Le gouvernement Charest fait appel à la SQ afin d'effectuer un suivi téléphonique des plaintes et commentaires formulés sur la boîte vocale du ministre de l'éducation, Jean-Marc Fournier. Pouvons-nous parler d'intimidation?

Bonjour camarades!
Une bien triste histoire que voici..
Mercredi 9 mars, 14h, j'appelle au bureau du ministre Fournier pour lui faire part de mon indignation face à la situation actuelle dans le dossier de l'éducation au Québec. Un moyen de pression bien simple, vous en conviendrez. Un message poli, sans menaces ni violence, un brin émotif .. on pourra me le reprocher. À ma grande surprise, je reçois un appel d'un agent de la SQ ce jeudi après-midi.

- Bonjour monsieur, le bureau du ministre a confié les messages de sa boîte vocal à la SQ. Nous avons le devoir de protéger la sécurité de monsieur Fournier et nous aimerions savoir qui êtes-vous? Étiez-vous parmi les manifestants à Châteauguay mercredi? Votre appel s'est retrouvé dans un lot d'appels inappropriés, fait au mauvais moment et à la mauvaise personne.

Je vous laisse juger de la pertinence de ce suivi. Nous parlions du "mode menace" il y a à peine quelques jours, pouvons-nous maintenant parler d'intimidation? De surveillance? Contrôle? Bon, allez.. Nous vivons dans une démocratie, non? Mais j'oubliais, s'exprimer librement peut parfois nous causer quelques ennuis..

On continue les moyens de pression?

guertin tremblay