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Bolivie : rejet des élections anticipées

Anonyme, Viernes, Marzo 18, 2005 - 00:15

santelmo@no-log.org

Par Luis Gomez,
Publié sur http://narcosphere.narconews.com ,le 17 mars 2005 à 22h40 (heure bolivienne)

Cet après-midi, lors d'une session d'un peu plus de 4h30, le Congrès Nationale a refusé la proposition du président Carlos Mesa d'anticiper les élections... mais Mesa, lors d'une conférence de presse à 23h, a dit qu'un nouveau scénario (la suspension des barrages de routes) a permit, avec le supposé soutien des gens, de reconsidérer ses positions : ne pas démissioner et rester au pouvoir jusqu'en 2007, c'set à dire jusqu'à la fin de son mandat. .

La tension au Parlement cet après-midi était énorme.Practiquement tous les orateurs, députés et sénateurs, ont refusé la proposition du président Mesa d'avancer les élections générales. Le ton de leurs interventions, extrémement politiques, faisaient transparaitre la proposition de Mesa comme un chantage auquel ils se refusent. Finalement, et malgré une longue liste d'orateurs inscrit, le député du MAS, Antonio Peredo, de terminer la discussion a été approuvée.

Le président du Congrès Nationa, (et du Sénat, le président par intérim en cas de démission de Mesa), Hormando Vaca Diez, a proposé un document qui refusait la proposition de Mesa et qui a été approuvé quasi par unanimité... dix minutes plus tard, il n'y avait quasiment plus aucun député dans l'hémicycle.

La tension s'est alors déplacé au siège de la présidence où Carlos Mesa s'est réunit avec les hauts responsables des Forces Armées, avec les parlementaires qui le soutiennent et avec tout son cabinet. A 23h il a donné une conférence de presse.

Il a commencé en se référant au refus de sa proposition de la part du Congrès et ensuite s'est placé en victime en considérant que sa posture avait été mal comprise
et en accusant les parlementaires de s'accrocher à leurs postes.

Mais il a dit que ces derniers jours "s'était ouvert un nouveau scénario". Qu'il fallait en tenir compte comme d'une opportunité : "la fin objective des barrages". Cel asignifie pour lui une nouvelle réalité pour le pays.

Il a mentionné le soutien qu'il avait recu dans toutes les parties dyu pays. Mais il a clairement affirmé que au milieu de ce soutien (de gens qui lui disaient "Président vous n'êtes pas seul"), il s'est rendu compte que sa proposition de s'en aller était comment les abandonner.

Ainsi il a donc reconnu que quitter le pouvoir n'avait pas de sens. Après avoir épuisé les mécanismes de conciliation avec les mouvements sociaux et surtout avec la classe politique bolivienne, Mesa a décidé de "ne pas fuire ses responsabilités".

Proposant la nécessité d'une nouvelle réalité politique "transparente, honnête et avec les cartes sur table", le président a appelé le Congrès à se montrer généreux, à se mettre au travail pour les thèmes les plus importants pour le pays, comme celui des hydrocarbures.

Commentaires du traducteur :

Ainsi s'achève une semaine marquée par du bleuf, des revirements incessants de la part de Mesa (propose sa démission, rejettée, propose des elections anticipées. rejettées, sa loi n'est pas votée....) et des parlementaires boliviens (accord politique avec Mesa pour approuver sa loi, puis vote d'une autre).

Il ewst évident que c'est une victoire des mouvements sociaux qui ont su mettre la pression par des barrages de routes dans tout le pays, par une alliance historique...

Néanmoins la situation n'est pas figée et d'autres revirements sont probables, la loi sur les hydrocarbures que demandaient les mouvements sociaux a été votée par les députés mais doit l'être aussi par les sénateurs. Les multinationales pétrolières, les Etats-Unis vont mettre tout leur poids pour empêcher cette loi de rester en l'état. Et on sait que pour eux tous les moyens sont bons. Les mouvemenst sociaux, après avoir suspendu leurs actions, restent sur leur garde, prêts à se relancer dans la rue (pour cette loi ou carrément pour la nationalisation pure et simple).

narcosphere.narconews.com


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