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Bolivie : JOURNEE DECISIVE

Anonyme, Jueves, Junio 9, 2005 - 11:04

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Aujourd'hui, le Congrès bolivien se réunit pour désigner un remplacant à Carlos Mesa. Felipe Quispe, leader aymara radical, a déclaré hier que “si il y a une guerre civile, c'est beaucoup mieux, ainsi nous allons dèfinir par les armes

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Aujourd'hui tous les regards se déplaceront à Sucre, capitale formelle de la république bolivienne, où le Parlement devra décider la succession du prèsiddent démissionaire Carlos Mesa. Si le renoncement de Mesa est accepté -à une majorité simple-, le président du Congrès, Hormando Vaca Díez, sera automatiquement investi. "S'ils insistent avec son investiture, nous allons convoquer à la résistance civile", a d'avance prévenu le leader du MAS, Evo Morales. Et l'Église -qui a convoqué ces derniers jours un dialogue frustré avec différents secteurs sociaux- a remarqué que la majorité réclame l'anticipation des élections. Le pays continue à être bloqué et les habitants de El Alto ont refusé de fléxibiliser les barrages de routes pour transporter un peu de gaz et de combustible os bloqueos para transportar algo de gas y combustible pour El Alto et La Paz, deux villes sur le point de s'effondrer. Et Felipe Quispe, leader aymara radical, a remarqué : "Il va y avoir une guerre civile. Et si c'est le cas, c'est beaucoup mieux. Ainsi nous allons définir avec les armes. Avec un gouvernement révolutionnaire nous pouvons changer toute la structure de l'État bolivien".

A partir d'hier, les mouvements sociaux se sont concentrés pour éviter le plan "Vaca président". Ils voient dans cette possibilité une recomposition de l'alliance des partis traditionnels qui a soutenu le gouvernement Gonzalo Sanchez de Lozada et co-gouverné le pays dans les vingt dernières années. Pour cela, plusieurs secteurs sociaux -parmi lesquels des indigènes et des mineurs du Potosi voisin- se déplacent vers Sucre pour mettre la pression en faveur d'élections anticipées. "La conjoncture est très difficile par la faute de Hormando Vaca Díez et Mario Cossío (président de la Chambre des Députés) ; nous leur demandons de quitter le pays", a déclaré Sergio Hinojosa, représentant du Conseil d'Ayllus Originaires de Potosí. La stratégie des législateurs du MAS et de la Brigade de La Paz (coalition de plusieurs partis) essaiera d'éviter l'ouverture de la séance, puisque selon des déclarations des partis, de la démission de Mesa et l'investiture du sénateur de Santa Cruz (Vaca Diez) peut être majoritaire. De cette manière, les législateurs souffriront "une opération tenaille" -à l'intérieur et dehors- de l' historique Maison de la Liberté, où les législateurs se sont déplacés -sans succès semble-t-il- pour éviter le harcèlement des manifestants (à La Paz).

D'un autre côté, depuis hier, sept champs pétroliers, quatre de British Petroleum et trois d'YPF-Repsol, dans le département de Santa Cruz, sont occupés.

"On ne peut pas avoir le soutien de tous", a dit Vaca Díez, avec une pose présidentielle, à des journalistes qui lui ont rappelé l'opposition généralisée contre lui. L'entourage du sénateur a même tenté une promesse de nationalisation pour essayer de se défaire de la rancune populaire envers sa personne. "S'il est président, il va décréter immédiatement un état d'urgence pour réprimer les secteurs populaires, seule la résistance civile peut en finir avec la maffia politique et le fascisme", a répondu Evo Morales, qui a dénoncé que "l'opération Vaca-président est le produit de négociations parrainées par l'ambassade des Etats-Unis". Les alteños ne croient pas non plus le sénateur. De leur côté, des secteurs moyens -convoqués par le maire de La Paz, Juan del Granado, des organisations civiques et des collèges professionnels- ont commencé hier quelques grèves de la faim contre Vaca Díez réclamant un “geste humanitaire



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