En effet, le citoyen-militant est l'ultime stade de développement du réformiste dans la société capitaliste. Il est en fait l"'avant garde" révolutionnaire, il s'auto-proclame la solution "humanisante" au capitalisme sauvage, il est le visage humain du système du capital. En fait, les citoyens et citoyennes qui disent se battre pour le bien commun se mettent plutôt sous les feux de la rampe pour se faire du capital politique, il aiment parler dans les médias au nom du supposé mouvement citoyen, ils veulent passer à l'histoire et être reconnus comme des personnages important dans la société. Dans les manifs on les voit organiser des services d'ordre pour policer les contestataires, on les aperçoit tenter d'empêcher les militants plus radicaux de faire des actes plus directs et significatifs, on les entend condamner les actes dit de violence et ils se dissocent de toute action symbolique visant les symboles du capital et de la marchandise. ils tiennent au concept de propriété privée, travail salarié, état centralisateur, etc. Ils veulent seulement avoir une place dans cette mascarade, un poste dans l,édifice du pouvoir. Ils sont en fait un frein à la radicalisation des luttes et représentent la complaisance militante face à l'exploitation, l'avachissement de la volonté, ils nient le probl`me prolétaire, etc. Pour toutes ces raisons, il faut rester vigilant face ;a l'expansion du mouvement citoyenniste (pensant à l'émergence de l'option citoyenne par exemple) et ne pas croire que c'est la seule option pour agir contre le système capitaliste qui nous oppresse jour après jour. Le citoyennisme n'est pas la solution à nos problèmes, il fait parti du problème.