Il y a quelques semaines, à la fin février, la compagnie JAS Capital de St-Jérôme annonçait sa décision de renvoyer 76 employéEs de son usine de textile, sur les 130 qui y travaillaient, cela à compter du 18 mars. Suite à une telle annonce, on peut imaginer le désespoir et la colère des travailleuses, dont la plupart sont des femmes autour de la cinquantaine, qui ne pourront probablement pas se retrouver d'emploi ailleurs.

De plus en plus d'entreprises ferment leurs portes, comme on l'a vu récemment à Huntingdon. Les capitalistes vont établir leurs usines ailleurs: là où ça ne coûte pas cher! Ils mettent les travailleurs et travailleuses en compétition les unEs avec les autres. Ils appellent les ouvrières et ouvriers à être plus productifs s'ils veulent garder l'usine ici. Pour obtenir notre soumission, les capitalistes se servent constamment de ces menaces de fermetures. Il n'est pas rare de les voir passer aux actes. Ce fut le cas notamment à l'usine de la GM à Ste-Thérèse. C'est ainsi que de plus en plus de travailleurs et de travailleuses sont misES à la porte. Quand ça se produit, on se retrouve devant rien. On doit tenter de repartir à zéro à un autre endroit. CertainEs resteront longtemps sans emploi. Quel avenir prometteur sous le joug du capitalisme!

Il y a quelques semaines, à la fin février, la compagnie JAS Capital de St-Jérôme annonçait sa décision de renvoyer 76 employéEs de son usine de textile, sur les 130 qui y travaillaient, cela à compter du 18 mars. Suite à une telle annonce, on peut imaginer le désespoir et la colère des travailleuses, dont la plupart sont des femmes autour de la cinquantaine, qui ne pourront probablement pas se retrouver d'emploi ailleurs. La misère après une vie de travail, tel est le sort réservé par le capitalisme à ces femmes du prolétariat. Est-ce là une fatalité que nous devrions accepter?

Dans un tract diffusé à l'usine et dans les environs, les militants et militantes du PCR(co) ont répondu NON! Il est important de voir que nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à penser qu'il est possible de changer les choses. Concrètement, nous nous organisons pour renverser le système d'exploitation capitaliste. C'est dans cet esprit de combat que nous nous regroupons autour de notre programme politique et que nous agissons pour rallier la classe ouvrière. À mesure que nos conditions de vie se détériorent, au fil des licenciements et des fermetures d'usine, à chaque lutte et à chaque grève que nous menons, se développe le progressivement le camp de la révolution.

Que ce soit par nos diffusions, des graffitis ou de l'affichage, nous faisons tout en notre possible pour rallier les plus exploitéEs et les plus oppriméEs au sein du prolétariat. En allant diffuser à JAS Capital, nous avons constaté un vif intérêt pour les idées de combat défendues par le PCR(co). Certaines ouvrières nous ont demandé de leur en remettre plusieurs exemplaires pour pouvoir les faire circuler à leurs camarades de travail. Comme quoi, nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à vouloir du changement!

Les travailleurs et travailleuses intéresséEs à lutter avec nous sont invitéEs à nous contacter, sans plus tarder!

- De notre correspondant à St-Jérôme

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Article paru dans Arsenal-express, nº 42, le 20 mars 2005.

Arsenal-express est une liste de nouvelles du Parti communiste révolutionnaire (comités d'organisation).

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