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QUE LA GRÈVE SOIT PERMANENTEenweille joe, Jueves, Marzo 10, 2005 - 23:58
NOUS
Critique du mouvement étudiant, de la bureaucratie militante du démocratisme EXIGEONS TOUT! Parce que les moyens de la lutte sont indissociables de ses buts : savoir contre qui et pour quoi on se bat : il ne faut pas s’étonner que les bureaucrates et les Artistes auto-proclamés (deux formes de carriérismes qui s’ignorent) voient d’un mauvais œil les moyens qui pourraient être les nôtres : rien de plus normal : en appellant à une grève permanente nous cherchons à nous débarrasser à jamais de ces parasites sociaux et de cette vermine de « bon goût ». L’Éducation publique : nous n’en voulons pas! ; même gratuite, n’en reste pas moins l’éducation aliénée et aliénante. Et nous entendons bien nous battre contre tous ceux qui voudraient mieux l’emménager, qui voudraient apaiser notre colère afin que la société puisse reprendre son cours normalement. L’Université n’est pas pour nous un lieu, un monde à transformer où nous voudrions vivre et pour lequel se battre. Non : l’Université n’est que le lieu du conflit qui nous y oppose, elle est un champ de bataille, une ligne de front. Notre mode est ce qui se construit derrière cette ligne. Notre monde apparaît à mesure que l’université disparaît. En défendant le statut d’étudiant, on lutte pour le maintient d’un statut d’opprimé. Un statut aliéné qui ne peut penser sa lutte avec celle des autres autrement que par des convergences, des unions des « forces » qui maintiennent intacte la séparation. Nous ne voulons pas d’un « enseignement citoyen et équitable », pas plus que du commerce /exploitation équitable. À trop se poser la question du mode d’exploitation, ceux qui croyaient se battre contre celle-ci en ont oublié de se poser la question de l’exploitation elle-même. Et par cet aveuglement, ils ont reproduit des appareils et des formes d’exploitation (plus équitable soit) pour soi-disant lutter contre elle. C’est précisément parce qu’ils s’identifient à ces formes (université publique, syndicats, assos, A.G.) et qu’ils leur reconnaissent la légitimité que les étudiants et autres exploités trahissent leur lutte contre l’exploitation. Nous ne considérons pas notre éducation ou l’acquisition de nos savoirs comme une partie séparée de notre existence. Nous voulons d’une vie et d’une éducation qui soit organique, en dehors des institutions. Dans les institutions, il n’y a pour nous que le conflit. Mais à mesure que nous nous rencontrons, que nous partageons, que nous communisons, nos vieilles peurs disparaissent. Faisons donc de cette grève un lieu de rencontre, de partage, de lutte sans concession, d’organisation, de réappropriation,
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