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Bolivie : les mobilisations repartentAnonyme, Lunes, Mayo 16, 2005 - 13:53
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L'ensemble des mouvements sociaux, ruraux et urbains, commence aujourd'hui un plan de lutte pour la "récupération des hydrocarbures" que quelques uns interprètent comme "nationalisation" et d'autres -comme le MAS de Evo Morales-comme la promulgation par le président Mesa de la loi votée par le Parlement avec quelques modifications. Mesa a annoncé qu'il rendra publique sa décision demain mardi. Il apparait d'ors et déjà isolé. L'ensemble des mouvements sociaux, ruraux et urbains, commence aujourd'hui un plan de lutte pour la "récupération des hydrocarbures" que quelques uns interprètent comme "nationalisation" et d'autres -comme le MAS de Evo Morales-comme la promulgation par le président Mesa de la loi votée par le Parlement avec quelques modifications. Mesa a annoncé qu'il rendra publique sa décision demain mardi. Il apparait d'ors et déjà isolé. Pagina12, 16/05/05 Agence Pulsar : Travailleurs, paysans et organisations de quartiers ont commencé plusiers mesures de pression pour exiger la nationalisation des hydrocarbures et contre le gouvernement de Mesa. Les habitants de El Alto n'écartent pas la prise du Parlement. L'indécision du président Carlos Mesa et du Congrès au sujet de la Loi des Hydrocarbures a créé les conditions pour que les mobilisations sociales se réarticulent de nouveau. Dans les premières heures de la matiné, une marche de paysans s'aprêtait à partir de la localité de Patacamaya en direction du siège du gouvernement à La Paz. Une mesure similaire a été prise par les mineurs, les syndicats, les Assemblées de quartier et les cocaleros depuis Caracollo à 190 kilomètres de La Paz. De leur côté, les indigènes et membres du Mouvement Sans Terres ont annoncé qu'ils bloqueront la route Oruro-La Paz. La Centrale Ouvrière Régionale et la Fédération des Assemblées de Quartiers de El Alto ont annoncé qu'ils bloqueront le siège du gouvernement et ont déjà comencé la mobilisation sur La Paz en bloquant les principaux accès à la capitale. Le leader cocalero Evo Morales, du Mouvement au Socialisme (MAS) a aussi prit la tête d'une mobilisation et a assuré qu'à Mesa, il lui "manquaient des pantalons" parce qu'il n'occupe pas les champs pétroliers dont les contrats sont illégaux. D'un autre côté, le principal dirigeant de la Centrale Ouvrière Bolivienne, Jaime Solares, n'a pas écarté la prise de gazoducs et de dépôts d'approvisionnement de carburants, comme manière de mettre la pression sur le gouvernement. PULSAR/ERBOL
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