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LA FORTUNE DE FIDEL

oscar, Jueves, Marzo 24, 2005 - 09:12

LA REVUE FORTUNE ATTRIBUE À FIDEL UNE FORTUNE DE PLUS DE 500 MILLIONS $. EN PLUS DU DÉMENTI DE CETTE AFFIRMATION QUI DOIT ÊTRE COMPRISE DANS LA STRATÉGIE DE L'ADMINISTRATION BUSH DE DISCRÉTITER PAR TOUS LES MOYENS FIDEL, GRANMA INTERNATIONAL MET EN ÉVIDENCE LA VÉRITABLE RICHESSE DE FIDEL...

La fortune de Fidel

PAR HECTOR ARTURO

QUELQUES-UNS des pamphlets made in USA qui pullulent dans tous les kiosques du monde et décrivent celui-ci à leur image et convenance s’acharnent une fois de plus contre Fidel Castro et publient des chiffres fabuleux sur «sa fortune personnelle», sûrs qu’ils sont de pouvoir tromper tout le monde tout le temps.

Mais je vous demande de ne pas vous laissez entraîner par ces histoires à dormir debout et, fort de l’expérience accumulée par notre peuple durant ces 46 dernières années, je puis vous assurer que tous les vents qui soufflent du Nord sentent le pourri.

Toutefois, j’ose me permettre de dire que Fidel est l’homme qui possède la plus grosse fortune au monde, même si celle-ci ne pourra jamais être exprimée en dollars, ou en PIB, ou en d’autres termes financiers ou boursiers.

La fortune incommensurable de Fidel réside dans le fait de se savoir soutenu depuis toujours par l’immense majorité d’un peuple fier d’avoir comme chef d’Etat et de gouvernement un homme qui, dès ses jeunes années, a lutté sans trêve pour la véritable justice sociale que méritent les milliers de millions de personnes les plus humbles de ce monde.

Sa fortune, c’est dormir peu et beaucoup rêver, et d’employer son énergie inépuisable, forgée à force de courage et de volonté, à transformer l’un après l’autre tous ces rêves en réalité.

Oui, Fidel est l’homme le plus riche de la planète, car il a su faire en sorte que dans son petit pays l’emploi, la santé, l’éducation, la culture, le sport et la sécurité sociale soient le privilège de tous les Cubains et non de quelques-uns, et non pas des chimères comme c’est le cas aujourd’hui dans la plupart des pays alors même qu’aucun de ceux-ci n’a eu à souffrir des constantes menaces et agressions terroristes, ni du plus long blocus génocide qu’ait connu l’histoire.

C’est vrai, il garde dans ses coffres un trésor réel et colossal: il a pris le ciel d’assaut à l’aube d’une journée de juillet, avec des fusils bons pour chasser les oiseaux pour, après l’échec, reprendre ce combat martiste interrompu en 1898 par les yankees et faire en sorte qu’en janvier 1959 les «mambises» (combattants des guerres d’indépendance du XIXe siècle) entrent victorieux à Santiago de Cuba.

Peu après il dirigea en personne, sur la première ligne de combat, comme il l’a toujours fait, comme il le fait encore et comme il le fera, la première grande défaite yankee dans Notre Amérique, lorsque le peuple qu’il avait lui-même armé anéantit les mercenaires à Playa Giron.

Il ne trembla pas et nous apprit à ne pas trembler face à la menace de l’holocauste nucléaire durant la Crise d’Octobre (1962) et lorsque l’année suivante, risquant une fois de plus sa vie pour celle de ses compatriotes, il affronta les vents violents et les pluies torrentielles de l’ouragan Flora, car jamais il n’a abandonné qui que ce soit à son sort, ni le camarade du yacht Granma tombé en mer, ni ceux qui ont perdu leurs maisons dans des désastres naturels, ni la sportive blessée dans un accident domestique, ni le petit Elian séquestré par la mafia de Miami, ni les Cinq héros prisonniers dans des géôles yankees pour avoir combattu le terrorisme dans les entrailles même des véritables terroristes.

Il possède aussi l’immense fortune d’avoir réussi l’unité monolithique de son peuple sous les drapeaux du socialisme, qu’il proclama devant une mer de fusils brandis par des travailleurs, paysans, étudiants, hommes, femmes et adolescents dont l’un, avant de mourir sous la mitraille yankee, écrivit de son sang le nom de Fidel.

Ce serait une chance si tous les peuples du monde avaient, au moins un jour dans leurs vies amères, un président comme Fidel, qui ne promet pas, mais donne; qui ne torture pas, n’assassine pas et ne fait pas disparaître les gens, mais les sauve, les apaise, les guérit, les protège et les défend à feu et à sang.

La véritable fortune du commandant est de connaître tous et chacun des problèmes des siens, de leur faire face et de leur chercher des solutions, avec tous et pour tous, sans exception, et pas seulement pour ceux qui le soutiennent et le suivent inconditionnellement, mais aussi pour ceux qui disposent de plus de moyens obtenus par diverses voies, y compris ceux qui reçoivent les miettes mercenaires pour avoir vendu leur âme au diable du Nord convulsé et brutal qui nous méprise.

Mais il possède une autre fortune: il a fait en sorte que son peuple fasse sienne la devise de José Marti selon laquelle La patrie, c’est l’humanité et soit capable de partager solidairement ce qu’il a avec d’autres êtres humains qui dans le monde possèdent moins que lui ou ne possèdent rien.

Fidel est riche, oui, car il est heureux d’avoir servi et de servir à chaque minute de sa vie les humbles de la planète, auxquels il a voué toute son existence.

Croyez ce que vous voulez, mais des milliards de personnes de toutes les latitudes ne feront aucun cas de ces pamphlets immondes car ils savent bien que Fidel a vécu pour son peuple et pour tous les peuples du monde, prêt dès le premier jour à mourir pour eux et avec eux, dans la première tranchée du combat et non pas là-bas, loin, pedu dans un bunker comme Hitler ou Mr. W., car depuis bien longtemps, avec la grande richesse de son exemple, il a lié son sort à celui des pauvres de la Terre et a prouvé qu’il est, entre autres choses, le Commandant en chef de tous les humbles, et ceci, oui, c’est une immense fortune personnelle.



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