L'UFP-Campus et l'ensemble des personnes présentes à la journée d'étude sur la gratuité scolaire du 29 mai 2005 ont produit la déclaration suivante.

ATTENDU :
- Que l’éducation n’est pas une marchandise et doit être considérée comme un bien commun;
- Que l’éducation est un vecteur d’évolution sociale;
- Que l’éducation ne doit pas être considérée comme un investissement personnel pour faire fructifier sa valeur marchande;
- Qu’il doit y avoir un espace de débat et d’éducation citoyenne au sein de la démocratie;
- Qu’il existe déjà un outil de redistribution de la richesse par l’impôt sur le revenu des particuliers et des entreprises et que des milliards de dollars dorment dans les paradis fiscaux;
- Que le développement de l’esprit critique par l’éducation est primordial pour la démocratie;
- Que les responsables des Universités et du ministère de l’éducation évaluent le sous-financement à 375 millions de dollars;
- Que le système d’éducation tend à former des « travailleur-ses - consommateurs/consommatrices - contribuables »

NOUS EXIGEONS :
- La gratuité scolaire universelle;
- La valorisation du travail d’enseignant-e et la pleine reconnaissance de l’apport estudiantin à la société;
- Un financement public permettant la pleine capacité d’enseignement des institutions;
- Un réinvestissement massif en éducation permettant la gestion publique et autonome de la formation académique;
- La réorientation de l’éducation dans le but d’un développement de l’esprit critique, citoyen et responsable;
- La reconnaissance du travail intellectuel et des moyens culturels pour l’atteindre;
- Des mesures appliquées dès le primaire pour favoriser l’insertion des classes sociales démunies dans le système d’éducation et stimulant leur intérêt pour les études supérieures;
- L’implantation de logiciels libres dans l’appareil gouvernemental intégral dans un objectif de diminution des coûts et de démocratisation des nouvelles technologies.

L'UFP-CAMPUS
Montréal, 29 mai 2005