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Bolivie : les évènements en direct (presque)

Anonyme, Viernes, Marzo 11, 2005 - 00:15

santelmo@no-log.org

Compte-rendu du jeudi 10 mars 2005 à 21h18 de luis Gomez.
http://narcosphere.narconews.com/story/2005/3/10/211824/702

Il n'y a pas eu de surprises lors de la longue réunion entre les leaders sociaux boliviens et le président Carlos Mesa. Les mesures de pression dans tout le pays vont s'approfondir, au dire de Evo Morales. Et le gouvernement commencera son offensive judiciaire, essayant de pénaliser les protestations.

Allons aux faits ...

Comme il était prévu, le président Carlos Mesa n'avait pas beaucoup à offrir aux mouvements sociaux. Durant 4 heures, il a essayé de convaincre lesleaders populaires au sujet de ses politiques et de ses positions, accompagné du ministre de la Triquiñuela, pardon de la Présidence, José Galindo (l'homme qui pense derrière le fautueil du pouvoir de ce pays). Mais rien.. les représentants du peuple bolivien sont sortis il y a une heure du palais et sont allés au Parlement, dans le bureau d'Evo Morales, pour faire une évaluation. Tandis que, dans l'hémicycle de la Chambre des députés, les parlementaires discutent et terminent d'approuver le projet de loi des hydrocarbures que révisera dans les prochains jours le Sénat...

Le ministre Galindo a offert une conférence de presse au nom du gouvernement en insistant beaucoup sur le fait que le dialogue "est toujours ouvert sans tenir compte des positions et des antécédents des personnes", en claire référence aux accusations qui sont venues du pouvoir exécutif contre Evo Morales, Jaime Solares, Felipe Quispe et d'autres. Au même moment, Galindo a rejeté toute responsabilité dans les divers affrontements entre les sympatisants du président et les membres des mouvements sociaux à El Alto, Yapacaní (Santa Cruz) et de la colère de la Plaza Murillo contre Evo et les autres dirigeants... cependant, il est évident que l'appel de Mesa a eu son effet : à Yapacaní, les habitants se sont affrontés à coups de poings et un d'entre eux a recu un coup de couteau.

Logiquement, comme le dialogue s'est rompu, Galindo a aussi annoncé que les actions de dénonciation contre ceux qui bloquent les routes, devant le pouvoir judiciaire, allaient continuer. "Si la justice agit, je ne crois pas que les mouvements se radicalisent", a dit le ministre, en essayant de faire peur aux personnes mobilisées. L'appel à la citoyenneté, aux "bloqués" a été constant dans toutes les déclarations de José Galindo. Et revenant sur le thème de la justice, il a dit que "en premier" aurait lieu l'action judiciaire sans préciser si dans un second temps viendrait la réppression policière et militaire. Avant de conclure, Galindo s'est donné le temps d'expliquer de nouveau l'agenda politique du gouvernement de Mesa... mais le plus important, qu'il a affirmé dès le début de la conférence, est que "nous ne pouvons offrir plus de 50% des bénéfices (des cies pétrolières)", la demande centrale de la nouvelle alliance sociale qui s'est créée dans les dernières heures.

Après une réunion, les dirigeants sociaux ont dit que les mesures de pression allaient s'approfondir. Que c'est dommage que le président ne comprenne pas que les demandes des mouvements boliviens sont tant importantes pour les habitants de ce pays. Demain, à l'université publique de El Alto il y aura à nouveau une réunion de travail et de coordination du pacte national de mobilisation...

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