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Anniversaire de l'invasion de la baie des Cochons

Anonyme, Martes, Abril 19, 2005 - 19:39

Stéphane Chénier

Intervention spéciale du président
de la République de Cuba Fidel Castro pour souligner l'anniversaire de
l'invasion de la baie des cochons - 15 avril 2005 -

Intervention spéciale du président Fidel Castro:

Nous avons chanté l'hymne national. Comme nous ne pouvons oublier que ce jour-ci marque un nouvel anniversaire de l'attaque-surprise réalisée par des avions des États-Unis portant nos couleurs, nous estimons utile de rappeler en images les faits de ces jours-là qui marquaient le début de l'attaque mercenaire et impérialiste, de mercenaires et de l'impérialisme, parce qu'ils venaient tous deux dans le même convoi, les uns derrière les autres, attendant de pouvoir installer une tête de pont dans notre pays, une tête de pont qui a fait long feu.

Et voilà pourquoi nous sommes encore ici aujourd'hui. Nous l'aurions été de toute manière, parce que le peuple allait lutter et aurait fini par vaincre les envahisseurs, mais une grande part de notre pays aurait été détruite et une bonne partie de la population aurait péri dans une bataille de ce genre.

J'ai rappelé hier ce qu'il était advenu du Guatemala après une invasion mercenaire similaire: deux cent mille victimes et un État — comme je l'ai qualifié hier — couleuvre. Et des États «couleuvres», il y a un certain nombre sur notre continent et aussi en Europe.

Voyons donc avec respect, avec des sentiments d'hommage et de gratitude, ceux qui, un jour pareil, en se récupérant très vite de la surprise, nous ont permis en luttant d'être tous ici aujourd'hui [applaudissements].

[Images d'un documentaire.]

Chers compatriotes,

Je vous parlais hier d'une théorie bizarre apparue voilà à peine quarante-huit heures selon laquelle la présence de Posada Carriles aux États-Unis avait été une opération des services de renseignement cubain. Ce qui m'oblige à démontrer ce qu'il s'est vraiment passé, comment Posada Carriles est arrivé aux USA, qui l'y a conduit. Et ce avec une sécurité quasi-totale. Il peut y avoir certains détails à préciser encore, mais, pour l'essentiel, nous savons comment s'est fait le trajet de Posada Carriles depuis la prison de Panama jusqu'à Miami. Ensuite, nous pourrons tirer quelques conclusions à ce sujet et s'il était possible que les services secrets cubains aient pu s'en charger.

Je dois remonter au 26 août 2004, au petit matin, quand l'ancien chef de la police panaméenne, Carlos Suárez, est allé chercher les individus graciés à la prison El Renacer.

«Luis Posada Carriles, Pedro Remón Rodríguez, Guillermo Novo Sampol et Gaspar Jiménez Escobedo se sont rendus à l'aéroport Tucumen, de la capitale panaméenne, où les attendaient deux avions exécutifs qui avaient été envoyés depuis Miami par Santiago

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