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Le Sud existe et ... il bouge

Anonyme, Viernes, Marzo 4, 2005 - 22:47

Radio Havane

Notre continent vit des journées agitées d'événements importants et de progrès qui soulèvent l'espoir. Des pas importants sont faits sur la voie de l'intégration, seule possibilité pour nous de survivre en tant que peuples libres, défendant leur identité, leur culture, leurs racines en ces temps de globalisation néo-libérale.

Le Sud existe et ... il bouge

(3 mars 2005)

Notre continent vit des journées agitées d'événements importants et de progrès qui soulèvent l'espoir. Des pas importants sont faits sur la voie de l'intégration, seule possibilité pour nous de survivre en tant que peuples libres, défendant leur identité, leur culture, leurs racines en ces temps de globalisation néo-libérale.

Profitant de leur participation à la cérémonie d'investiture du nouveau président uruguayen, les chefs d'Etat du Venezuela, Hugo Chavez, de l'Argentine, Nestor Kirchner et du Brésil, Luiz Inacio " Lula " da Silva ont posé des jalons pour démontrer que le Sud non seulement existe mais qu'il avance de manière réelle vers une intégration effective.

Au cours d'une réunion de travail, ils ont décidé d'arrêter une position commune face aux organismes internationaux de crédit, problème dont il avait déjà été question au cours de rencontres précédentes qui n'avaient toutefois pas débouché sur les résultats concrets qui ont commencé à apparaître à Montevideo.

On voit déjà pointer les fruits de cette nouvelle relation que les pays latino- américains entendent établir avec le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale. Elle vient remplacer la soumission traditionnellle à leurs politiques par la priorité accordée aux besoins des peuples, comme cela se passe en Argentine. Ce pays a en effet réussi à sortir de l'imbroglio de la dette sans hypothéquer l'avenir.

Il s'agit ni plus ni moins que d'inverser les termes en suivant la vieille idée selon laquelle si vous devez 10 000 dollars à une banque cela vous empêche de dormir mais si vous devez 10 millions c'est le banquier qui souffre d'insomnie en se demandant comment il va les récupérer.

En d'autres mots, il faut savoir user de la force et des droits des peuples endettés pour que ne se reproduise pas le paradoxe que le Président Chavez a dénoncé hier : au cours des 5 dernières années, le Venezuela a payé 25 milliards de dollars de capital, intérêts et service de la dette mais il se trouve qu'il doit aujourd'hui 24 autres milliards, situation qui est proprement intenable.

Seule une position commune aux négociations ainsi qu'une coopération active des nations latino-américaines peut permettre à nos peuples de secouer le fardeau de la dette qui peut en finir en un instant avec n'importe quelle croissance, quel que soit les efforts et les sacrifices consentis. Cette coopération se traduit précisément aujourd'hui par par l'offre vénézuélienne d'acheter 500 millions de dollars de bons du Trésor argentin afin d'offrir un peu d'oxygène aux finances argentines.

Mais les présidents des trois pays sont allés au-delà. Ils ont mis en place trois groupes de travail, un sur les problèmes sociaux dont la solution est la plus urgente dans la région et qui travaillera au Brésil, un sur les questions de l'énergie qui aura son siège au Venezuela, et le dernier qui analysera la situation financière et industrielle qui, lui, travaillera depuis l'Argentine. Les trois analyseront leur thème respectif tout en ayant le regard fixé sur l'intégration.

L'idée du Venezuela de créer un réseau portant sur l'énergie dans la région sous le nom de Petrosur et de mettre sur pied une chaîne de télévision, TVSUR, a été reprise au cours de la rencontre.

En mai, une première vérification des progrès concrets aura lieu afin que toutes ces idées ne restent pas sur le papier. Déjà hier, le tout jeune gouvernement uruguayen a signé avec ses voisins un accord qui est un véritable acte de décès de la ZLEA, la Zone de Libre-échange des Amériques, le projet que les États-Unis entendaient nous imposer pour mieux contrôler nos économies.

Le temps est venu de récolter les fruits que nous avons semés pendant des dizaines d'années sans mesurer nos sacrifices, le sang versé et la douleur. Le temps est venu où non seulement nous démontrons que nous existons mais, plus que cela, nous marchons vers l'unité en prenant en compte toute notre riche diversité. Les obstacles sont encore grands mais la persévérance, la passion et le travail nous permettront de les surmonter. Pour cela, personne, absolument personne ne doit rester en arrière.

site de la station de radio cubaine
www,radiohc.cu


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