Des travailleurs et des habitants de El Alto ont été réprimés dans les alentours du siège du gouvernement et du Parlement lors du troisième jour consécutif de mobilisations pour la nationalisation des hydrocarbures.

Une colonne de la Centrale Ouvrière Bolivienne (COB), accompagnée d'un groupe de paysans de El Alto, a été réprimé avec des gaz lacrymogènes par la police quand elle a tenté de pénétrer sur la place principale de La Paz où se trouvent les sièges du gouvernement et du Parlement.

La movilisation exigait la nationalisation des hydrocarbures, le renoncement du président Mesa, la fermeture du Parlement et la convocation à une Asemblée Constituante.

Jaime Solares, dirigeant de la COB a signalé que la nouvelle Loi des Hydrocarbures promulguée par le parlement "est un piège qui ne satisfait pas l'exigence populaire que les hydrocarbures passent entre les mains de l'Etat".

De son côté, Evo Morales, leader du MAS, a affirmé que l'objectif principal de la protestation est la convocation à une Asemblée Constituante.

Solares et Morales sont d'accord sur le fait que le nouveau plan économique et social annoncé par Mesa est une manoeuvre pour démobiliser les organisations populaires.

Parrallèlement, les barrages de routes dans la région de Cochabamba et sur la route La Paz-Oruro se maintiennent.

Agencia PULSAR
18/05/05