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Contre le démocratisme radical et contre les théoricistes aussi (donc contre Meeting et La Sociale aussi)Anonyme, Lunes, Septiembre 26, 2005 - 19:10
Calvaire
(réponse à la critique de Marceau soumis par Dave L. et réponse en général) Notre vivre-et-lutter n’a donc strictement à voir avec le démocratisme radical mais pas plus avec une activité strictement théorique comme celle des gens de Meeting et pas plus avec celle des camarades de La Sociale et leurs alentours (dont Dave L.) qui brillent par leurs contradictions, qui d’un côté affirment la nécessaire communisation et de l’autre n’ont d’activité principale que la diffusion de textes théoriques qu’ils vendent comme n’importe quel produit sur le marché (un marché qui s’appelle Senonevero ou encore les éditions La Sociale et la librairie l’Insoumise). Contrairement à eux, nous ne sommes pas des attentistes et encore moins des théoricistes (des partisans de la théorie sur la théorie sur la théorie…). Nous nous organisons pour vivre et pour lutter sous des modes de gratuité, de partage, de mise en commun, d’amitiés intenses… Nous savons que c’est insuffisant mais il faut des bases pour attaquer/détruire, construire le mouvement de communisation qui ne peut avoir de prolongements que dans des insurrections massives… (amorce d'une réponse à la critique de Marceau soumis par Dave L. http://quebec.indymedia.org/fr/node/22302 et réponse en général ) Le démocratisme radical existe comme tendance affirmant dans son pôle de radicalité de nouvelles luttes sociales qui peuvent allées jusqu’à l’autogestion et l’action directe mais toujours pacifiées par les procédures d’AG, la conciliation des intérêts par le consensus et l’unitarisme. Nous, le nous de position, n’avons rien à foutre avec lui car nous vivons et luttons furieusement sans attendre quoi que ce soit des règles d’un quelconque jeu démocratique : ni démocratie comme gestion faussement représentative ni démocratie directe comme activités politiques régulées par ag, structures qui perdurent, Organisation unitaire qui nie la conflictualité et les différents… De l’affirmation sans compromis de notre existence communisée, nous attaquons les procédures de gestion de nos vies y compris la démocratie directe particulièrement sous sa forme assembléiste. Nous n’avons que faire de passer nos vies à gérer le monde dans la procédure dans de vastes assemblées générales qui mettent en place la pacification des conflits. Notre vie est une attaque constante contre sa formalisation-programmation. Nous ne voulons pas nous autogérer, nous ne voulons pas nous gérer tout simplement. Nous entendons par démocratie directe l’autogestion procédurière de nos misères, le lieu de pacification des conflits, l’espace structurant de rencontres légitimé comme lieu de programmation de la discussion, de la non-vie, de la domination du code sur la vitalité et le dynamisme du mouvement, la tentative de concilier toutes les puissances sociales dans un même mouvement en faisant l’économie de la violence entre tendances dominantes et mouvements de destruction de ces formes de domination... Nous sommes des illégalistes qui brisons les lois et les codes comme tout ce qui régule pour à la fois vivre sans entraves et lutter sans compromis. Nous communisons plus souvent qu’autrement dans l’illégalité et l’informel. Rien à voir avec la démocratie radicale fusse-t-elle celle pensée par Castoriadis à qui nous empruntons parfois certains concepts comme on pille ce dont nous avons besoin et désirons (pillage que nous reproche les gens de La Sociale qui tiennent encore à la propriété de leurs idées, explications seront données si nécessaires). Notre vivre-et-lutter n’a donc strictement à voir avec le démocratisme radical mais pas plus avec une activité strictement théorique comme celle des gens de Meeting et pas plus avec celle des camarades de La Sociale et leurs alentours (dont Dave L.) qui brillent par leurs contradictions, qui d’un côté affirment la nécessaire communisation et de l’autre n’ont d’activité principale que la diffusion de textes théoriques qu’ils vendent comme n’importe quel produit sur le marché (un marché qui s’appelle Senonevero ou encore les éditions La Sociale et la librairie l’Insoumise). Contrairement à eux, nous ne sommes pas des attentistes et encore moins des théoricistes (des partisans de la théorie sur la théorie sur la théorie…). Nous nous organisons pour vivre et pour lutter sous des modes de gratuité, de partage, de mise en commun, d’amitiés intenses… Nous savons que c’est insuffisant mais il faut des bases pour attaquer/détruire, construire le mouvement de communisation qui ne peut avoir de prolongements que dans des insurrections massives… « La prochaine révolution sera communisation de la société, c’est-à-dire sa destruction, sans "période de transition" ni "dictature du prolétariat", destruction des classes et du salariat, de toute forme d’État ou de totalité subsumant les individus... » Communisation - Christian Charrier À moins de vouloir attendre toujours attendre en se soûlant perpétuellement de bières et de beaux discours qui n’engagent à rien et qui surtout relèvent de plus en plus de l’impuissance (malgré leurs allures récurrentes de forts et violents machos prêts à battre et harceler n’importe qui n’importe quand).
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