|
Un débat avec la revue Tikkun sur le Droit au retourAnonyme, Viernes, Septiembre 16, 2005 - 08:32 (Analyses) Un débat avec la revue Tikkun sur le Droit au retour [ entre le Rabbin Michael Lerner (Tikkun) et le Dr Salman Abu Sitta ] Traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier 1 - Michael Lerner (Tikkun) a écrit : Seriez-vous partant pour participer à une table ronde, par téléphone, ou pour nous écrire un article sur le « droit au retour » ? Soyez aimable de me dire si (et éventuellement quand) vous pourriez écrire quelque chose, ou à quel moment, dans le courant de la semaine prochaine, vous seriez disponible pour une conversation téléphonique ? (Veuillez me transmettre votre numéro de téléphone. Merci.) 2 - Abu Sitta a écrit : A cause du décalage horaire et de nos week-ends qui ne correspondent pas, je pense qu'il est préférable que j'écrive quelque chose. Mon article étant appelé à être publié dans un environnement pro-israélien ou pro-sioniste et l'idée, j'imagine, étant d'entendre le point de vue de l' « autre côté », j' - Qui sera invité à participer au débat ? 3 - Michael Lerner a écrit : Si nous procédons comme vous avez l'habitude de le faire, avec des nègres écrivant pour vous, je demanderai probablement à quelqu'un d'autre de lire votre texte à ma place et de me le commenter !. Mais vous ne serez pas le seul « pro-retour ». J'ai demandé à Adi Ophir et à Benny Morris d'intervenir (bien que je ne sache jamais qui va écrire pour de vrai, parce que j'ai l' 4 - Abu Sitta a écrit : Voici ma contribution. Elle fait plus que les 1 600 mots maximum impartis. Citation Contribution à Tikkun, sur le Droit au Retour C'est à l'âge de dix ans que je suis devenu un réfugié. Près d'un million de personnes ont connu un sort identique, en 1948. Leur vie a été brutalement transformée, passant d'un état de quiétude à un état de totale destitution : Tout ceci, et bien plus encore, est inscrit de manière indélébile dans mon esprit. Et dans l'esprit de mes enfants. Et pourtant, mon plus grand traumatisme, ce n'est pas cela. Mon expérience de l'expulsion est relativement bénigne, comparée aux milliers de personnes qui ont connu toutes ces horreurs. Mon plus grand traumatisme réside en ce que mon âme d' *** Pour les Palestiniens, le droit au retour est sacré, légal et applicable. C' Le droit au retour est légitime, car il est consacré par le droit international et la Déclaration universelle des droits de l'homme. Il est protégé par l'inviolabilité de la propriété privée, qui ne saurait être abolie ni par l'occupation, ni par une souveraineté étrangère, ni par le temps écoulé. Aucun sophisme juridique ne saurait saper ce droit. Enfin, je soutiens la thèse que le retour est réalisable. Et même si tel n' *** Les réfugiés peuvent-ils rentrer chez eux sans causer un exode à l'envers ? La zone A dispose d'une superficie de 1 628 km2 et la population est de plus de 3 millions de juifs, soit environ 70 % des juifs. C'est à peu près équivalent, en superficie - et cela correspond largement - aux terres que les juifs ont achetées ou acquises sous la protection britannique, en 1948. La zone B a une population mixte. Elle recouvre 6 % d'Israël, et elle est un peu inférieure aux terres des Palestiniens restés en Israël. 10 % des juifs y vivent. Ainsi, en résumé très rapide, 78 % des juifs vivent sur 14 % du territoire israélien. Reste la zone C, qui représente 86 % de la superficie d'Israël. Cette zone correspond très largement aux terres et aux maisons des réfugiés palestiniens. Qui y habite, de nos jours ? Mis à part les Palestiniens restés en Israël, la majorité des juifs de cette zone C vivent dans des villes originairement palestiniennes et désormais mixtes, ainsi que dans quelques villes nouvelles. La taille moyenne d'une ville nouvelle dans la zone C est comparable à celle d'un camp de réfugié. Si le camp de Jabalya était une ville en Israël, il se situerait parmi les 8 % des centres urbains israéliens les plus importants en terme de nombre d'habitants. Qui, dès lors, contrôle la vaste étendue de terres palestiniennes, dans la zone C ? Seulement 160 000 juifs ruraux, qui exploitent les terres et l' Les réfugiés de la bande de Gaza vivent entassés les uns sur les autres : la densité atteint 4 200 personnes au km2. Imaginez que vous êtes un de ces réfugiés : vous regardez, au-delà des fils de fer barbelés, votre terre, du côté israélien, et vous la voyez pratiquement vide, avec une densité de 5 personnes / km2 (soit une densité presque mille fois moins importante qu'à Gaza !). Si c'était vous, que penseriez-vous ? Vous seriez apaisé ? Vous seriez content ? Ce contraste saisissant est la cause de toute la souffrance. Rien ne peut l'effacer, sinon le retour des réfugiés. Que font ces juifs ruraux ? On nous dit qu'ils cultivent les terres De plus, si les 760 000 réfugiés enregistrés à Gaza étaient autorisés à rentrer chez eux dans le sud [d'Israël], aujourd'hui largement vide, ils pourraient retourner dans leurs villages mêmes, tandis que la majorité juive, dans le centre d'Israël (zone A) ne connaîtrait qu'une diminution de Autre fait choquant : le nombre d'immigrants russes, qui prétendent être juifs, est presque identique au nombre des réfugiés du Liban et de Gaza pris ensemble. Ces réfugiés se voient dénier le droit de rentrer chez eux, et pendant ce temps les immigrants russes leur volent leurs villages, leurs maisons et leurs terres. Voilà un sort fait à la soi-disant « impossibilité » physique du retour des réfugiés. L'inoccupation des terres palestiniennes en Israël est tellement problématique pour ce pays qu'il s'efforce de trouver des gens qui accepteraient d'aller y vivre. Ce sont Sharon et Eitan en personne qui ont lancé un programme, en 1997, consistant à vendre les terres appartenant légalement à des réfugiés à des agents immobiliers afin d'y construire des appartements que pourront acheter des juifs américains ou australiens, sans que ces juifs soient considérés citoyens israéliens. Des kibbutzniks qui louaient ces terres à l'Hypothèque des Biens des Absents (lire : des Réfugiés palestiniens.) ont reçu une « compensation » atteignant jusqu'à 25 % du prix de la vente. Ces dispositions illégales, consistant à vendre des terres hypothéquées, ont amené l'ONU à prendre des résolutions affirmant le droit des réfugiés à percevoir le montant de l'arriéré de la location de leurs propriétés au titre des cinquante années écoulées, et exhortant tous les pays à communiquer à l'ONU tous les documents et toutes les informations qu'ils sont susceptibles de détenir, concernant les propriétés des réfugiés. On dit aussi, souvent, que les Israéliens s'opposent au retour des réfugiés de peur que ce retour n'altère le caractère juif de l'Etat (d'Israël). Qu' Tout d'abord, quelle est la signification légale de l'expression « caractère juif » ? D'après un célèbre juriste, Mallison : « Le 'caractère juif' n'est en réalité qu'un euphémisme dissimulant les statuts discriminatoires prévalant en Israël, Etat qui viole le droit humanitaire. L'ONU n'est pas plus tenu de pérenniser le sionisme en Israël qu'il ne l'est de pérenniser l 'apartheid en Afrique du Sud ». En mars 2000, les rapports des Comités découlant de la charte de l'ONU, tels celui des Droits de l'Homme, de l' Si ce qui est signifié est un caractère juif, du point de vue social, cette notion est, à l'évidence, absurde. Il n'y a pas grand-chose de commun entre un juif de Brooklyn et un juif éthiopien, ou encore entre un Russe qui se prétend juif et un juif marocain. Le gouffre qui sépare les ashkénazes et les haredim ne saurait en aucun cas être comblé ! Les séfarades (mizrahim) sont relégués dans les échelons inférieurs de l'échelle sociale israélienne. Si par « caractère juif » on entend viser la supériorité numérique des juifs, il faut reconsidérer cette impression. Les Palestiniens qui sont restés chez eux représentent aujourd'hui 26 % de tous les juifs. Comment Israël pourrait-il ignorer leur présence ? Israël planifie-t-il une nouvelle épuration ethnique à grande échelle ? C'est fort improbable. Ces Palestiniens sont en Israël pour y rester, et leur population est appelée à s'accroître. En 2010, les Palestiniens d'Israël représenteront 35 % des juifs, et ils seront à parité avec eux au plus tard en 2050, et bien avant cette date si l'immigration (juive) continue à se tarir. Par conséquent, quelqu'un peut-il m'expliquer à quoi peut bien servir la poursuite d'un objectif illusoire, pendant que des gens innocents attendent, dans les camps de réfugiés ? Si ce qui est visé par l'expression 'caractère juif' est l'aspect religieux, qui dit que ce 'caractère juif' soit en quoi que ce soit menacé ? Durant un millénaire, les juifs n'ont pas trouvé de meilleur havre de paix où pratiquer librement leur religion que le monde arabe. On ne peut que conclure, par conséquent, que le cliché du 'caractère juif' Mais les Israéliens doivent regarder en face la Nakba, l'holocauste palestinien, et ses conséquences. Ils doivent déchirer le voile de leur amnésie collective au sujet des Palestiniens, abandonner la notion fallacieuse qui voudrait qu'ils auraient débarqué dans un pays inhabité, qu' Fin de citation 5 - Michael Lerner a écrit : Je ne vois pas précisément de qui est cet article. Pouvez-vous m'envoyer une courte biographie, pour l'accompagner ? Je ne sais pas si nous allons le publier, ou non : votre article est très dur, et ne reconnaît pas le fait que les juifs sont venus en Israël en tant que réfugiés et que, alors qu'ils étaient sans abri et qu'il y avait assez de terres à partager, les Palestiniens ont essayé de les maintenir à l'écart et ne voulaient pas partager la terre avec eux. Sans la reconnaissance de ces faits, l'article semble de nature à renforcer les positions de la droite israélienne, car il semble tout à fait indisposé à reconnaître quoi que ce soit de légitime dans les revendications juives. Bien entendu, c'est peut-être là une description fidèle de la manière dont beaucoup de Palestiniens perçoivent la situation, mais cela n'aide pas vraiment à faire avancer les choses vers une résolution du conflit. Aussi, je ne sais vraiment pas quoi faire. Mais, au cas où, je vous remercie de bien vouloir de signer votre article et d'y adjoindre une brève biographie de son auteur. 6 - Salman Abu Sitta a écrit : - une courte biographie : Normalement, mes lettres sont adressées et signées. Mais j'ai suivi votre exemple, consistant à ne répondre que sur le contenu, d'où la confusion. Dr. Salman Abu Sitta, - mon article est « dur » : Je ne vois pas très bien ce que vous voulez signifier par cette qualification ? Si vous visez la description que j'ai faite du traitement infligé aux Palestiniens, c'est l'adjectif qui convient. Chaque mot, dans mon article, peut être corroboré par des dizaines de réfugiés. Si vous faites allusion à mes recherches sur la démographie, le 'caractère juif', etc., je n'ai jamais entendu quiconque contester les faits, bien que cette étude ait été lue à la Conférence Annuelle des Anthropologues Israéliens, à Jérusalem, en mai 2000, et publiée par le quotidien Ha'aretz le 23 juillet 2000 [uniquement dans l'édition hébraïque]. - « les juifs sont des réfugiés, eux aussi ». « Les Palestiniens ont refusé de partager les terres » : Cela, c'est vous qui le dites, et depuis longtemps (Tikkun, p. 46, vol. 4, n° 5). Vous ajoutez que « la collision entre deux nationalismes a directement conduit à la création du problème des réfugiés arabes ». La preuve accablante, constituée de milliers de témoignages de réfugiés, aujourd'hui corroborés par les archives israéliennes, britanniques et américaines tombées dans le domaine public, donnent un tableau différent, et - ô combien - parlant. Elle montre, sans ambiguïté, un profil de campagne déterminée, extrêmement bien planifiée et constante (elle se poursuit encore - publier ou pas publier, telle est la question. : Je ne vais pas me chamailler avec un éditeur, n'est-ce pas ? Si vous ne publiez pas mon article, peu importe : d'autres que vous le feront. Mais je pensais que l'idée, c'était d'informer en particulier les juifs américains ? - (mon article) va 'renforcer la droite israélienne'. : De qui s'agit-il ? Du criminel de guerre Sharon ? Des colons fanatiques venus de Brooklyn ? Des terroristes proférant « Tuez les Arabes ! » - ceux qui veulent faire sauter la Mosquée Al-Aqça au risque de susciter la colère d'un milliard de musulmans ? Ceux qui ont perpétré les massacres de Deir Yassine, de Tantoura et les trente-trois autres, rien que pour l'année 1948 ? L'endroit indiqué pour s'occuper de ces gens-là, c'est soit la Commission de la Vérité et de la Réconciliation, soit le Tribunal Pénal International. 7 - Michael Lerner a écrit : J'ai du mal à saisir la stratégie sous-jacente des gens qui pensent comme vous. Je pense que le peuple palestinien devrait mettre sur pied un mouvement entièrement voué à la non-violence, et avec des buts atteignables (un Etat palestiniens sur presque toute la Cisjordanie et presque toute la bande de Gaza, avec le démantèlement des colonies et aucune présence militaire israélienne). C'est réalisable, et cela devrait comporter une aide massive permettant aux Palestiniens de se réinstaller en Cisjordanie, afin que des millions (de réfugiés palestiniens) puissent revenir vivre dans l' En ce qui concerne l'article, j'ai dépassé la 'deadline' de mars, si bien que je devrai désormais repousser la publication à la nouvelle livraison de notre revue. Je pense que ce que j'aimerais faire, c'est ceci : organiser une table ronde (au téléphone) avec des Palestiniens et des juifs pacifistes. Il y aurait, peut-être six ou sept participants, et nous enregistrerons la discussion. Seriez-vous d'accord pour participer à un tel débat, qui serait ensuite mis en forme et publié dans notre revue ? Au fait, connaissez-vous quelqu'un d'autre que vous puissiez nous recommander chaudement, pour y participer ? Je veux que votre point de vue soit entendu. Mais sachant combien de juifs, en Amérique, aujourd'hui, voient en moi un juif haineux de lui-même et cinglé, qui n'est en réalité (d'après eux) qu'un chantre des Palestiniens, et même en reconnaissant que moi non plus, je ne comprends pas la perspective qui insiste sur le retour en Israël (à moins qu'il ne s'agisse des gens qui ont renoncé à toute réalité et qui, de ce fait, nourrissent le fantasme de détruire carrément l'Etat juif ?), je n'imagine que trop bien comment d'aucuns, que je considère extrémistes, vont réagir. Reste que mon objectif est de dresser un panorama honnête et précis de la situation, et c' 8 - Abu Sitta a écrit : Cher Rabbin lerner, Vous avez un problème pour comprendre ma / notre vision stratégique. Vous formulez l'avis que notre stratégie, pour recouvrer nos droits, devrait présenter deux qualités : a) la non violence ; b) la faisabilité. Je pense que vous feriez mieux d'adresser ces conseils éclairés au mouvement sioniste. Voici pourquoi : (a) la non-violence : La première milice armée (en Palestine) a été organisée par Trumpeldor, dans les années 1920 ; elle fut suivie par les gangs Haganah, Irgun et Stern. Cela vous surprend-il d'apprendre que les sionistes / Israéliens n'ont jamais fait l'expérience de la guerre chez eux ? Qu'ils n'ont jamais eu des villages entiers détruits, comme les Palestiniens, qu'ils n'ont jamais eu des quartiers entiers de leurs villes détruits, comme à Beyrouth et à Suez, qu'ils n'ont jamais eu leur eau et leur électricité coupées, ni leurs voies de chemin de fer arrachées, comme dans bien des endroits, en Palestine, qu' Certes, il y a eu quelques minables tentatives de laisser tomber quelques bombes erratiques sur Tel Aviv (par l'Egypte,en 1948, par Saddam Hussein, en 1991). Certes, il y a la peur, qui étreint les Israéliens. Mais c'est une maladie chronique, chez les juifs. Les agissements d'Israël ressemblent à celui de ces gens qui commettent un crime bien réel, au motif que leur victime aurait pu (on ne sait jamais ?.), un jour, leur faire du mal. Non, Rabbin : pour prêcher, en quelque sorte, vous vous trompez de synagogue ! S'il vous plaît, adressez ce sermon à ceux qui en ont besoin. (Au fait, je n'ai jamais prôné la violence. Où avez-vous vu ça ? Je pense que la puissance morale, en particulier avec le sursaut actuel de défense des droits de l'homme et les communications que permet la technologie, représente le soutien le plus important que les Palestiniens reçoivent, b) des buts atteignables : Si Herzl vous entendait, il éclaterait de rire ! Imaginez des juifs, réunis dans un hôtel de Bâle, en 1897, projetant d'expulser des millions de personnes et d'occuper cinq pays. Est-ce réalisable ? Imaginez Ben Gourion plaidant devant la commission Peel, en 1967, et demandant qu'on lui cède un quartier de Tel-Aviv appartenant à la Palestine, tandis qu'il ambitionne de conquérir toute la Palestine, comme il l'avait déjà déclaré à la conférence de Baltimore [je pense qu'il s'agit d'une erreur de l'auteur, en fait, il s' Vous demandez : peuvent-ils vaincre Israël, militairement ? Je n'en sais rien, et je ne pense pas que ce soit là le principal problème. - En dépit de multiples tentatives visant à les détruire, les Palestiniens sont toujours là. ; - Aucun être humain n'acceptera jamais moins que ses droits humains fondamentaux, qui incluent le droit à retourner chez soi. Vous pouvez marchander sur d'autres niveaux de droits, secondaires - politiques, économiques ou culturels - mais pas sur quelque chose d'aussi fondamental. - Comment voulez-vous que les réfugiés acceptent leur sort et restent en exil, alors même qu'ils voient un million de Russes (avec très peu de liens avec la terre de Palestine, quand ces liens existent.) venir s'installer sur leurs terres et vivre dans leurs maisons ? Comment un quelconque Israélien se respectant lui-même accepterait-il de vivre dans une maison ou sur une terre volées à leur propriétaire ? Les réfugiés voient dans chaque Israélien qui vit, volontairement, dans leur maison et sur leur terre, leur déniant le droit d'y retourner, un ennemi, jusqu'à ce qu'il cesse de se comporter ainsi. - Ainsi, c'est aux Israéliens qu'il faudrait donner le conseil de renoncer à la violence et de chercher à atteindre des buts atteignables. Ceci signifie que les Israéliens ne peuvent continuer à détruire les Palestiniens et à leur dénier leurs droits humains. Le « mur de fer » de Jabotinsky a apporté le sang et le feu, mais il n'apportera jamais une paix durable. Les juifs n' - l'article repoussé au numéro de mars : 1/ Soit vous publiez mon article avec les contributions d'autres auteurs. J' 9 - Michael Lerner a écrit : Peut-être devrions-nous nous orienter vers un débat et le publier sur le site ouèbe de Tikkun ? Dans ce cas, peut-être pourriez-vous utilement mettre en forme ce que nous avons dit, l'un et l'autre, jusqu'ici, dans un ordre quelque peu logique, afin d'en faire quelque chose de lisible ? Après quoi, je répondrai à vos dernières contributions. Michael |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|