L'Equateur a vécu mercredi une journée politique agitée avec la destitution de la part du Parlement du président Lucio Gutierrez, lors d'une journée dans laquelle les faits se sont succédés à un rytme vertigineux. Mardi soir, une sanglante répression a provoqué le premier mort de cette révolte populaire et a terminé par déclencher l'indignation à Quito.

Le peuple équatorien a récupéré toute sa force et sa valliance pour renverser un troisième président de manière consécutive. Lucio Gutiérrez a dû s'échapper en hélicoptère depuis le toit du siège présidentiel, après avoir été destitué par le Parlement équatorien qui a séssioné dans le siège d'une ONG consultative de l'UNESCO parce que le Palais Législatif était attaqué par les manifestants. La colère populaire ne s'épuisait pas seulement dans "Lucio", qui est arrivé au gouvernement deux ans avant avec un discours de gauche et le soutien des organisations indigènes, mais sous le cri "que tous s'en aillent", la bagarre concernait tout le système politique équatorien, qui a été questionné par un pays avec 60 pour cent de sa population sous le seuil de pauvreté. Une nouvelle mauvaise pour les États-Unis qui défient aujourd'hui le successeur du président déposé en ne reconnaissant pas son gouvernement s'il ne réalise pas les réformes exigées. Chronique d'un peuple qui sans son composant indigène a exercé son pouvoir souverain et a renversé le "tyran".

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