lettre adressée aux médias à la suite des gros titres qu'ils ont donné à un événement organisé à La Havane, avec l'aide financière, morale et logistique du gouvernement américain.

Quand donc Cuba sera –t-il vraiment maître sur son territoire ?

Occupant illégalement une portion du territoire national cubain, contre le gré du pays, en y maintenant une base militaire ennemi et en y détenant indéfiniment, sous la torture, des « combattants illégaux », à Guantanamo, en plus de maintenir un blocus immoral et inhumain, vieux de 45 ans, blocus dont la levée est réclamée, année après année par toute la communauté internationale, voilà maintenant que les maîtres du monde financent, sur le terrain même de leurs ennemis déclarés, un soi-disant congrès pour une transition à la démocratie.

Ce qui est pire encore, c’est que toute la presse en fait un gros titre, les 2 jours que durent cette mascarade, ou nombre de diplomates étrangers se sont joints aux « dissidents » accompagnés, bien sûr, du représentant de Washington en place à La Havane, M. James Cason. Rappelons que ce dernier avait invité tout ce beau monde, lors des dernières élections américaines, à la section des intérêts américains à La Havane.. Outrepassant toutes les règles que lui confèrent sa position diplomatique; il les avait fait voter symboliquement, confirmant ainsi par le résultat de cette « consultation » que la majorité donnait son appui au président élu, le même jour, en Amérique .
Cette fois-ci , il a présenté aux participants de cette rencontre, un message de G. W. Bush, les encourageant à poursuivre leur lutte pour la démocratie, voire, leur travail de mercenaire pour faire de Cuba ce qu’il était autrefois, un pays aux mains de la mafia cubano-américaine, qui attend de Miami, le pied dans la porte à 150 kilomètres au nord.

À quoi d’autre devrait-on s’attendre, quand les Marta Beatriz Roque, devant représenter plus de 300 organisations sur l’Ile, toutes mises sur pied et financées par les dollars provenant du 36millions alloués par la Maison Blanche, n’ont de programme autre que de remettre le pays sous la gouverne colonialiste d’autrefois.

Plutôt que de répéter les nouvelles à sensations provenant des grandes agences de presse, les journalistes honnêtes devraient se donner la peine de fouiller un peu le NET, et d’y puiser à même les sites des agences américaines, USAID, NED, et CIA, les renseignements établissant, sans cachette, que la dissidence à Cuba n’existe que pour une affaire de gros sous. La supposé « opposition » est en fait qu’une fabrication du gouvernement américain, dans le but de justifier son embargo criminel et d’avoir raison du peuple cubain par la faim et la misère.

C’est une honte de voir s’amener en territoire cubain, les charognards américains et européens, venir donner des leçons de démocratie, quand n’existent sur l’Ile, ni disparitions, ni tortures, ni assassinats, aucun laissé pour compte de la société, là ou tous les enfants sont à l’école et mangent leur trois repas par jour, ou tous les vieillards et personnes malades ont des soins, peu importe leurs revenus.

Michael Walsh
Association Québécoise des AmiEs de Cuba
5655, Ave Royale
Boischatel, Qué G0A1H0 Tel : 418-822-1885 le 21 mai 2005