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Bolivie : réactions des mouvements sociaux, trahison du MAS

Anonyme, Viernes, Junio 10, 2005 - 22:15

fab

Au lendemain de la désignation du président de la Cour Suprême de Justice comme président par intérim et au lendemain des violents affrontements de Santa Cruz (1 mort), les organisations politiques et sociales définissent ou ont défini leurs positions. Ils revendiquent toujours la nationalisation des hydrocarbures mais le fait que des élections anticipées vont être organisées dans les 6 mois est un élément important pour certaines.

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Infos de dernières minute publiée sur Pulsar, Les transporteurs de La Paz ont levé la grève jusqu'à mardi ; les secteurs paysans de Bolivie lèvent les barrages de routes.

Sur INDYMEDIA BOLIVIE,
le 10 juin 2005 à 09h29, on peut lire :

Face au nouveau "président" de Bolivie, les organisations sociales et politiques définissent leurs positions :

- Le mineurs coopérativistes donnent une trève de 10 jours ;
- Les 20 provinces de La Paz continuweront avec les barrages de routes ;
- Les Assemblées de El Alto décideront de leur position dans les prochaines heures ;
- Le MAS de Evo Morales a levé les mobilisations.

Les mouvements sociaux ont indiqué que l'objectif poursuivi durant trois semaines de lutte n'a pas été la démission de Carlos Mesa ni l'anticipation des élections, la lutte a été menée pour la nationalisation des hydrocarbures et pour une Assemblée Constituante avec contenu populaire. Pour cela, ces demandes ne peuvent être laissées de côté ni l'exécution remise à plus tard par le nouveau président, ce sont des tâches que les mouvements sociaux lui recommandent.

Photos des mobilisations.

http://bolivia.indymedia.org

Sur PULSAR, on peut lire :

A Santa Cruz, des groupes de paysans ont levé les barrages de routes après la prise de fonctions du nouveau président.

La Paz a continué à être le théatre de protestations pour la nationalisation des hydrocarbures et la convocation à l'Assemblée Constituante.

Le dirigeant paysan Moisés Tórres, membre du MAS, a appelé à une trève. Après avoir admit que la demande principale n'avait pas éte obtenue, Torres a signalé qu'il avait été obtenu "un triomphe politique en empêchant Hormando Vaca Diez ou Mario Cossío d'assumer la Présidence".

De leur côté, les paysans de Santa Cruz qui ont occupé 7 puits pétroliers et les organisations de El Alto se sont montré plus plus prudent et n'ont pas encore défini de positions.

Les transporteurs de la Paz, ont confirmé une trève jusqu'à mardi, ce qui permettra de soulager le manque d'approvisionnement dont souffre la capitale.

Alors qu'à la tombée de la nuit les réunions entre dirigeants sociaux continuaient, Radio Erbol a indiqyué que les organisations se disposaient à donner une trève au nouveau gouvernement.

Pour sa part, le nouveau président Eduardo Rodríguez est arrivé à La Paz au milieu d'un important dispositif de sécurité et a annoncé que durant la fin de semaine, il formera son cabinet de gouvernement

(PULSAR/BOLPRESS/ERBOL)
http://agenciapulsar.org

Sur ECONOTICIASBOLIVIA.COM, on peut lire :

EL ALTO et la COB donnent 72 heures pour que nationalisé le gaz

La convocation à de nouvelles élections et la désignation d'un nouveau Président n'ont pas brisé la lutte des boliviens pour nationaliser le gaz et le pétrole. La grève et les mobilisations continuent. La manoeuvre de la bourgeoisie est tombée en sac brisé, malgré que le MAS d'Evo Morales s'emploie à fond pour enterrer la révolte des plus pauvres.

Le changement de fiches au Palais de Gouvernement n'a pas cassé la lutte révolutionnaire en Bolivie. La Fédération des Assemblées de Quartiers de El Alto et la Centrale Ouvrière Bolivienne (COB) ont octroyé aujourd'hui un délai de 72 heures pour que le nouveau président Eduardo Rodríguez nationalise le gaz et le pétrole.
Une Assemblée d'urgence des alteños a décidé de ne pas reculé dans la gigantesque lutte populaire et, au contraire, a décrété durcir l'encerclement de La Paz, qui est sans essence, transport et approvisionnement.

"Nous allons continuer la grève civique illimitée. La lutte ne peut pas s'arrêter", a dit à Econoticias, le président des habitants de El Alto, Abel Mamani.
"Quel que soit le président, nous continuerons à être débouts. Nous n'avons pas demandé la démission de l'ex-président Carlos Mesa. Nous voulons la nationalisation (...) il n'y a pas de trêve", a-t-il ajouté.

http://econoticiasbolivia.com

Sur YAHOO.COM.AR, on peut lire à 20h38 :

Rodriguez (le nouveau président) recoit le soutien de Evo Morales.

L'élection du juriste Eduardo Rodríguez comme président de la Bolivie a reçu vendredi le soutien du puissant leader cocalero Evo Morales, un augure que les manifestations de rues et les blocages de routes pourraient céder bientôt.
(...)
Le premier signal de distension est venu de Morales, qui a annoncé une trêve pour donner le temps à Rodríguez "de s'organiser".

"Il faut comprendre que c'est un nouveau président et qu'il a la volonté de s'occuper de nos demandes. Son élection baisse la tension et nous allons accepter une trêve", a dit un Morales conciliateur à la presse.

(...)

La compagnie pétrolière espagnole Repsol YPF, propriétaire de l'entreprise Andine en Bolivie, a dit à l'AP que des quatre gisements occupés, deux ont été pacifiquement libérés et qu'elle s'attend que les autres le soient à la fin de la journée.

British Petroleum, propriétaire de la compagnie Shako, a aussi informé que les trois champs qui avaient été pris par des paysans ont été libérés sans violence ce vendredi.

Traduction : Fab (sant...@no-log.org)



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