la communauté Crie qui y pratique la chasse et la pêche. La déforestation complète d’une majeure partie du site choisi serait nécessaire selon SNC-TEC, mais toujours selon ces derniers, les impacts environnementaux de ce projet ne seront que mineurs.

Le projet proposé par SNC-TEC a débouché sur un comité bipartite, le COMEX, comprenant le Ministère de l’environnement du Québec ainsi que les membres signataires de la Convention de la Baie James. Ce comité avait pour mandat de déterminer les conséquences reliées à l’aménagement d’un site d’essaie balistique, autant sur le plan environnemental que sur le plan social. C’est pourquoi SNC-TEC a préparé un document expliquant très explicitement leur projet pour ce petit coin de forêt. SNC-TEC prévoit y tester des munitions allant de petits calibres jusqu’aux munition de 155 mm d’artillerie. Les essais balistiques d’une durée de cinq jours auraient lieu deux fois par mois. Des tirs d’obus allant jusqu’à 35 Km pourrait être effectués sur ce futur site. Selon les groupes qui luttent contre ce projet, SNC-TEC prévoirait tirer plus de 1 500 000 munitions par années sur ce nouveau site d’essais.

Quelques groupes sont déjà mobilisés contre ce projet et se font malmener par la sous-ministre de l’Environnement, qui après avoir constater que les consultations publiques organisées par le COMEX accueillaient beaucoup plus de ´ contre ª que de ´ pour ª, a décidé de donner un délais supplémentaire à SNC-TEC pour convaincre la population du bienfait de leur projet militaire. D’ailleurs, ces derniers ont même avoués avoir donné diverses sommes d’argent à des trappeurs pour qu’ils appuient le projet. Une décision devrait tomber bientôt dans ce dossier, même si le ministre de l’Environnement du Québec a nié connaître l’existence de ce dossier lors d’une consultation publique qui s’est tenue à Gatineau sur le plan de ´ développement durable ª proposé par le gouvernement.

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David Clément

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