Madame Lamarche,
Je suis un fidèle auditeur de la Première Chaîne de Radio-Canada et apprécie grandement vos compte-rendus de l'étranger. Ce midi, de Jérusalem, je crois, vou nous entreteniez à l'occasion de la journée internationale de la liberté de presse et de la position de Reporters sans frontières.

Radio Première chaîne
Radio-canada
Att: Ginette Lamarche, correspondante à l'étranger

Madame Lamarche,
Je suis un fidèle auditeur de la Première Chaîne de Radio-Canada et apprécie grandement vos compte-rendus de l'étranger. Ce midi, de Jérusalem, je crois, vou nous entreteniez à l'occasion de la journée internationale de la liberté de presse et de la position de Reporters sans frontières.

Cette dernière organisation tenait une conférence publique, jeudi passé à l'UQAM, ou sa crédibilité a sérieusement été mise en doute, tant qu'à son mode de financement.
Un article de La Presse, sous la plume de Marc thibodeau, paru quelques jours suivants(samedi, le 30 avril)soulignait que RSF avait admis recevoir des fonds de USAID et de la NED; 2 organismes américains voués à la démocratisation dans le monde(entre autre, 2 organisations qui ont un but en commun: renverser le régime de Fidel Castro). Il est également à noter que la NED a été impliquée dans le coup d'état contre Hugo Chavez au Venezuela, en 2002.

Ceci dit, il devient un peu agaçant d'entendre des reportages citant cette ONG française, venir salir l'image de Cuba et du Venezuela, mission que Robert Ménard, président à vie de RSF s'est fait octroyé en échange des millions offerts par ses bailleurs de fond. Il suffit de consulter les sites internet de la NED, de la USAID et de la CIA pour nous en convaincre(pour quelqu'un qui sait à peine lire entre les lignes)

Le livre de votre collègue journaliste, Jean Guy Allard, LE DOSSIER ROBERT MÉNARD ET POURQUOI REPORTERS SANS FRONTIÈRES S'ACHARNE SUR CUBA, publié chez Lanctôt Éditeur, nous en apprend beaucoup sur les soi-disants journalistes indépendants à Cuba. Des journalistes, qui ne sont pas indépendants du tout et qui pour la majorité n'ont jamais étudié et obtenu de diplômes en communication. Payés en proportion de la dimension de leurs mensonges, dictés par le responsable américain à La Havane, James Cason. On les appelle(RSF) prisonniers de conscience, alors qu'ils en ont pas du tout; ils n'ont fait qu'obéir aux ordres de la super puissance qui maintient un blocus criminel depuis 45 ans et occupe illégalement une partie du territoire cubain(Guantanamo) et y détient et y torture depuis 5 ans, des combattants illégaux, selon eux.
Madame Lamarche, voyez par vous-même, à Cuba, aucun journaliste n'a été torturé ou n'a disparu depuis la prise du pouvoir de Fidel Castro, et encore moins, n'a été assassiné. Remarquez bien le ton différent qu'emploie Robert Ménard, quand il est question de Cuba et du Venezuela; sa rhétorique dépasse de loin la défense de la liberté de presse. il en fait tout simplement sa priorité et tente de minimiser la responsabilité américaine dans ses atrocités en Irak ou ailleurs, en regard d'assasinats de journalistes.
Espérant qu'un jour prochain, on cesse de faire honneur et référence à cette organisation(RSF) qui par son financement et ses liens, non cachés, avec le groupes terroristes cubains de Miami, n'a aucune autorité morale en matière de défense de la liberté de presse.
Il ne faut pas être surpris, quand des représentants de RSF, veulent nous faire croire que la concentration de la presse ne représente pas un réel danger pour........la liberté de presse; Saatchi & Saatchi, propriété du géant publicitaire Publicis s'occupe gratuitement des campagnes de communication de RSF. Ajoutons que c'est cette même firme qui est à l'emploi du Pentagone, pour ses campagnes publicitaires en faveur de l'armée américaine.

Merci de votre attention, et bravo pour vos autres reportages,

Michael Walsh
Association Québécoise des AmiEs de Cuba
tel: 418-822-1885
le 3 mai 2005