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France: Tract de "Sortir de l'Europe" du 5 avrilAnonyme, Miércoles, Abril 6, 2005 - 22:04 (Analyses | Imperialism)
Sortir de l'Europe
Aider le capital financier et l'impérialisme de ce début de siècle à renforcer de manière irréversible leurs moyens de domination et de répression à l'échelle européenne et mondiale, mais aussi à l'échelle "locale", ou tout faire pour entraver et inverser ce processus ? Aider les exploiteurs ou s’opposer à eux ? TEL EST LE SENS REEL DU CHOIX POLITIQUE GRAVE QUI SE POSE A PRESENT : DEVONS-NOUS, EUROPEENS, SOUTENIR OU COMBATTRE LA « CONSTRUCTION EUROPEENE » ? IL EST EVIDENT QUE LES TRAVAILLEURS EUROPEENS DOIVENT LA COMBATTRE, CAR ELLE VA CONTRE LEURS INTERETS SORTIR DE L’EUROPE Aider le capital financier et l'impérialisme de ce début de siècle à renforcer de manière irréversible leurs moyens de domination et de répression à l'échelle européenne et mondiale, mais aussi à l'échelle "locale", ou tout faire pour entraver et inverser ce processus ? Aider les exploiteurs ou s’opposer à eux ? TEL EST LE SENS REEL DU CHOIX POLITIQUE GRAVE QUI SE POSE A PRESENT : DEVONS-NOUS SOUTENIR OU COMBATTRE LA « CONSTRUCTION EUROPEENE » ? IL EST EVIDENT QUE LES TRAVAILLEURS DOIVENT LA COMBATTRE, CAR ELLE VA CONTRE LEURS INTERETS. Il faut SORTIR DE L'EUROPE et dire NON à sa « Constitution » Déclaration de la plateforme « Sortir de l’Europe » (France) L' « Europe » et ses mystifications En 1914-18, et sous couvert des plus « nobles valeurs », les puissances impérialistes européennes se sont livrées une guerre sans merci pour le partage des colonies. Grand perdant de cette guerre, l'impérialisme allemand était censé gagner le pardon par une croisade contre l'Union Soviétique. Mais à la place, Hitler a réclamé un nouveau partage des colonies et déclenché ainsi une nouvelle guerre avec les puissances occidentales. Après la deuxième guerre mondiale et la défaite des nazis, il a émergé un seul impérialisme dominant : l'impérialisme anglo-US représentant deux oligarchies « cousines » dont les liens n'ont cessé de se développer et se renforcer depuis l'indépendance des Etats-Unis. Ce n'est pas pour garantir une quelconque paix que, sous cette tutelle anglo-US, les gouvernements capitalistes de l'Europe occidentale « continentale » ont décidé dans les années 1950 de promouvoir l' « Europe » qu'on nous impose à présent, mais tout simplement pour réorganiser le capitalisme et l'impérialisme d'après-guerre dans un contexte de guerre froide. A cette époque, il fallait que l’Europe occidentale soit une vitrine du capitalisme. A présent, on est loin de l’ « esprit de vitrine » et de la « paix sociale » qui l’a accompagné. On nous martèle que cette « Europe » aurait évité une nouvelle guerre européenne, mais la réalité est que les ex-puissances continentales : France, Allemagne, Italie… n'étaient plus en mesure de la déclencher, les moyens leur faisant défaut et leur indépendance étant plus formelle que réelle. A présent, la mondialisation financière étant faite et les multinationales industrielles étant devenues plus puissantes que de nombreux états théoriquement souverains, il existe une seule force hégémonique dans le monde et l'appareil politique et militaire de l' « Europe » est nécessairement à son service, tout comme ceux de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis. Le seul objectif militaire de l' « Europe » est d'apporter une aide conséquente à l'entreprise de domination mondiale de l'impérialisme anglo-US au sein duquel les « sous-oligarchies » locales se sont intégrées. Mais on nous vend cette politique militariste avec des slogans démagogiques, telle que la prétendue « nécessité d'une Europe forte pour garantir la paix et la prospérité », pour « contrer l’hégémonie américaine », etc… - Quelle paix ? Toute l'après-guerre a été noyée de guerres impérialistes et de guerres civiles suscitées par les puissances impérialistes, de coups d'état manigancés pour empêcher de nombreux pays d'accéder à l'indépendance, de massacres de populations résultant de ces pratiques... Des membres de l'Union Européenne, dont la France et la Grande-Bretagne, y ont joué un rôle essentiel. A présent, les troupes des pays de l'Union Européenne interviennent en Irak, et on ne parle que de renforcer la machine militaire « européenne ». - Quelle prospérité ? L' « Europe » , c'est: a) le renforcement des moyens du capitalisme à l'échelle continentale, dont témoigne d'ores et déjà la formation de très grands holdings devenus incontrôlables ; b) une « minimalisation » du droit dont atteste la Convention dite "de Sauvegarde des Droits de l'Homme" qui ne prévoit même pas le droit de se nourrir et de se loger (voir l' « exemple » du membre du Conseil de l'Europe qu'est la Russie); c) une régression institutionnelle dont témoigne le fonctionnement de la Cour dite "des Droits de l'Homme" où siège un juge russe et où la grande majorité des recours sont rejetés par une "lettre type"; d) une politique antipopulaire qui anéantit les acquis démocratiques et sociaux des pays qui en font partie; e) la généralisation du dumping social qui pèse déjà lourdement sur les travailleurs français... Quel est le bilan de l'adhésion de l'Espagne, du Portugal, de la Grèce, il y a vingt ans ? Le niveau de vie à reculé dans ces pays, comme en France ou en Allemagne. Tout le monde a été perdant. Et récemment, des pays avec des SMIC à 100 ou 200 euros par mois ont rejoint l'Union Européenne. L' « Europe » capitaliste, c'est pire que les capitalismes « nationaux », car plus forte, plus implacable et capable de méfaits encore plus grands. Et plus on laissera « construire » l'Europe, plus toute tentative de changement social deviendra difficile à déclencher et facile à réprimer. Il ne saurait en être autrement sous le capitalisme, et c'est pourquoi sous ce régime économique l' « Europe » ne peut être que ce qu'elle est : une machine industrielle, financière et militaire sans précédent au service des oligarchies financières qui constituent la classe dominante sous ce régime. L' « altereuropéisme » est une mystification et un leurre. La seule "Europe" réelle, dans le concret, c’est la pire. L’expérience d’au moins vingt ans le confirme. TEL EST LE SENS REEL DU CHOIX QUI SE POSE A PRESENT : DEVONS-NOUS SOUTENIR OU COMBATTRE LA « CONSTRUCTION EUROPEENE » ? IL EST EVIDENT QUE LES TRAVAILLEURS DOIVENT LA COMBATTRE, CAR ELLE VA CONTRE LEURS INTERETS. Il faut SORTIR DE L'EUROPE et, dans l’attente, dire NON au projet de Constitution. La France, dont les frontières maritimes sont plus importantes que les frontières terrestres, peut aisément le faire. La plupart des pays également… la Suisse ne fait pas partie de l’UE ! Sortir de l'Europe
En tant que citoyens et travailleurs, nous souhaitons vous alerter sur ce qu'est vraiment l' "Europe" et sur les dangers sans précédent que cette machine au service des oligarchies comporte pour les citoyens et les travailleurs de tous les pays concern
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