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L’union et l’intégration sont la seule solution pour la suvie de nos peuples

Anonyme, Jueves, Junio 30, 2005 - 22:16

JOAQUIN RIVERY TUR

PUERTO LA CRUZ, Venezuela, le 29 juin. – LE président Fidel Castro a affirmé que l’idée exposée par Chavez selon laquelle il était possible d’assurer l’énergie de l’Amérique latine durant cent ans, serait une garantie non seulement pour cette génération, mais aussi pour les futures.

La Havane, Cuba, 30 Juin 2005

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L’union et l’intégration sont la seule solution pour la suvie de nos peuples

• a affirmé Fidel lors de la rencontre caribéenne historique sur l’initiative vénézuélienne de Petrocaribe

PAR JOAQUIN RIVERY TUR, envoyé spécial du quotidien Granma

PUERTO LA CRUZ, Venezuela, le 29 juin. – LE président Fidel Castro a affirmé que l’idée exposée par Chavez selon laquelle il était possible d’assurer l’énergie de l’Amérique latine durant cent ans, serait une garantie non seulement pour cette génération, mais aussi pour les futures.

Il y a peu, a t-il déclaré plus loin, nous avons expliqué, dans toutes les tribunes, ce qui allait se passer si le tiers monde continuait à être pillé. Dans son programme Alo, Presidente, a t-il ajouté, Chavez a posé la question de Petrosur et expliqué la crise de l’énergie, ainsi que l’idée selon laquelle l’union et l’intégartion des pays était la seule solution d’avenir pour nos peuples.

Tout le monde sait, a t-il souligné, que la guerre en Irak n’a rien a voir avec les actions terroristes de septembre 2001, mais que l’objectif était la conquête de l’énergie, parce qu’on dit que 50% du pétrole restant se trouve dans cette région, au moment où les ressources vont vers le Nord, la région du gaspillage.

Les pays riches ont l’argent, le combustible, l’énergie et presque la totalité de l’énergie nucléaire, a t-il déclaré pour compléter l’idée et il a informé qu’on disait actuellement que la France voulait développer la technologie thermonucléaire, une énergie propre. La France mettrait la moitié des 15 milliards que coûterait cette technologie et les autres nations développées mettraient l’autre moitié.

Le président s’est interrogé si cet ordre imposé et intolérable allait survivre avec la crise qu’ils sont en train de créer dans le monde, parce qu’il ne s’agit pas seulement de l’énergie, mais aussi de la crise alimentaire, de l’environnement, et il a insisté sur la capacité de survie de l’espèce humaine au milieu du gaspillage des pays industrialisés, car la crise est beaucoup plus sérieuse et profonde que certains se l’imaginent.

Il a déclaré que c’était une chance inespérée de pouvoir assister à cette réunion après presque 50 ans de Révolution, durant lesquels des attentats avaient été ourdis lors de presque chacun de ses voyages, et que s’ils n’ont pas pu en organiser un durant celui-ci, c’est parce qu’il avait décidé initialement de ne pas venir étant donné la quantité de travail qui l’occupe. Ils ont là-bas aux Etats-Unis Posada Carriles comme détenu, et Washington cherche des prétextes pour refuser son extradition.

Le président a déclaré que Cuba a démontré ce qu’un petit pays pouvait faire, et le Venezuela peut encore mieux faire, et nous pouvons faire encore plus si nous nous unissons.

Se référant à Chavez, il a affirmé qu’il est difficile de concevoir un homme plus généreux, et il l’ont même accusé de donner le pétrole du Venezuela et ils ne veulent pas comprendre sa responsabilité envers l’hémisphère et que la survie même du Venezuela passe par l’unité. C’est une chance pour notre hémisphère et notre région , a t-il déclaré, qu’il y ait des dirigeants comme lui.

S’adressant aux pays caribéens participants, il a déclaré que tous savent bien que Cuba n’est pas réputé pour agir par intérêt, que nous avons lutté en Afrique sans jamais rien demander.

Il a dit que tout son esprit était occupé par l’importance de l’intégartion – la seule chance de survie de nos peuples – et il a déclaré qu’il fallait vaincre des obstacles et des incertitudes car la voie n’est pas facile. Aucun de ceux qui sont ici ne peuvent agir en toute liberté à cause des pressions exercées et des problèmes économiques, a t-il ajouté, et ils ont aussi rempli leurs pays d’automobiles et de choses, ce qui constitue un dommage terrible non seulement dans le domaine économique.

Il a estimé que le monde est proche du moment – peut-être même dans les dix années qui viennent – où la production pétrolière déclinera alors qu’elle n’est déjà plus suffisante pour satisfaire la demande. Les pays développés – a t-il continué – peuvent peut-être payer 100 dollars le baril, mais qui peut payer cette somme dans les Caraïbes.

Dans la foulée des propos de Fidel, le président Chavez a exprimé son entière assurance qu’aucune intégration n’est possible dans le cadre du monde capitaliste néo-libéral. Si nous nous en tenions aux lois du libre-échange, a t-il expliqué, cette réunion serait inutile. Ou bien nous brisons le cadre du néo-libéralisme ou bien ce cadre nous écrasera tous, a t-il déclaré.

Le dirigeant a affirmé que c’était de notre responsablité que de réfléchir sur ces questions pour que nous cessions de penser que le libre-échange est la solutions à ces problèmes.

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NAISSANCE DE PETROCARIBE AU VENEZUELA

L’accord énergétique caribéen a été signé au Venezuela

PAR JOAQUIN RIVERY TUR, envoyé spécial de Granma

PUERTO LA CRUZ, le 29 juin. – DES dirigeants de plus d’une dizaine de pays participant à la première rencontre énergétique des chefs d’Etat et/ou de gouvernement des Caraïbes, ont analysé pendant toute la journée le document cadre constitutif de Petrocaribe, une nouvelle institution qui fera partie d’une intégration énergétique plus élargie, dénommée par le président Hugo Chavez comme Petroamérica, et ils ont signé le document de l’accord basé sur la solidarité partagée.

Ont signé le document Leonel Fernandez (République dominicaine), Keith Mitchell (Grenade), Percival Patterson (Jamaïque), Jules Rattankoemar (Surinam), Willmoth Daniel (Antigua et Barbuda), Earls Asim Martin (San Cristobal et Nevis), Petrus Compton (Santa Lucia), Wildo Marin (Belize), Leslie Miller (Bahamas), Ralph Gonsalves (Saint Vincent et les Grenadines), Samuel Hinds (Guyane), Roosevelt Skerrit (Commonwealth de Dominique), Fidel Castro Ruz (Cuba) et Hugo Chavez (Venezuela). Trinidad et Tobago (producteur de pétrole), et la Barbade (raffineur) ont demandé du temps pour bien étudier la proposition.

Le dirigeant vénézuélien a fourni aux participants de la réunion les détails de l’initiative du gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela pour aider à approvisionner en pétrole les nations caribéennes, surtout celles qui en ont le plus besoin, sans aucune condition d’aucune sorte.

Chavez a expliqué que Petrocaribe a été conçu comme un instrument qui va au-delà de la fourniture de combustible, car il embrasse tous les domaines en relation avec cette activité, y compris la collaboration technique, le stockage et l’utilisation sociale des fonds créés pour les consacrer entre autres à la santé, à la formation, à la vaccination.

Il a ajouté que l’un des plus graves problèmes de la région est l’électricité et il a proposé que l’entreprise électrique vénézuélienne étudie la possibilité de créer une filiale qui puisse résoudre en partie ce problème. Il a annoncé que la chaîne de télévision Telesur commencera d’émettre le 24 juillet pour faire connaître la réalité et la culture latino-américaine et caribéenne, et que l’Etat vénézuélien a créé une ligne aérienne qui possède déjà deux avions et qui va en acheter sept autres. Tout cela fait partie de la proposition stratégique de l’Alternative bolivarienne pour les Amériques, pour laquelle une réunion sera convoquée prochainement.

Ensuite, le président Fidel Castro est intervenu pour souligner l’importance de la création de Petrocaribe et de l’intégration en général comme l’unique solution pour que les peuples latino-américains et caribéens recouvrent leur liberté.

Fidel s’est demandé comment les pays riches, qui contrôlent tellement la technologie moderne, vont survivre à la crise crée par eux dans le monde, parce qu’il s’agit non seulement de l’énergie, mais aussi de la crise alimentaire et de l’environnement.

Lors de la séance, Diego Pérez, secrétaire général de l’Organisation latino-américaine de l’énergie (OLADE) a aussi pris la parole pour déclarer que «notre intérêt est de soutenir toutes ces initiatives car elles vont dans le sens de la solidarité humaine et d’apporter notre appui dans tout ce qui relève de la technique».

Willmoth Daniel, vice-premier ministre d’Antigua et Barbuda, a déclaré que cette réunion constituait une chance historique, alors que le premier ministre de Guyane, Samuel Hinds, s’est prononcé pour stopper la consommation excessive des pays développés, et que le premier ministre de Dominique, Roosevelt Skerrit, a considéré que l’accord servira aussi pour les autres.

Tout au long de la journée, presque tous les participants ont pris la parole au moins une fois pour donner leur avis sur la proposition faite par le Venezuela.

Percival Patterson, premier ministre de la Jamaïque, parlant au nom de la CARICOM, a assuré que la rencontre était un succès et que les Caribéens sont au Venezuela pour prendre des décisions qui influenceront les grandes Caraïbes. Il a ajouté qu’ils ont toujours été en faveur de la paix et de la justice, avec le président Fidel à leur tête, et il a ajouté que Cuba était un pays caribéen de plein droit. Il a aussi jugé positifs les divers aspects de Petrocaribe, qu’il a qualifié de planche de salut et de promotion des programmes sociaux.

Il a signalé que l’importance principale de Petrocaribe réside entre autres dans son penchant pour le développement économique et social, y compris la modernisation des raffineries et la création de capacité de stockage.

Il a déclaré que la prospérité des Caribéens est basée sur la communité des objectifs.

Finalement, le président Chavez a expliqué aux délégations présentes l’opération Milagro, une idée cubano-vénézuélienne, qui consiste à soigner 100 000 latino-américains atteints de problèmes visuels, et Fidel a déclaré qu’elle concernera cette année 100 000 vénézuéliens et que les deux pays travaillaient pour étendre l’opération à tant d’autres pays pauvres d’Amérique latine.

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site internet du journal cubain
www.granma.cu


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