Montréal & New York – Étudiants pour un Tibet libre met l’œil sur Bombardier aujourd’hui concernant leur participation à la voie ferrée controversée qui est construite de la Chine au Tibet. Le chemin de fer, d’une longueur de presque 1200 kilomètres, sera le premier à connecter la Chine à la capitale du Tibet. Les Tibétains tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Tibet s’y opposent en tant que projet politique visant la consolidation du contrôle de la Chine sur la région. Bombardier est l’une des premières compagnies occidentales à s’associer directement avec le gouvernement chinois pour la construction du chemin de fer. Une fois complété, il amènera un afflux de migrants chinois au Tibet, marginalisant davantage les Tibétains et posant une menace à la survie de leur culture et identité.

 
POUR PUBLICATION IMMÉDIATE
31 mars 2005

BOMBARDIER CIBLÉ PAR LES GROUPES DE DROITS TIBÉTAINS

LA COMPAGNIE CONSTRUIRA DES WAGONS POUR UNE VOIE FERRÉE CONTROVERSÉE

Montréal & New York – Étudiants pour un Tibet libre met l’œil sur Bombardier aujourd’hui concernant leur participation à la voie ferrée controversée qui est construite de la Chine au Tibet. Le chemin de fer, d’une longueur de presque 1200 kilomètres, sera le premier à connecter la Chine à la capitale du Tibet. Les Tibétains tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Tibet s’y opposent en tant que projet politique visant la consolidation du contrôle de la Chine sur la région. Bombardier est l’une des premières compagnies occidentales à s’associer directement avec le gouvernement chinois pour la construction du chemin de fer. Une fois complété, il amènera un afflux de migrants chinois au Tibet, marginalisant davantage les Tibétains et posant une menace à la survie de leur culture et identité.

« Le chemin de fer du Tibet menace la survie même des Tibétains en tant que peuple », dit Lhadon Tethong, directrice exécutive d’Étudiants pour un Tibet libre. « L’implication de Bombardier est un désastre éthique et nous y sommes fondamentalement opposés ». Le chemin de fer est une pierre angulaire du très politisé « Plan de développement occidental » de la Chine, conçu pour solidifier son emprise sur le Tibet et le Turkestan de l’Est et pour éradiquer le nationalisme et l’identité culturelle des Tibétains et des Ouighours. Les groupes de droits tibétains ont informé Bombardier des implications sociales et politiques du chemin de fer en 2003.

« Le gouvernement chinois a admis publiquement que le chemin de fer n’était pas viable commercialement et qu’il était plutôt construit pour des raisons politiques », a dit Maude Côté, membre d’Étudiants pour un Tibet libre à Montréal. « Il n’y a pas d’excuses pour une compagnie canadienne à se joindre les mains avec le gouvernement chinois pour ce projet dévastateur et nous encourageons vivement Bombardier à s’en retirer immédiatement ». Des étudiants du monde entier cibleront Bombardier dans les mois prochains à propos de leur implication.

Bombardier a annoncé son implication le 25 février, suivi trois semaines plus tard par Nortel Networks, qui fournira un réseau sans fil pour la voie ferrée. Étudiants pour un Tibet libre et d’autres groupes de droits tibétains ont envoyé des lettres à la direction de Bombardier mais n’ont reçu aucune réponse formelle. Des efforts sont aussi faits pour contacter Nortel Networks.

Plus d’information concernant le chemin de fer peut être trouvée dans le rapport « Crossing the Line : China's Railway to Lhasa, Tibet »: http://www.savetibet.org/documents/document.php?id=34.

Étudiants pour un Tibet libre (ETL) travaille en solidarité avec le peuple tibétain dans leur lutte pour la liberté et l’indépendance. Avec plus de 600 chapitres dans des écoles à travers le monde, ETL fait campagne pour les droits fondamentaux qu’ont les Tibétains à la liberté politique par l’éducation, l’organisation locale et par des actions directes non-violentes.