L'avenir n'est point sauf... au contraire. Vu que c'est le fédéral qui comble ce qu'il manque, que va t'il se passer dans 6 ans, lorsque l'accord sera terminé? L'éducation est une juridiction provinciale, donc je doute fortement que le fédéral accepte tout bonnement de nous accorder encore une fois cela. Le gouvernement provincial ne le réinvestiera pas plus, car cela passera sûrement inaperçu, car ils n'aurons pas a annoncer de coupures, elle sera déjà faite!
En fait, le parti libéral du Canada subventionne les coupures du parti libéral du Québec en permettant de les faire oublier plus tard.
Cet offre ne doit point être acceptée!!!

Et je ne crois que que l'erreur que l'auteur de l'article ai faite soit volontaire, alors un peu de respect pour celui-ci!

J'ai aussi peur que cet investissement du fédéral ne soit pas reconduit après 2010, sinon pas autant. Cela ne serait pas la première fois que le gouvernement fédéral lance en grande pompe un projet pan canadien pour ensuite se retirer peu à peu. Ce fut la même statégie pour l'assurance maladie. Au début, le fédéral subventionnait 50% du programme pour ensuite réduire son implication avec le temps. Qu'arrivera-t-il dans 5 ans ? Nous nous trainerons devant le Parlement d'Ottawa pour le supplier de poursuivre son ingérence dans les compétences provinciales ? Il ne faut donc pas tomber dans le panneau et poursuivre la construction du système d'éducation fort. Il est encore bien jeune comparativement à d'autres dans le monde et déjà il est prometteur. Ou plutôt, il était... Car l'effet le plus pervers de la réforme est d'instaurer un cancer dans le système québécois d'éducation. Si je comprend la nouvelle proposition du Ministre, c'est que rien ne change sur sa dernière proposition... Est-ce que les plafonds de prêts seront toujours arrimés aux frais de scolarité ? Lorsque les fonds fédéraux seront épuisés l'endettement étudiant est susceptible d'augmenter. À ce que je sache, c'est le gouvernement qui paie les intérêts de prêts étudiants les temps qu'ils sont aux études. Je ne sais pas combien représente le paiement total des intérêts de la dette de tous les étudiants, mais je sais que si cette dette augmente le service de la dette aussi augmentera. Cela veut donc dire qu'une fraction croissante du budget alloué à l'éducation ira aux banques et que parallèlement le montant d'argent disponible pour les institutions diminuera. Lorsque les universités verront leur subventions gouvernementales diminuées, leur manque à gagner se traduira par un hausse des frais de scolarité. Ce qui provoquera une augmentation du plafond de prêts et une hausse de l'endettement étudiant... Qui provoquera une hausse du montant que le Gouvernement doit payer en intérêts aux banques... Donc une réduction du bondget d'éducation disponible aux institutions.... Ainsi de suite jusqu'à la déconfiture du système publique. Les universités ayant de moins en moins d'argent, ne pourront se pêrmettre d'engager les profs de renommés, qui iront au privé... C'est un réseau d'éducation privé parallèle et concurent qui risque de naître de cette réforme. Les 103 millions c'est un leurre, parce que le vrai enjeux c'est la survie d'un modèle d'éducation distinct, jeune et prometteur. 103 millions, c'est des cacahouètes par rapport à ce que le gouvernement refuse d'aller chercher en impôt, par rapport aux milliards dans les paradis fiscaux. Surtout qu'en se permettant de baisser les impôt, le gouvernement envoie un message clair de ses intentions. Cette réforme n'est pas une compression budgetaire, c'est l'annonce d'un changement d'idéologie. L’éducation, c'est le terreau permettant à la culture de fleurir et cette fleur culturelle est la prémisse essentielle de son fruit, un peuple distinct et fructueux. Cependant, ils le savent aussi. Ils ont donc agit. Si la population considère que la réforme n’est qu’une question de forme et que les millions sont le débat de fond, alors ce n’est pas nous mais eux qui auront gagné dans leur poursuite d’un idéal néo-libéral grâce à une désinformation de masse. Bon, j'en avais gros sur le coeur...

J'aurais apparemment commis une erreur en ne tenant pas compte du 70 millions qui devrait revenir? Pour moi, l'exercice de ce tableau est une tentative de débroussailler et de comprendre l'entente à la rendant intelligible, ce que les médias ne parviennent pas à faire. J'ai peut-être commis la même erreur qu'eux en créant autant (sans le voloir) de confusion.

Au-delà des chiffres, ce qui est évident, c'est qu'il y a toujours une perte, donc un recul pour les étudiants, et même s'il était moindre de ce à quoi j'arrive, je maintiens que aucun recul n'est selon moi acceptable.

Je trouve un peu fort le titre "d'article mensongé" ainsi que les accusations de "désinformation". Plusieurs informations sont des chiffres que ne peuvent êtres "totallement erronées" puisqu'ils viennent directement du communiqué du ministre, et correspondent aussi à ceux mentionnés dans des grands médias supposés être crédibles. Je ne les ai pas inventé. Ceux qui ne le sont pas sont une projection basée sur le passé, et c'est clairement mentionné comme tel. Je reconnais que l'interprétation peut être maladroite et critiquable. J'invite donc l'auteur de cette article à proposer son propre tableau, selon sa compréhension de la proposition, et ce pour le bénifice de tous. J'aimerais que l'auteur explique aussi le rapport d'évoquer le déséquilibre fiscal comme argument.

Finallement, j'invite les étudiants à lire l'article de se site web, qui n'est pas de moi, mais qui semble répondre à certaines de mes intgérrogations, http://www.cmaq.net/fr/node/20526, qui offre une analyse plus appronfondie et nuancer, démontrant plusieurs scénarios.