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Bolivie : Unité des mouvements sociaux

Anonyme, Miércoles, Marzo 9, 2005 - 22:59

santelmo@no-log.org

Les principaux représentants de l'opposition bolivienne ont annoncé aujourd'hui un pacte pour continuer les mobilisations contre le gouvernement. L'annonce a eu lieu quelques heures après l'accord signé entre quelques forces politiques et le refus du Parlement de la démission du président Carlos Mesa.

Le leader du Mouvement vers le Socialisme (MAS), Evo Morales; le chef de la centrale ouvrière bolivienne COB, Jaime Solares; les représentants de El Alto, Abel Mamami et Roberto de la Cruz; et le leader aymara Felipe Quispe, parmi d'autres, ont signé cet accord.

L'accord implique la continuation des mobilisations pour exiger la nationalisation des hydrocarbures et l'augmentation des impôts jusqu'à 50% des profits des entreprises pétrolières.

D'autre part, cette nuit, Evo Morales a responsabilisé Mesa d'un éventuel regain de violence après -selon le leader cocalero- la "déclaration de guerre" que fit le gouvernement en demandant à la population de marcher demain contre les barrages de routes.

"Cette marche est pour lyncher Evo Morales. C'est pour nettoyer les mouvements sociaux. Le président Mesa sait qu'il est président grâce aux mouvements sociaux", a affirmé le leader du MAS.

"En plus de mobiliser ses alliés pour affronter les boliviens, a dénoncé Morales, Mesa tente de bloquer le Parlement pour l'approbation de la nouvelle loi sur les hydrocarbures".

Au moins 22 barrages affectaient aujourd'hui les routes de tout le pays, au lendemain du refus du Parlement de la démission de Mesa. Les barrages les plus importants étaient ceux de El Alto (au-dessus de La Paz); la route qui unit Cochabamba à Santa Cruz; et celle qui va de Potosí à Tarija. Il y avait aussi un barrage autour de Sucre.

En plus, a été connue aujourd'hui une lettre ouverte des peuples indigènes dans laquelle ils affirment que Mesa pour continuer à son poste "exige comme conditions que nous annulons nos demandes, ce qui signifit que nous trahissions nos communautés, nos peuples et le pays dans son ensemble".

L' "accord démocratique" signé hier soir entre le gouvernement et quelques forces signifit la fin de l'affrontement que maintenait Mesa avec les partis traditionnels depuis qu'il a accéder à la tête du pays le 18 octobre 2003, après la fuite du président de cet époque Gonzalo Sánchez de Lozada (à la suite des mobilisations populaires pour la nationalisation du gaz et de la féroce répression qui fit des dizaines de morts , NdT).

"Aujourd'hui nous avons ouvert un espace de confiance pour générer une nouvelle dynamique en Bolivie. C'est ce qu'attendait le peuple. Nous allons y travailler", a affirmé le président du Sénat, Hormando Vaca Díez.

Bien qu'il ne le mentionne pas espécifiquement, cet accord marque la place politique des différentes forces parlementaires par rapport au modèle économique que promeut le gouvernement, à partir de la nouvelle Loi des Hydrocarbures, dont ils s'engagent à approuver le plus vite possible.

Clarin (Argentine), 9 mars 2005



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