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Urgent !!

Anonyme, Miércoles, Julio 20, 2005 - 02:05

Urgent !! Tous les yeux sur le retrait de Gaza
Par Uri Davis, Ilan Pappé et Tamar Yaron

18-07-2005.
Nous pensons que le principal motif non spécifié de la détermination du gouvernement de l'état d'Israël pour faire sortir les colons juifs du bloc de colonies de Qatif (Katif) de la bande de Gaza pourrait être de les mettre à l'abri quand le gouvernement et les militaires israéliens déclencheront probablement une attaque massive et intensive sur environ un million et demi de Palestiniens dans la Bande de Gaza, dont à peu près la moitié sont des réfugiés palestiniens de 1948.

Ce qui peut survenir après l'évacuation des colons juifs de la bande de Gaza

Une alerte en provenance d'Israël
Nous estimons qu'il est urgent et nécessaire de donner l'alarme sur ce que pourrait se passer pendant et après l'évacuation des colons juifs de la bande de Gaza occupée par Israël en 1967, au cas où l'évacuation serait mise en application.

Nous avions retardé la publication et la diffusion de ce rapport, en attendant des feedbacks supplémentaires de nos pairs.

La publication dans Ha'aretz (22 juin 2005) de déclarations citées par le Général Eival Giladi (réservistes), responsable de l'équipe de coordination et de stratégie du bureau du premier ministre, nous a motivés à ne pas en retarder sa publication ainsi que sa diffusion.

Confirmant nos pires craintes, le Général Eival Giladi (réservistes) est allé annoncer aux journaux et à la télévision que "Israël agira de façon très déterminée afin d'empêcher des attaques terroristes et les tirs des (militants) pendant que le retrait sera effectué" et que "si une réponse ponctuelle s'avère insuffisante, nous pourrions devoir utiliser des armes qui causeraient d'importants dégâts collatéraux, dont des hélicoptères et des avions, avec un danger élevé pour les personnes des environs."

Nous pensons que le principal motif non spécifié de la détermination du gouvernement de l'état d'Israël pour faire sortir les colons juifs du bloc de colonies de Qatif (Katif) de la bande de Gaza pourrait être de les mettre à l'abri quand le gouvernement et les militaires israéliens déclencheront probablement une attaque massive et intensive sur environ un million et demi de Palestiniens dans la Bande de Gaza, dont à peu près la moitié sont des réfugiés palestiniens de 1948.

Le scénario pourrait être semblable à ce qui s'est déjà produit par le passé - une stratégie qu'Ariel Sharon a utilisé à de nombreuses reprises dans sa carrière militaire - c.-à-d., utiliser la provocation afin de lancer des attaques massives.

D'après ce modèle, nous croyons que le premier ministre Ariel Sharon et le ministre de la Défense Shaul Mofaz envisagent d'utiliser la provocation pour des attaques odieuses dans un proche avenir sur environ un million et demi de Palestiniens dans la Bande de Gaza : une combinaison possible de terrorisme d'Etat intensif et d'assassinats massifs.

L'armée israélienne ne fera pas prendre de risque d'accidents à ses soldats qui seraient impliqués dans l'utilisation des troupes terrestres à grande échelle dans la bande de Gaza.

Avec le Général Dan Halutz comme Chef d'Etat-Major, ils n'en ont pas besoin.

C'était le Général Dan Halutz, en sa qualité de commandant de l'Armée de l'Air israélienne, qui a autorisé le bombardement d'un quartier civil de la ville de Gaza avec une bombe pesant une tonne, et est ensuite allé dire qu'il dormait bien et que la seule chose qu'il ressentait en laissant tomber une bombe était une légère secousse de l'avion.

Les initiateurs de cette alerte ont été actifs depuis de nombreuses décennies dans la défense des droits de l'homme à l'intérieur de l'Etat d'Israël et au-delà.

Nous n'avons pas la preuve théorique pour appuyer notre impression, mais étant donné les précédents comportements, les tendances idéologiques et le retournement actuel des médias initié par le gouvernement et l'armée israéliens, nous pensons que les projets de l'Etat d'Israël sont clairs et nous suggérons que notre flair entraîné sur des sujets concernant la défense des droits de l'homme a été plus souvent correct que l'inverse.

Nous conseillons vivement à tous ceux qui partagent l'inquiétude ci-dessus d'ajouter leurs noms aux nôtres et de diffuser d'urgence cette alerte aussi largement que possible.

Faire circuler et publier ce texte peuvent constituer un élément significatif pour décourager le gouvernement israélien, ainsi que protéger la population palestinienne dans la bande de Gaza contre cette catastrophe très possible et contribuer alors à empêcher d'autres crimes de guerre de se produire.
S'il vous plait, signez, diffusez et publiez cette alerte sans délai !
S'il vous plait, informez Tamar Yaron de votre signature à : tiya...@hazorea.org.il
Nous apprécierions également d'être informés si l'alerte était publiée dans tout média et/ou si elle était envoyée à une liste de diffusion

Uri Davis, Sakhnin : urid...@actcom.co.il
Ilan Pappe, Tiv'on, pap...@poli.haifa.ac.il
et Tamar Yaron, Kibbutz Hazorea, tiya...@hazorea.org.il

L’ANP aurait réussi à empêcher l’offensive israélienne contre Gaza
Une délégation égyptienne à Gaza à propos du retrait

IPC+agences

publié le lundi 18 juillet 2005.

Eviter une grande offensive israélienne contre la Bande de Gaza

le porte-parole du ministère palestinien de l’Intérieur a indiqué que l’Autorité Nationale Palestinienne (ANP) menait des efforts pour éviter une grande offensive israélienne dans la bande de Gaza. Ces efforts diplomatiques palestiniens ont réussi en principe à empêcher une opération militaire israélienne dans la bande de Gaza, a-t-il affirmé, ajoutant toutefois que les démarches palestiniennes n’avaient pas pu éviter une opération israélienne en Cisjordanie. "L’Autorité palestinienne condamne énergiquement l’agression israélienne à Naplouse qui avait pour but de saboter tous les efforts visant à ramener la situation au calme", a-t-il assuré.

Le Hamas a pour sa part accusé Israël de faire "exploser la trêve", notamment après les dernières agressions contre les citoyens palestiniens dans la bande de Gaza et la Cisjordanie. Le mouvement islamique de la résistance, Hamas, a affirmé dimanche soir qu’il continuait à être lié à la trêve des attaques anti-israéliennes conclue en mars au Caire, tout en revendiquant son droit à la "représailles" contre les agressions israéliennes.

"Nous confirmons que nous continuons à être liés aux arrangements sur une accalmie conditionnelle conclus au Caire, mais nous revendiquons le droit de nous venger en cas d’attaques agressives (d’Israël)", a affirmé Saïd Syam, un dirigeant du Hamas à l’issue d’une rencontre à Gaza avec une délégation égyptienne. Assurant : "Si Israël cesse ses agressions, nous n’exercerons plus notre représailles tout en continuant à résister ".

M. Syam a par ailleurs estimé "prématurée" une rencontre avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Avant cela, "nous voulons que l’Autorité palestinienne fasse pression sur Israël pour qu’il cesse ses agressions", a-t-il dit.

http://www.jpost.com/servlet/Satellite?pagename=JPost/JPArticle/ShowFull

&cid=1121482143572&p=1101615860782

Jerusalem Post, 17 juillet 2005

Gaza : une mini-intifada contre l'Autorité palestinienne?

par Khaled Abu Toameh

Bien que l'Autorité palestinienne (AP) et le Hamas aient semblé proches d'un accord samedi soir , accord pour mettre fin aux heurts sanglants entre leurs partisans, un certain nombre de Palestiniens pensent que les événements de ce week-end dans la bande de Gaza sont le signe d'une "mini-intifada" contre l'AP.

Au cours de scènes qui rappellent les confrontations avec Tsahal, des centaines de civils sont descendus vendredi matin dans la rue dans les quartiers de Sabra et de Zeitoun pour affronter les policiers palestiniens à la recherche de miliciens du Hamas. Ces deux quartiers sont connus pour être des bastions du Hamas, où les forces de sécurité palestiniennes hésitent souvent à opérer.

Les scènes qui montrent des enfants grimpés sur des véhicules de police en feu ou se frayant un chemin parmi les débris d'un commissariat à moitié détruit semblent provenir directement de reportages d'Al-Jazira depuis Bagdad ou Falouja.

Ce qui est clair, à partir des informations en provenance de Gaza, c'est que le Hamas n'est pas seul à affronter l'AP. Des hommes armés appartenant à d'autres milices, dont certains activistes débandés du Fatah, semblent avoir participé aux batailles de rues contre la police de l'AP.

Autre signe d'un mécontentement croissant à l'égard de l'AP, au moins douze groupes ont ajouté leur voix à un tract du Hamas qui exige la démission du ministre de l'Intérieur palestinien Nasser Youssef, l'homme derrière la politique du gant de fer contre les responsables des tirs de roquettes sur Israël.

Des journalistes palestiniens à Gaza ont noté que de nombreux policiers impliqués dans les heurts portaient un masque sur le visage, signe soit qu'ils craignaient des actes de vengeance, soit qu'ils avaient honte de ce qu'ils faisaient. Certains responsables et officiers de la sécurité palestinienne auraient défié Nasser Youssef en refusant de participer à la

chasse aux militants du Hamas.

La tension entre le Hamas et l'AP croît depuis les succès du mouvement islamiste aux dernières élections municipales. Miné par la corruption et les dissensions, le Fatah, parti de Mahmoud Abbas, n'a pas encore surmonté ces victoires du Hamas. Récemment, des militants du Fatah ont couvert de peinture noire les murs de mairies de la bande de Gaza contrôlées par le

Hamas, ce qui répondait au même acte de partisans du Hamas, mais avec de la peinture verte (le vert est le symbole du Hamas).

Ni le Hamas ni Mahmoud Abbas n'ont intérêt à une confrontation totale dans la bande de Gaza, où le mouvement islamiste jouit d'un très large soutien populaire. Le Hamas ne veut pas être tenu pour responsable d'avoir déclenché une "guerre civile, et Mahmoud Abbas n'a pas envie d'être perçu comme celui qui accomplit le "sale boulot" à la place d'Israël et des Etats-Unis.

Six mois après son élection, Abbas n'a pas vraiment tenu ses promesses. Les sondages montrent que la plupart des Palestiniens sont plus mécontents que jamais sous la nouvelle administration, en particulier par rapport à l'état

d'anarchie qui s'est installé dans les zones contrôlées par l'AP.

Paradoxalement, il est possible qu'une opération militaire israélienne dans la bande de Gaza fournisse à Mahmoud Abbas une sorte de répit et rallie sous son leadership une majorité de Palestiniens, y compris les partisans du Hamas

Abbas est-il assez fort pour convaincre le Hamas et le Djihad de cesser le feu ? Une personne, au moins, espère que la réponse sera négative : Ariel Sharon.

Alors, où est le cessez-le-feu ? Le Hamas et le Djihad islamique vont-ils torpiller le retrait de Gaza ? Où en est Mahmoud Abbas ?

En général, on déclare un cessez-le-feu dans un de ces trois cas :
quand une des parties arrive à soumettre l’autre ;
quand une troisième partie l’impose aux deux belligérants ;
quand les deux parties sont fatiguées.

Dans notre cas, aucun des deux côtés n’a réussi à vaincre l’autre. L’armée israélienne n’a pas hissé le drapeau blanc, ni les Palestiniens.

Le cessez-le-feu n’a pas été imposé de l’extérieur. Les Américains ont bien exercé une faible pression et les Egyptiens ont également essayé de faire sentir leur présence. Mais il n’y a pas eu de véritable pression extérieure.

Ce qui s’est passé, c’est que les deux parties sont fatiguées. Le combat est arrivé à un point d’arrêt, une sorte d’impasse, et cette situation aurait pu continuer longtemps, n’apportant rien de bon à personne. Les Palestiniens ont beaucoup souffert, mais leur souffrance ne les a pas conduits à capituler. L’armée israélienne n’a pas trouvé de réponse aux obus de mortier et aux fusées Qassam qui continuaient d’angoisser les habitants des villes israéliennes voisines mais cela ne suffit pas pour une victoire militaire. La fatigue a conduit au cessez-le-feu.

Mais ce cessez-le-feu était fragile dès le début. D’abord, parce qu’il n’était pas mutuel, accepté officiellement par les deux parties. On ne l’a même jamais appelé « cessez-le-feu », pour ne pas dire « armistice » (hudna en arabe). On l’a appelé « calme » (tahidiya en arabe). L’Autorité nationale palestinienne est parvenue à un accord avec les factions armées palestiniennes pour qu’elles cessent le feu, et Sharon a fait savoir, par le biais d’intermédiaires, qu’en retour il s’abstiendrait de tirer.

C’est une base bien pauvre pour un cessez-le-feu. L’accord tacite ne définissait pas exactement ce que chaque côté allait cesser de faire. Etant donné que chaque partie se réserve le droit de « répondre » si l’autre côté fait quelque chose qui, à son avis, contrevient au cessez-le-feu, et qu’il n’y a pas d’arbitre ni de mécanisme d’arbitrage, la situation peut dégénérer à tout moment.

Dans la bande de Gaza, l’armée israélienne n’a pas vraiment arrêté les « assassinats ciblés » ni les incursions, mais en Cisjordanie elle a intensifié sa campagne agressive contre les Palestiniens. Le mur, qui signifie misère et pauvreté pour des dizaines de milliers de familles palestiniennes et qui saisit les terres de dizaines de villages, se construit à un rythme accéléré. A Jérusalem, le mur, qui blesse à vif la population palestinienne, est sur le point d’être achevé. Les forces de sécurité ouvrent le feu sur les Palestiniens (et les militants pacifistes israéliens) qui manifestent contre le mur, en en tuant quelques-uns et en en blessant d’autres, avec de nombreuses arrestations.

En même temps, l’armée israélienne est en action dans toute la Cisjordanie. Des unités de l’armée lancent des incursions jour et nuit, mènent des recherches, arrêtent ou tuent des personnes « recherchées ».

Est-ce une violation du cessez-le feu ? Pas du tout, affirment les gens de Sharon. Selon eux, le cessez-le-feu ne s’applique qu’à la bande de Gaza. Les Palestiniens, de leur côté, voient en cela une nouvelle tentative pour séparer la Cisjordanie de la bande de Gaza, inhérente au « plan de désengagement » de Sharon. Ils s’y opposent, bien sûr, de toute leur force. Et d’ailleurs l’accord d’Oslo, qui a été signé et reconnu par la communauté internationale, établit explicitement que la Cisjordanie et la bande de Gaza constituent une seule et même entité territoriale.

Alors qui viole le cessez-le-feu ? Puisque l’« accord tacite » n’est pas écrit et n’entre pas dans les détails, on ne peut pas répondre à cette question. Chaque partie prétend que l’autre est celui qui viole et qu’elle ne fait que riposter.

Alors, où en sont le Hamas et le Djihad islamique ? Ils veulent, évidemment, présenter le retrait d’Israël de la bande de Gaza et l’évacuation des colonies comme leur victoire, de la même façon que le retrait d’Israël du Liban a été la victoire du Hezbollah. Aussi le lancement d’obus de mortiers et de missiles Qassam s’est-il intensifié à partir du moment où Sharon a décrété le bouclage des colonies cette semaine, transformant le désengagement à venir en une certitude virtuelle.

L’affirmation n’est pas entièrement infondée. Un enfant peut comprendre que Sharon ne se retirerait pas de la bande de Gaza s’il pouvait s’y installer confortablement. Une des raisons de la décision de Sharon de se retirer est que garder Gaza et défendre les colonies est trop coûteux pour l’armée et les pour finances israéliennes.

Les fanfaronnades de nos hommes politiques et de nos généraux à propos de l’énorme succès de l’armée israélienne dans sa lutte contre le terrorisme - comme si la réduction drastique des attaques palestiniennes n’était pas le résultat d’un cessez-le-feu mais un énorme succès militaire - ont provoqué les organisations palestiniennes et les ont incitées à vouloir prouver le contraire.

Mais la principale raison du Hamas est de nature intérieure. L’organisation veut transformer les succès sur le terrain en capital politique. A cette fin, elle veut prouver que l’Autorité ne peut tout simplement pas fonctionner sans elle. Cela mis à part, le Hamas, comme d’habitude, est entraîné malgré lui par le Djihad islamique plus extrémiste (comme l’Irgoun, à son époque, était entraîné par le groupe Stern). Un obus de mortier qui tue un Israélien vise en réalité Mahmoud Abbas.

Et que fait Abbas ? Aucune direction ne peut fonctionner quand sa politique est contrariée par des groupes armés. Quand Mahmoud Abbas accepte les obligations internationales et que les groupes armés les violent sur le terrain, il est clair qu’il n’y a aucune direction palestinienne qui puisse mener une politique cohérente. C’est dramatique pour le peuple palestinien.

Il ne fait pas de doute que les Palestiniens ont intérêt à rester tranquilles pendant le retrait israélien. Malgré ce qui se passe en Cisjordanie et en dépit des défauts du « plan de désengagement », il vaut mieux pour les Palestiniens permettre à Sharon de démanteler les colonies et de vaincre la contre-attaque des colons - ne serait-ce que parce que l’évacuation de Goush Katif constitue un précédent important. C’est vraiment Sharon lui-même qui a intérêt à ce que le retrait soit accompagné d’un maximum de grabuge qui montrerait combien ce retrait est difficile ; et c’est évidemment vrai aussi pour les colons eux-mêmes.

Les actions actuelles du Hamas et du Djihad jouent par conséquent en faveur des colons. Cela montre de nouveau qu’il y a une sorte de coopération involontaire entre les nationalistes fondamentalistes religieux des deux bords. Abbas est-il assez fort pour convaincre le Hamas et le Djihad de cesser le feu ? Une personne, au moins, espère que la réponse sera négative : Ariel Sharon.

A partir du moment où Abbas a été démocratiquement élu, Sharon a travaillé avec habileté et persévérance à l’éliminer. C’est important à ses yeux parce que George Bush a commencé à se rapprocher du nouveau dirigeant palestinien. Le renforcement d’Abbas augmenterait la pression sur Sharon pour qu’il mette fin à l’occupation de la Cisjordanie. Donc, pour Sharon, « Silence is Filth » [1], pour rappeler les paroles d’une hymne écrit il y a quelque 80 ans par Vladimir Jabotinsky, qui a fondé le prédécesseur du parti du Likoud.

Cela explique pourquoi Sharon humilie sans cesse Abbas en public, pourquoi il ne lui a pas permis même le plus modeste succès politique, pourquoi ses porte-parole déclarent sans arrêt qu’Abbas est « faible » qu’il n’est « pas un dirigeant », qu’il est « incapable de détruire l’infrastructure terroriste ».

Un jour, Sharon a décrit Abbas comme un « coq déplumé ». C’est une prédiction qui se réalise. Quand Abbas ne peut montrer aux Palestiniens aucun succès politique, aucun soulagement de leurs conditions de vie, aucune libération de prisonnier important, pas d’arrêt de la construction du mur qui les étrangle, leur confiance en lui diminue d’heure en heure.

J’espère que, malgré tout, le cessez-le-feu tiendra. J’ai confiance dans le bon sens des Palestiniens, qui comprendront où est leur intérêt national aujourd’hui. Je crois qu’après le retrait de Gaza arrivera une occasion historique pour un grand pas vers la fin de l’occupation et l’avènement d’une paix israélo-palestinienne durable.

Mais probablement, en ce moment même, un colon, quelque part, est en train de prier pour qu’un obus de mortier tombe sur un jardin d’enfants israélien surpeuplé et mette fin au retrait - parce que pour les colons aussi « Silence is Filth ».

[1] En français, littéralement « Le Silence c’est une saleté », le silence ici étant la tranquillité des Palestiniens pendant les opérations de retrait de la bande de Gaza. (ndt)

Article publié sur le site de Gush Shalom le 16 juillet 2005 - Traduit de l’anglais : RM/SW

http://www.france-palestine.org/article2041.html

Le PCHR alerte sur la situation de près de 1,4 million d’habitants de la Bande de Gaza

IPC / PCHR

publié le lundi 18 juillet 2005.



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