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Qui veut la peau de Diuedonné ?

Anonyme, Sábado, Mayo 28, 2005 - 04:24

Qui veut la peau de Dieudonné ?
Entretien avec Dieudonné par Silvia Cattori

Suite de l’entretien « Si vous aimez rire, « 1905 » est du délire »

Pourquoi devons nous encore donner la parole à Dieudonné ? Ce n’est certainement pas par monomanie. Mais parce que, dès lors qu’une personne est victime d’un lynchage médiatique, il est urgent de réagir. Le cas de Dieudonné n’est pas isolé, loin de là. Mais son cas sonne le tocsin de nouvelles menaces : si nous n’y prenons pas garde, demain il sera trop tard. Alors que la défense des citoyens devrait être au cœur de la politique, il n’en est rien. L’Etat et les politiciens participent eux aussi de cette intolérance intellectuelle qui sévit en France. Or, quand les médias ou des groupes qui instrumentalisent une cause, se transforment en procureurs, ce sont les fondements d’une société démocratique qui sont ébranlés. Les affirmations de Proche-Orient Info - un site spécialisé dans des campagnes de calomnies et de dénigrement - auraient dû être considérées avec précaution par la classe politique. Une classe qui joue sur les ambigüités et se range de plus en plus souvent du côté des imposteurs. Ainsi à coups de campagnes épouvantail et de campagnes assassines, des centaines de personnes ont été, ces dernières années, exclues de la société. Une fois frappées par l’anathème, ces personnes, même si elles ont été cent fois innocentées par les tribunaux, n’en demeureront pas moins ruinées financièrement et moralement pour le restant de leurs jours. Dire d’une personne qu’elle est « antisémite », « néo nazie », « fasciste », « négationniste » - accusations sans fondement dans la grande majorité des cas – est une méthode totalitaire. Rien de moins. Silvia Cattori.

S.C. Dieudonné, depuis notre premier entretien, en novembre 2004, un nouvel incident est survenu, qui vous a remis à la « Une » du feuilleton médiatique. Les reproches avancés n’ont-ils pas porté gravement atteinte à votre honneur, à votre aura d’artiste ? Dix sept procès…

Dieudonné : Dix huit.

S.C. N’êtes vous pas fatigué d’aller de procès en procès ? Dix huit tribunaux en une année c’est beaucoup !

Dieudonné : Bien sûr, c’est énorme ! On préférerait passer son temps à autre chose. Mais il suffit de penser à Mandela, à Martin Luter King, à Djibaou, pour se dire, voilà, il y a des causes difficiles. Je ne pense pas que je verrai de mon vivant le résultat du travail fait pour parvenir à l’égalité des droits. J’y participe à mon humble niveau. Il n’y a rien de désespérant si on projette son action sur plusieurs générations. On se dit, bon, ça avance un petit peu. Quant aux faits que l’on me reproche, j’ai été relaxé dix sept fois.

S.C. Sur quelle base êtes-vous accusé ?

Dieudonné : On m’accuse d’avoir offensé la religion juive. Or ce n’est pas du tout un fait religieux que j’ai caricaturé lors de mon sketch en décembre 2003. J’ai caricaturé un fait politique.

S.C. N’êtes-vous pas excédé ?

Dieudonné : Il y a une telle violence en face, une telle haine ! Une telle férocité ! On m’a harcelé, frappé physiquement. A un moment donné on s’habitue à tout. Puis cela vous donne de l’énergie. On arrive à transformer cette énergie négative en positif, à se servir de toute cette folie, pour rentrer en soi et créer. Si j’ai écrit autant de spectacles en si peu de temps c’est sans doute en partie à cause de toute cette pression qui a pesé sur mes épaules. A un moment donné je dois passer à la phase de l’expression.

S.C. Qui sont les personnes qui font le plus peser cette pression ?

Dieudonné : Des représentants du CRIF, de l’UEJF. Et les journalistes qui travaillent dans la même optique qu’eux. Tout ce que vous dites est passé au crible, pour vérifier s’il y a un mot permettant de porter plainte contre vous.

S.C. Lors de votre présence à l’émission Infrarouge à la Télévision suisse romande, en février 2004, quelqu’un n’avait-il pas porté plainte contre vous ?

Dieudonné : Le tribunal de Genève, en Suisse, a rejeté la plainte qu’un certain Isaac Cohen avait déposée. Il alléguait, entre autre, que j’avais « accusé l’Etat juif d’avoir collaboré à un programme d’extermination raciale en Afrique du Sud ».

S.C. N’avez-vous pas prêté le flanc à la critique quand, à Alger, vous avez parlé de « pornographie mémorielle » ?

Dieudonné : Je crois qu’il n’y a rien d’extravaguant à dire que l’instrumentalisation politique de la souffrance est obscène. Sur le fond je trouve que c’est une belle formulation. On doit pouvoir parler de pornographie mémorielle quand il y a des abus. Ces termes ne sont pas de moi. S’ils provoquent des réactions contrastées, ouvrons le débat. Parlons de ce qui pose problème. Ne détournons pas les faits.

S.C. Pensez-vous avoir été l’objet d’un montage?

Dieudonné : Complètement. On m’a prêté des propos que je n’ai pas tenus. On a dit «Dieudonné a dit que la Shoah est une pornographie mémorielle ». Je n’ai jamais dit cela. Je n’ai jamais associé la Shoa à cette phrase. Ce à quoi je me référerais, n’avait évidemment rien à voir avec le passé. C’est insensé de vouloir me prêter des idées qui sont si éloignées de moi. Maintenant c’est à la justice de se prononcer.

S.C. Quel intérêt avait le site Proche-Orient info à diffuser une fausse information ? Miser sur l’effet ravageur que cela produirait, pour faire de l’humoriste qui dérange, le scandale de la République, le faire taire ?

Dieudonné : Je crois que c’était un projet de solution finale en ce qui concerne mon existence médiatique. Ils ne peuvent pas me faire taire. Je ne crains rien. Je subis ce chantage pour m’être opposé au lobby sioniste. Ils ont voulu me frapper professionnellement et financièrement. Nous avons porté plainte contre le site Proche Orient info. Je n’ai rien à me reprocher. Quand je regarde mes enfants je me sens bien avec moi. Vous me direz que c’est facile à dire puisque je peux les nourrir.

S.C. Pensez-vous vraiment pouvoir gagner la partie ?

Dieudonné : J’irai jusqu’au bout de mon parcours d’humoriste. Si je dois m’arrêter à 40 ou 41 ans, ça aura déjà été un temps de pur plaisir. J’ai toujours fais mon métier sincèrement. Si je devais me plier ce ne serait plus le même travail. Faire rire de manière bêtement mécanique, non. J’aime qu’il y ait une réflexion dans l’humour. Sinon je ne m’y retrouve pas. Je crois que je continuerai tant que cela sera possible. J’adore la scène. Mais, s’il le faut, je suis capable de faire autre chose. Si je dois m’autocensurer, renoncer à ma liberté de pensée pour continuer d’exister comme humoriste, cela ne m’intéresse pas.

S.C. On vous sent serein, malgré tout. Mais êtes-vous conscient que vous êtes embarqué dans une guerre ?

Dieudonné : Oui c’est une guerre.

S.C. Ceux qui la mènent, veulent la gagner, ils y mettront les moyens.

Dieudonné : Oui, je sais.

S.C. Comment pouvez-vous supporter de vous voir constamment dénigré, traité de raciste, mois après mois, par des personnes publiques, comme BHL ou Alain Finkielkraut mais aussi des gens du spectacle?

Dieudonné : Je suis vraiment pour eux le diable. Ils ont déclenché une guerre nucléaire contre un moucheron, un moustique. Qui peut piquer, mais bon, qui ne tue pas. Ils me font des procès, ils peuvent aller jusqu’à me frapper, ils peuvent me tuer financièrement. Là, ils sont au maximum de ce qu’ils peuvent faire. Pour faire plus, ils doivent passer à quelque chose qui n’est plus légal. Par chance je n’ai quasiment pas de besoins. J’ai un théâtre. Il tourne. Cette légèreté artisanale qui fait qu’on peut rebondir.

S.C. Dans « 1905 » vous dites « tôt ou tard ils vont me dégommer ». Vous le pensez sérieusement ?

Dieudonné : Je me dis qu’effectivement, face à toute cette haine, il peut y avoir un ou deux déséquilibrés qui…

S.C. N’avez pas peur de ce qui vous attend si vous tenez tête ?

Dieudonné : Non, je ne vis pas dans la peur. Mais on m’a déjà frappé, je sais ce que cela signifie. S’ils m’attaquent avec un couteau, cela peut être dangereux. Je m’attends au pire en toute sérénité. La peur est un sentiment qui est en chacun de nous. Il faut lui laisser une petite place. Mais pas la première place. Ce qu’il y a de plus difficile à assumer dans cette guerre, c’est que face à la haine on se trouve constamment pris dans le tourbillon de la défense. Je n’ai jamais répondu aux attaques. Sauf devant les tribunaux et sur scène, où je fais rire de ce vécu.

S.C. Vous avez de l’audace. Une audace rare. Vous dites des choses qui ne sont pas visibles aux yeux de tous, mais qui deviennent immédiatement palpables une fois mises en scène.

Dieudonné : Je crois que c’est le rôle de l’humoriste. Je n’ai pas de regret par rapport à mon travail. Je l’ai fait honnêtement et sincèrement. Yo soy un hombre sincero. (rire)

S.C. Ne pensez-vous pas qu’au travers de cette controverse, vous avez ouvert un champ qui dépasse le cadre de la France ; et réussi à faire s’opérer une jonction entre beur, black, blanc. La couleur disparaît et le sentiment que dans la lutte face aux injustices, « on est tous des nègres » fini par prévaloir ? Aussi, le débat autour du film sur l'esclavage et la colonisation, que vous comptez réaliser, n’a-t-il pas éveillez les consciences de tous ceux qui sont sensibles à une mémoire coloniale mal assumée. Autrement dit, n’est-ce pas la voix de l’universalisme laïc que l’on veut étouffer ?

Dieudonné : Oui. Cette description me ressemble bien. Ma mère est blanche, mon père est noir. Je n’ai pas de religion. Je suis prédisposé peut être à l’universel de manière naturelle. Cela n’a pas été un problème pour moi d’envisager la fusion avec le reste de l’univers. Je conçois que, pour certains, c’est difficile de quitter le nid douillet du communautarisme. Ca fait peur. Mais c’est la préhistoire de l’humanité le communautarisme. C’est Néandertal et Cromagnon. Mais voilà, on a peut être une autre destinée que l’affrontement communautariste cyclique.

S.C. A côté des aspects pénibles n’y a-t-il pas eu des bonnes et belles surprises ?

Dieudonné : Ah ! Oui, il y a eu des choses formidables. Une chaîne de solidarité, d’amour même, que je ne pouvais même pas imaginer. C’est un bonheur de voir des familles entières qui disent vouloir me protéger.

S.C. Vous donnez à votre public des clés pour comprendre dans quelles intrigues le monde politico-médiatique évolue en France.

Dieudonné : Oui. C’est important de comprendre à quel point il y a de l’agressivité et de la haine chez ceux qui veulent dominer. De comprendre que le pouvoir rend fou. Que le pouvoir de l’argent, le pouvoir du monde de la nuit et du spectacle n’est pas quelque chose de brillant.

S.C. Quel est votre sentiment aujourd’hui ? Etes-vous détaché de cet univers du show-biz que vous avez côtoyé ?

Dieudonné : Je ne l’ai pas trop côtoyé.

S.C. Ce monde de la nuit et ne vous manque-t-il pas ?

Dieudonné : Non, non. Ce n’est pas mon univers. Je n’ai jamais habité Paris. J’ai fait trois ou quatre sorties, peut être un peu plus. Non ce monde de la nuit et du spectacle médiatique ne m’attire pas.

S.C. Si je comprends bien, vous vous mettez en danger à la façon d’un Don Quichotte.

Dieudonné : Oui, on commence à m’en parler. La liberté est aussi une histoire de mots, de dialectique. L’autodérision est bénéfique quand le doute s’installe. Un artiste doit pouvoir s’exprimer sans peur. Il y a un public face à lui qui s’interroge, qui a également besoin de cette liberté. Le rire est là pour le libérer de ce qui lui pèse. Je parle de ce rire sincère, qui peut déranger le pouvoir, mais qui est salutaire. Un artiste ne doit pas tricher, ne doit pas s’autocensurer. Si je devais faire de la politique je saurais m’adapter. Mais là je fais mon métier d’humoriste. Le rire a besoin de liberté.

S.C. Vous transmettez par l’humour des messages que les intellectuels, en France, semblent incapables de faire passer depuis belle lurette.

Dieudonné : L’idée qu’un clown, un humoriste noir, puisse ébranler ce pouvoir si écrasant qu’est le sionisme, un pouvoir qui a déjà généré tant d’injustices, n’est pas pour me déplaire.

S.C. La partie n’est pas jouée. Pour l’instant n’est-ce pas vous qui êtes ébranlé ?

Dieudonné : J’étais condamné de toute façon. Ma nature étant ce qu’elle est, je ne peux pas collaborer.

S.C. Qu’entendez-vous par « collaborer » ?

Dieudonné : Jouer les amuseurs d’Etat. Les amuseurs asservis au pouvoir.

S.C. Ne l’avez-vous pas fait du temps où vous vous exhibiez sur les plateaux de télévision ?

Dieudonné : Non, j’ai travaillé honnêtement. J’ai fait ce chemin en toute naïveté.

S.C. En toute naïveté ?

Dieudonné : Oui, en toute naïveté. Par mon parcours j’ai découvert… j’ai vu des choses, tout cela s’est recoupé et voilà, je suis dans la situation que vous savez. Et je ne m’en plain pas.

S.C. Donc aucune pression ne vous fera reculer ?

Dieudonné : Je crois que je peux continuer quoi qu’il arrive.

S.C. N’est-il pas troublant pour vous de découvrir que même les gens les mieux avertis n’ont pas compris que dans votre propos à Alger, vous ne faisiez pas référence au passé, mais à l’excès de commémorations ? N’est-ce pas la preuve que la manipulation de Proche Orient Info a bien fonctionné ?

Dieudonné : En France il y a un aveuglement autour de l’accusation d’antisémitisme. On diffame des gens avec une facilité déconcertante.

S.C. Ces avanies ne vous ont-elles pas révélé votre capacité à endurer mais aussi à rebondir ?

Dieudonné : Ma nature, encore une fois, ce n’est pas de résister, de rendre les coups. Quand je m’investis pour une idée, je le vis comme une libération. Cette expérience me libère de chaînes, de leurres, et l’agressivité de ceux qui veulent me faire taire n’y changera rien. Cela peut paraître étrange. On me frappe. Dans un premier temps j’ai envie de rendre les coups. Mais je ne les rends pas. On me frappe encore et là je ne sens quasiment plus rien. C’est comme si cela ne me concernait plus. Je me sens un peu spectateur et j’ai un peu pitié de ceux qui m’en veulent.

S.C. C’est une belle posture, mais vous n’allez pas faire une carrière avec ça !

Dieudonné : Quelle carrière devrais-je faire ? Celle de qui ?

S.C. Celle de tous les autres humoristes, comme Djamel ou Seimoun ?

Dieudonné : Je ne voudrais pas. Je les trouve formidables. Mais je n’ai pas le courage de me compromettre jusque là. Je n’ai pas cette force.

S.C. Parce qu’il faut se compromettre ?

Dieudonné : Oui.

S.C. Quand vous voyez des choses que vous n’aimez pas cela vous attriste-t-il ?

Dieudonné : Je ne suis pas de nature triste. Mon entourage vous dirait que je ne suis pas triste. Mais je peux souffrir, être attristé, comme tout le monde.

S.C. Pleurez-vous parfois ?

Dieudonné : Oh ! Je pleure comme tout le monde. Je pleure de temps en temps. Je pleure seul. Cela fait du bien. Quand les gens m’aiment c’est plutôt là que les larmes viennent. Pas quand on me blesse.

S.C. Avec vos spectacles vous devez avoir de nombreuses occasions de vous émouvoir. Il y a beaucoup d’amour dans le public.

Dieudonné : Oui, c’est vrai. Quand les gens sont sincères cela me touche.

Fin de l’entretien enregistré le 12 mai à Paris.

Voir la première partie « Si vous aimer rire, « 1905 » est du délire » sur le site www.ogres.org

**Silvia Cattori - de nationalité Suisse et de langue maternelle italienne – a fait des études de journalisme à l’Université de Fribourg, avant s’expatrier et d’évoluer dans le monde des fonctionnaires internationaux et de la diplomatie. Elle a essentiellement travaillé comme journaliste indépendante et sous divers pseudonymes. Elle se consacrait depuis quelques années à des activités littéraires quand, en 2002, lors de l’effroyable opération israélienne « Boucliers de protection », elle a décidé d’aller en Palestine. Choquée par ce qu’elle y a découvert, elle se consacre depuis, à attirer l’attention du monde sur la gravité des violations commises par l’Etat d’Israël contre une population sans défense.

Nota bene. Cet article est en Copyleft. Tout site, ou forum, qui entend le diffuser et le mettre en ligne, doit d'abord en demander l'autorisation à son auteur : silv...@yahoo.it
Et après autorisation, mentionner la source et la date de diffusion originale.
Source : Silvia Cattori

www.lesogres.org


Asunto: 
Attention vermines racistes!
Autor: 
Alceste
Fecha: 
Sáb, 2005-05-28 15:36

Qui veut la peau de Diuedonné ?

Anonyme, samedi, 28/05/2005 - 05:24

DIEUDONNÉ interviewé par SILVIA CATTORI

Sylvia Cattori, vendredi, 27/05/2005 - 06:10

À 24 heures d'intervalle, deux interviews de Sylvia Cattori, l'amie d'Israêl Shamir et Marcel Charbonnier négationnistes notoires.

Faites un tour sur le site des Ogres.

Cactus vous expliquera comment les Juifs sont responsables de la Traite Transatlantique et de l'Esclavage ou pourquoi la terre est creuse.

Bernard Fisher , l'idiot du village vous démontrera que Christiane Taubira , Députée de Guyane à l'Assemblée Nationale , qui a fait voter une Loi par laquelle la République Française reconnaît que la Traite Transatlantique et l'Esclavage sont des Crimes contre l'Humanité fait en réalité partie du Grand État Major Sioniste Parisien (sic) .

Maryse Duhamel, Avocate martiniquaise crachera son venin antisémite sur Primo Levi, qu'elle appelle Primo Levy , en vous démontrant, à partir d'un faux, que "L’Education Nationale française inculque à ses élèves que le Nègre n’est pas un homme pensant !! "(sic)

Une "journaliste " négationniste ,une avocate antisémite ,un dingue , une occultiste .....

Quelle décadence!

Dommage, ce site avait de grandes ambitions. il aurait pu porter une parole claire, progressiste , antisioniste , antiraciste......

Il est tombé dans l'aigreur antisémite, le délire occultiste , l'illuminisme kémite ,la paranoïa .

Le Tonton Macoute de service, vigile de Supermarché qui joue les Men in Black de pacotille, envoie des courriels d'intimidation bourrés de fautes d'orthographe à tous ceux qui essaient de défendre la liberté d'expression de Dieudonné sans perdre leur âme.

Dommage pour Dieudonné , son talent et son courage méritait mieux que les dangereux zozos qui l'entourent.

NI DIEU (donné ou pas) NI MAÎTRE!


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Asunto: 
Racisme et altermondialisme
Autor: 
Spzl
Fecha: 
Dom, 2005-05-29 08:43

"Dire d’une personne qu’elle est « antisémite », « néo nazie », « fasciste », « négationniste » - accusations sans fondement dans la grande majorité des cas – est une méthode totalitaire. Rien de moins. Silvia Cattori."

Tiens donc.

Pourtant Cattori interviewe complaisamment l'auteur d'un ouvrage intitulé "le Mur de Sharon" : http://lesogres.org/article.php3?id_article=13

Or cet ouvrage contient bel et bien des "idées" antisémites : http://www.col.fr/arche/rubrique.php3?id_rubrique=9 (dossier très détaillé sur les sources du "Mur de Sharon" et certains mensonges qu'il contient)

La défense du négationnisme se fait aussi, sous prétexte de liberté de parole : http://lesogres.org/article.php3?id_article=310

En France, jusqu'à il y a peu, c'était l'extrême-droite qui défendait la "liberté de parole" des négationnistes. Eh bien désormais, cela se fait aussi à gauche (l'article ci-dessus a été publié sur presque tous les sites indymedia français). Abracadabra!

Et pour qu'on ne l'accuse plus d'antisémitisme, Cattori demande tout simplement l'interdiction du MOT antisémitisme : http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=1741
"Il est urgent d’exiger de nos gouvernements que le terme d’antisémitisme soit banni et remplacé par celui de racisme, afin que tous les citoyens soient mis sur un plan d’égalité. L’enjeu n’est pas seulement de protéger les personnes insultées, mais aussi de protéger la liberté d’expression de plus en plus menacée"

On devine très vite de quelle "liberté d'expression" il est question ici.


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Asunto: 
Au sujet du racisme
Autor: 
antistal
Fecha: 
Dom, 2005-05-29 09:55

Il faut mentionner qu'il y a une jonction entre l'extrême-droite sioniste et l'extrême-droite "traditionnelle" sur la base du racisme anti-arabe et anti-musulman. D'ailleurs Le Pen a déjà parlé favorablement de la politique de Sharon face aux Palestiniens, son ancien acolyte Bruno Mégret a parlé "d'inquiétudes communes avec la communauté juive française face à l'expansion de l'Islam en France". L'écrivain d'extrême-droite Maurice G.Dantec, notoire pour ses positions fascistes et racistes, se décrit comme un "guerrier chrétien sioniste". Sans parler de la tristement célèbre Jewish Defense League/Ligue de Défense Juive qui prône un racisme à faire rougir d'envie tous les néo-nazis de ce monde. D'ailleurs le père spirituel de la droite et l'extrême-droite israélienne, Zeev Jabotinsky, vouait une admiration sans bornes pour Mussolini.

Antistal


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Asunto: 
Et?
Autor: 
Spzl
Fecha: 
Dom, 2005-05-29 19:22

Jonction?

Disons plutôt "ressemblance"...

Le Pen est allé faire un bisou à Saddam juste avant la 1ère guerre du Golfe (comme Arafat, d'ailleurs). Le Pen ne déteste pas tous les Arabes...
Mégret, vu l'audience de son groupuscule, tente de trouver des voix partout (il n'est pas le seul). Bref, lorsque vient le temps des élections, on est moins difficile.

Par ailleurs, je ne vois pas ce que vient faire l'existence de mouvements d'extrême-droite juifs dans le débat sur l'infiltration de la gauche et des alters par les vieux poncifs antisémites, comme on peut l'observer depuis quelques petites années.


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Asunto: 
Et?
Autor: 
antistal
Fecha: 
Dom, 2005-05-29 20:52

Le fait de parler de l'extrême-droite sioniste sert à démontrer que le mouvement sioniste, comme tous les mouvements nationalistes, comporte de nombreuses tendances racistes et fascisantes. Il y a une jonction de plus en plus profonde en Occident entre l'extrême-droite sioniste et l'extrême-droite plus traditionnelle, par exemple un réactionnaire endurci comme David Horowitz qui fait un éloge à peine voilé de l'esclavage. Quand Maurice Dantec dans une assemblée du Comité étudiant juif Hillel à l'Université de Montréal en 2003 lance un appel à l'expulsion des musulmans de France et qu'il est chaudement applaudi il y a des questions à se poser. Quand un ministre israélien parle des Palestiniens comme "d'un cancer à extirper" je ne vois pas de différences avec les appels à la haine lancé par les antisémites. D'ailleurs quand on est réellement concerné par le racisme, il faut dénoncer toutes les formes possibles qui existent et non pas seulement une en particulier, comme l'antisémitisme par exemple. Le racisme anti-arabe et anti-musulman est tout aussi condamnable que le racisme anti-juif.

Antistal


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Asunto: 
Spécificité de l'Antisémitisme
Autor: 
Alceste
Fecha: 
Sáb, 2005-06-04 16:53

Certes l'Antisémitisme est une forme de racisme . il est donc totalement inacceptable et intolérable .

Il est cependant spécifique du fait qu'à l'antijudaïsme chrétien , auquel du reste répondait un antichristianisme rabbinique au moins aussi virulent dont les Toledoth Ieshoua sont le témoignage le plus connu ,s'ajoute le Mythe du Complot Juif qui prend naissance justement au moment où dans le domaine financier la prépondérance économique des Banquiers juifs s'affaiblit.

"L'Antisémitisme est le Socialisme des imbéciles" disait August Bébel.

Ce mythe continue d'être potentiellement meurtrier .

Il convient donc d'être d'une vigilance extrême tout en sachant distinguer ce qui relève du préjugé et peut être combattu par la connaissance et l'argumentation de ce qui relève d'une véritable conviction devant laquelle l'arme de la critique doit céder à la critique par les armes comme cela a été le cas entre 1933 et 1945.

Les réactions excessives telles que celles qui ont ostracisés Dieudonné sont non seulement injustes mais totalement contre-productives.

En fait, elles visent à créer l'antisémitisme qu'elles prétendent combattre chez des jeunes qui vivent au quotidien des discriminations dans tous les domaines de la vie sociale .


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Asunto: 
Oui, mais...
Autor: 
Spzl
Fecha: 
Dom, 2005-06-05 20:28

Renvoyer dos à dos antichristianisme juif, et antisémitisme chrétien, c'est un peu osé.

Lorsque vous êtes maltraité et ghettoïsé par des gens qui ont confisqué et détourné votre propre religion, puis vous octroient le titre de "peuple déicide" et vous en font endurer les conséquences, il est inévitable que vous ressentiez une certaine rancoeur, et que vous l'exprimiez comme vous pouvez: dans l'écriture par exemple. D'un côté ghetto et massacres, de l'autre des diatribes littéraires, la comparaison est vite faite.

***

Concernant les réactions au délire qui s'est emparé de Dieudonné, on peut en effet se poser des questions. Est-ce contre-productif? Sans doute au moins un peu.

Mais que faire?

Doit-on, pour éviter de faire monter l'antisémitisme, se laisser chier sur la gueule par un comique qui veut régler des comptes? Possible... Ce serait sans doute un choix stoïque et raisonnable. Tendre l'autre joue, etc. Oui, ce serait très noble. Bien plus noble qu'entamer des poursuites judiciaires.

Mais je peux comprendre que certains soient très irrités par les diatribes dieudonnesques, et en prennent ombrage (je parle ici de ceux qui lui répondent via la presse, ou via les tribunaux, et non pas de ceux qui le tabassent et se mettent de facto hors-la-loi).


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Asunto: 
Antisémitisme et Antijudaîsme
Autor: 
Alceste
Fecha: 
Mié, 2005-06-08 03:29

Tu confonds l'Antisémitisme qui est une construction idéologique propre à l'Europe du XIXème siècle et l'Antijudaîsme chrétien et/ou musulman.

La différence est essentielle.Pour le Christianisme et l'Islam , religions universalistes, un Juif qui se convertit cesse d'être Juif.

Pout l'Antisémitisme ,un Juif athée , converti au Christianisme ou à l'Islam reste un Juif c'est à dire un être racialement distinct.

Ce qui est tragique , c'est que Antisémitisme et Sionisme partage deux postulats communs:

-l'existence d'un Peuple /Race juif.

-le caractère éternel de l'antagonisme entre Juifs et "Gentils" .

Cette parenté, qui n'est pas identité et s'explique par le contexte idéologique du Romantisme "Völkish "qui a servi de matrice commune, a été soulignée par Victor Klemperer dans LTI -La Langue du Troisième Reich

L'Antisémitisme s'appuie aussi sur un prétendu "Complot Juif" destinée à "dominer le Monde";

Quant à Dieudonné, à ce jour, il a été acquitté dans les 17 procédures ayant fait l'objet de décisions ayant l' autorité de la chose jugée, initiés par les Organisations communautaires et/ou les individus qui l'ont poursuivi devant les Tribunaux Correctionnels .

Alexandre Moïse ( Dénonciation mensongère à une autorité judiciaire ou administrative entraînant des recherches inutiles- Likoud de France, Fédération Sioniste de France ), Élisabeth Schemla (Proche-Orient Info -Diffamation) et Anthony Attal (Ligue de Défense Juive -Coups et blessures ) entre autres partisans du Gouvernement d'Ariel Sharon condamnés par la Justice ne peuvent pas en dire autant.

IL FAUT DÉFENDRE LA LIBERTÉ D'EXPRESSION DE DIEUDONNÉ!

Du reste son dernier Spectacle est excellent.

Par contre , il faut être vigilant contre les médiocres bassement intéréssés qui se servent de sa notoriété pour propager des idées racistes et/ou antisémites sur le Site des OGRES .


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Asunto: 
Réponse rapide et partielle
Autor: 
Spzl
Fecha: 
Mié, 2005-06-08 06:31

L'antisémitisme est né de l'antijudaïsme. Il est un développement pseudo-scientifique de celui-ci.

Pour s'en convaincre, il suffit de se pencher sur la prose antisémite actuelle. On retrouve notamment le fantasme du Juif mangeur d'enfants ou buveur de sang (voleur d'organes d'enfants, ou instillateur du SIDA en Afrique, en version "moderne").

Le Juif qui se convertit cesse d'être Juif : oui, en général. Et pour une raison simple: il quitte son environnement juif, et ses enfants le suivent (et eux ne connaitront que leur nouvel environnement, et seront donc coupés définitivement du peuple juif). Rappelons aussi que l'Inquisition a longtemps été là pour traquer les hérétiques, et parmi les hérétiques figuraient les nouveaux chrétiens soupçonnés de "judaïser" en secret (une dénonciation anonyme suffisait pour subir la question).

Le peuple juif (majuscules inutiles) existe. Le seul débat qui existe dans le monde juif, c'est entre autre, ce sur quoi se base ce peuple. Pour les ultra-orthodoxes antisionistes, il se base sur la seule Torah (ce qui rend le sionisme illégal au plan religieux, puisque le sionisme est une lutte nationale de libération). Pour la majorité, il se base sur un héritage culturel commun, comme presque n'importe quel peuple, sauf que celui-ci a eu à subir un éparpillement, une diaspora, pendant des siècles.

Nier l'existence du peuple juif, de la part d'un non-juif, est étrange. Si quelqu'un s'avisait de nier l'existence du peuple rom, que dirait-on de lui? Vous ne vous poseriez pas des questions sur ses motivations? Moi si.

Qui donc est qualifié pour dire à plusieurs millions de gens "vous n'êtes pas un peuple, taisez-vous" ???

"Le caractère éternel de l'antagonisme entre Juifs et "Gentils"" ?

Là aussi je reste perplexe. Si les "héritiers" de la religion "souche", à savoir chrétiens et musulmans, cessaient de fantasmer sur le judaïsme, et cessaient de vouloir imposer LEURS théologies et LEURS interprétations du monde aux Juifs, l'antagonisme disparaitrait sans aucun doute.

Je me permets de rappeler que l'antagonisme est (ou a été, selon les continents) SUBI par les Juifs depuis des siècles, que ce soit sous la forme de l'antijudaïsme religieux "classique" ou bien de l'antisémitisme "moderne".

Alors renvoyer dos-à-dos antisémites et sionistes, je trouve ça assez gonflé.


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Asunto: 
Lisez ce que Dieudonné a vraiment dit
Autor: 
asterix
Fecha: 
Dom, 2005-05-29 13:22

Voir ci-dessous les textes des déclarations de Dieudonné sur divers médias (français et autres). Elles se passent de commentaires. Si cela n'est pas de l'antisémitisme, on se demande ce qui en serait.

- Dieudonné : « Dans les livres de classe de mes enfants, j’ai arraché les pages sur la Shoah »
http://www.col.fr/arche/article.php3?id_article=108
- « Les documents de la nouvelle affaire Dieudonné : Ce qu’il a dit sur les Juifs et les Noirs, sur l’esclavage et la Shoah ».
http://www.col.fr/arche/article.php3?id_article=98
- « L’aveu de Dieudonné : Sa crise d’antisionisme, c’était une affaire de gros sous »
http://www.col.fr/arche/article.php3?id_article=82


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