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TCHAD : Le référendum appelle une riposte adéquate: l'insurrection.

Anonyme, Jueves, Junio 23, 2005 - 18:43

LEY-NGARDIGAL Djimadoum

Le peuple supplicié insurgé, fou de rage et de la volonté de se libérer, comme un sounami, déferlera et anéantira à jamais le système criminogène qui extermine notre peuple depuis 15 ans.
L’opposition avec courage doit lancer le seul mot d’ordre objectif et mobilisateur, celui de l’insurrection générale dès la proclamation des résultats de ce pseudo-référendum.
Cher(e)s compatriotes, l’heure est grave, chacun doit prendre ses responsabilités en acceptant le sacrifice suprême. C’est une question de survie de notre peuple et de l’existence de la nation tchadienne.

TCHAD: La proclamation des résultats du référendum appelle une riposte adéquate: l'insurrection générale du peuple.

ELEMENTS DE CHRONOLOGIE DE LA MONTÉE EN PUISSANCE DE LA DICTATURE DU GÉNÉRAL-PRÉSIDENT I.DEBY.

Depuis15 ans, le régime du Général-Président Idriss Déby, l’une des dictatures les implacables de la planète règne sur le Tchad par la terreur et les assassinats. Plus de 25000 tchadiens ont été arrachés à la vie selon les données des associations des Droits de l’Homme.
Le régime a élaboré une stratégie de révision unilatérale de l’article 61 de la constitution, qui limite à deux mandats présidentiels de 5 ans non renouvelables. Au demeurant rappelons que le Général-Président Idriss Déby est arrivé au pouvoir en décembre 1990 à la suite d’un coup d’état militaire contre son Ex-allié, le dictateur Hissène Habré. Afin de légitimer son pouvoir dictatorial, il a organisé des élections prétendues démocratiques (en réalité des véritables hold-up électoraux),successivement en 1996 et 2001.

· pour s’assurer une assemblée nationale dominée littéralement par le MPS, Parti du Général-Président Idriss Déby (123 Députés sur ), des irrégularités grossières et énormes (menaces et agressions physiques des opposants, bourrages des urnes, inversions des résultats, multiples des militants du MPS…) ont été constatés aux législatives de 2001 par les observateurs internationaux et nationaux.

· en novembre 2003, le congrès du MPS a adopté à l’unanimité la résolution de révision de la constitution. Cela démontre si besoin était, du caractère Parti-état du MPS et le déni de démocratie aux autres citoyens non affiliés au MPS.

· la caisse de résonance qui tient lieu d’Assemblée nationale, a voté à l’unanimité le 26 mai 2004 la révision de la constitution, suivie par la mise en place d’une Commission Nationale Indépendante (CENI) dont les membres sont constitués aussi par une majorité de plus de 2/3 des militants du MPS.

· le recensement et l’inscription sur la liste électorale qui se sont déroulés du 10 au 16 février 2005, ont été caractérisés par des tricheries et autres irrégularités ahurissantes (des villages, villes, des quartiers favorables à l’opposition,…ont été soigneusement évités par le régime, alors que les militants du MPS sur tout l’étendu du territoire national et à l’extérieur, ont tous été recensés et inscrits sur la liste électorale. Certains disposent de plusieurs cartes électorales avec des identités et adresses différentes, des électeurs fictifs voire certains morts ont été inscrits sur la liste électorale, menaces des candidats de l’opposition…)

· le 27 mai 2005, la cour suprême à la botte du pouvoir, a rejeté les recours d’urgence en annulation du recensement et du référendum. Ces requêtes ont été introduites par les Députés de l’opposition Ngarlejy Yorongar de FAR et Saleh Kebzabo de l’UNDR.

· en débit des fortes protestations unanimes et des recours, le MPS et ses militants ont cru bon devoir mépriser le peuple tchadien. Ils sont allés seuls aux urnes, le 06 juin 2005. Nous affirmons avec certitude dès aujourd’hui par anticipation et sans attendre la proclamation des résultats officiels de cette mascarade de référendum, que le«OUI» remportera avec un pourcentage écrasant. Le sacre de la monarchie et de la dictature héréditaire du Général-Président Idriss Déby vient de prend son envol.
QUE DOIT FAIRE L’OPPOSITION ?

L’opposition tchadienne serait-elle inconsciente de la gravité de la situation dans notre pays qui perdure depuis 15 ans? a-t-elle la capacité, une stratégie et une réelle volonté de d’infléchir le cours des événements?

À toutes ces questions et constats et les réponses de tous les Partis de l’opposition sans exception sont unanimes et se résument en une seule phrase: « Face à la dictature du Général-Président Idriss Déby, l’opposition doit faire son unité afin de permettre l’instauration d’une alternance démocratique au Tchad ».

Ce vœu est possible car l’histoire d’une nation n’est jamais figée et des exemples du passé ont démontré que l’unité de l’opposition sur une base minimale (chasser le dictateur pour instaurer la démocratie) a permis de changer la structure politique intérieure : c’est le cas notamment en décembre1990, où le tout puissant dictateur Hissène Habré fut balayé par un mouvement dénommé MPS, regroupant à l’origine les différents Partis politiques et mouvements politico-militaires.

Le succès de ce mouvement est dû surtout grâce à un large soutien populaire mais aussi à la conjoncture internationale. Les USA, alliés de Hissène Habré étant engagés dans la 1ère guerre du Golf ont laissé le champ libre à l’impérialisme français (Françafrique) qui a aidé le Colonel Idriss Déby. Depuis lors, cette aide est montée en puissance sans discontinuité dans tous les domaines : politique, économique et militaire, renforçant de facto une dictature la plus implacable du monde.
Les facteurs positifs endogènes et/ou exogènes pouvant aider à un tel changement au Tchad ont toujours existé depuis 15 ans. Cependant, hélas que des opportunités ratées, les rendez-vous manqués malgré la volonté unanime et populaire du peuple de se débarrasser du régime du Général-Président Idriss Déby.

Ces échecs qui résultent de l’absence de l’unité de l’opposition, sont dus, incontestablement à quatre principaux facteurs :

- l’égocentrisme maladif, la volonté monarchique et tribale de certains leaders des Partis
d’opposition.

- l’absence d’un projet politique soutenu et affirmé des Partis d’opposition.

- l’opportunisme de nombre de leaders politiques résultant d’une absence de conviction
idéologique ancrée.

- la fragilité ou l’absence d’une conscience politique réelle des militants permettant
de résister et de lutter contre l’opportunisme et les velléités monarchiques et tribales de
certains leaders des Partis d’opposition.

Il ressort de ces constats que les échecs dans lesquels excelle l’opposition est bien de nature humaine. En effet, les querelles des personnes et de petites ambitions personnelles de certains leaders de Partis d’opposition pour le leadership de rassemblements, des coordinations et autres actions communes, est la maladie infantile et la faiblesse de l’opposition tchadienne.

Prenons l’exemple de la dernière conférence de l’opposition, fin mars 2005 à Paris, où ce comportement aurait pris le dessus sur les intérêts supérieurs de la nation, justifiant ainsi le rejet et la non-participation de certains Partis. Ont-ils raison? Non, nous ne le pensons pas. À qui profite ce boycott? naturellement au Général-Président Idriss Déby qui sort vainqueur grâce aux querelles intestines qui favorisent l’atomisation et affaiblissent l’opposition.
Néanmoins, malgré cette réticence et/ou boycott de cette conférence, cette dernière a pu poser le jalon d’une nouvelle synergie et mutualisation des luttes disparates de l’opposition contre le régime.

L’opposition tchadienne ne doit plus continuer à prêter son flanc aux coups mortels qu’assènent le

le Général-Président Idriss Déby. Notre échec est celui de notre peuple. Car nous contribuons ainsi consciemment ou inconsciemment à asseoir la monarchie Débyenne et à l’anéantissement de notre peuple.

Notons cependant, que certains leaders tels que Amat Yacoub, Président du FNTR et le
Dr Ley-Ngardigal Djimadoum, Secrétaire Général de l’ACTUS, conscients de l’enjeu national, des intérêts supérieurs de la nation, avaient su hiérarchiser leurs contradictions. Pour ces derniers, la principale contradiction et adversaire est le Général-Président Idriss Déby, cause des maux que vivent les masses populaires et la nation tchadienne. Ces deux leaders qui entretenaient encore dans un passé récent des relations dangereusement conflictuel, ont surpassé leurs susceptibilités et collaborent étroitement pour l’unité de l’opposition et le renforcement de notre lutte commune contre la dictature au Tchad.

Dans son éditorial de juin 2005, Félix Ngoussou, Fondateur et Directeur du site TchadForum, écrivait que l’opposition tchadienne doit reconnaître son échec en 15 années de lutte. Selon lui, l’opposition devrait changer de méthode et de stratégie de travail et de conclure que Ley-Ngardigal de l’ACTUS et Ahmat Yacoub du FNTR ne seraient-ils pas entrain de donner un exemple d’un espoir et une nouvelle conception de l’opposition tchadienne?

Les questions lancinantes que chaque militant de l’opposition devrait se poser sont les suivantes :
L’acte posé renforcerait Déby ou contribuerait-il au renforcement de l’unité et de la lutte de l’opposition?
Devrais-je continuellement et systématiquement rejeter les propositions des autres membres de l’opposition, les mépriser mais vouloir les dominer et les utiliser pour réaliser mes intérêts égoïstes?
Pourrait-on arriver seul à vaincre Déby? Et même dans le cas d’une hypothèse positive, serait-il possible de diriger seul la cité sans la coopération des autres membres de l’opposition ?
L’intérêt supérieur et immédiat du peuple tchadien, est de se débarrasser de la dictature du Général-Président Idriss Déby. La seule alternative crédible et incontournable est celle de l’unité de l’opposition. Nous implorons toutes et tous à accepter avec humilité et responsabilité à participer activement à toute initiative contribuant à atteindre cet objectif.

L’après-référendum sera décisif. Nous osons encore espérer que toute l’opposition plurielle comme un seul homme doit passer à la contre offensive, celle de l’insurrection générale et généralisée.
Le peuple supplicié insurgé, fou de rage et de la volonté de se libérer, comme un sounami, déferlera et anéantira à jamais le système criminogène qui extermine notre peuple depuis 15 ans.
L’opposition avec courage doit lancer le seul mot d’ordre objectif et mobilisateur, celui de l’insurrection générale dès la proclamation des résultats de ce pseudo-référendum.
Cher(e)s compatriotes, l’heure est grave, chacun doit prendre ses responsabilités en acceptant le sacrifice suprême. C’est une question de survie de notre peuple et de l’existence de la nation tchadienne.

Nous avons le devoir de transmettre aux générations futures un Tchad des bâtisseurs, mécènes du développement et non celui d’une horde de barbares laissant un champ de ruines, qu’incarnent à merveille le Général-Président Idriss Déby et son clan familial.

Dr LEY-NGARDIGAL Djimadoum
act...@club-internet.fr



Asunto: 
oups - erreur de validation
Autor: 
simms
Fecha: 
Vie, 2005-06-24 08:05

désolé j'ai voté contre par accident .. qqn peut le rectifier ?


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