LE terroriste Luis Posada Carriles, détenu aux Etats-Unis, est un danger pour le monde et doit être extradé au Venezuela, ont déclaré les participants à la Table ronde radio-télévisée de ce lundi, a commenté l’AIN.

Le terroriste Posada Carriles est un danger pour le monde

LE terroriste Luis Posada Carriles, détenu aux Etats-Unis, est un danger pour le monde et doit être extradé au Venezuela, ont déclaré les participants à la Table ronde radio-télévisée de ce lundi, a commenté l’AIN.

Les participants ont indiqué que la demande de l’avocat de la défense Eduardo Soto pour transférer à Miami l’audience devant le juge concernant l’entrée illégale de l’assassin dans le pays, a été rejetée, et que celle-ci a été reportée au 24 de ce mois, à El Paso, au Texas, où il se trouve.

Le ministère public étasunien a remis au juge un épais dossier sur les activités de Posada Carriles, et le quotidien Sun Sentinel déclare dans son éditorial que les Etats-Unis doivent enquêter sur les accusations et que les autorités fédérales doivent présenter des chefs d’accusation si c’est nécessaire, ont signalé les participants.

Une audience pour élucider la situation du permis de séjour du criminel aura lieu le 29 août, et son avocat, après avoir demander l’asile politique pour son client, allègue d’une façon saugrenue que son permis de séjour est toujours valide aux Etats-Unis, malgré le fait d’être resté 28 ans hors du pays.

Le propre Soto reconnait que son client a travaillé pendant 20 ans pour la CIA, qu’il a été capitaine de rangers nord-américains, et il entend se baser là-dessus pour légitimer le permis de séjour du criminel, même si la participation de celui-ci dans des actes terroristes devait être admise.

Le Venezuela a présenté le 15 juin aux Etats-Unis un rapport de 520 pages, contenant les preuves des délits commis par Posada Carriles pour avaliser la demande formelle d’extradition, sur la base de l’accord signé à ce sujet par les deux pays en 1922.

L’avocat José Pertierra, cubain habitant à Miami, dans une enterview par téléphone a démontré par des arguments juridiques que Posada Carriles n’a pas droit à l’asile politique d’après les lois migratoires étasuniennes et il a réaffirmé qu’il constituait un danger pour le monde et même pour les Etats-Unis.

Il a cité cependant des précédents, comme celui du terroriste Orlando Bosch, qui, malgré ses crimes commis, a été laissé en liberté sous parole par George Bush (père) lorsqu’il était président des Etats-Unis, et qui réside depuis lors à Miami.

Ceux qui ont aidé Posada Carriles à entrer clandestinement aux Etats-Unis ont commis de graves délits punissables par les lois nord-américaines, a affirmé Pertierra, et il les a comparés à ceux qui ont aidé Ben Laden à faire la même chose.

Le juriste a affirmé que les règles de droit qui opèrent aux Etats-Unis ne concernent pas les Cubains de la mafia, une allusion implicite à la complicité de ceux-ci avec les autorités nord-américaines, et spécialement à leur contribution, à travers la fraude électorale, à l’élection de George W. Bush à la présidence du pays.

Andrés Gomez, président de l’Association Antonio Maceo, a donné son témoignage sur la troisième manifestation de Cubains résidant à Miami en faveur de l’extradition de Posada Carriles, une protestation effectuée samedi dernier et dont les chaînes de télévision et la presse locale ont rendu compte.

On a aussi entendu des déclarations d’hommes politiques et de congressistes nord-américains en faveur de l’extradition du criminel, ainsi que les répercussions de la Rencontre internationale contre le terrorisme, pour la vérité et la justice, qui a eu lieu récemment dans la ville de La Havane, à travers les journaux de plusieurs pays.
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