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États-Unis et droits humains : la poutre dans l'oeil

Anonyme, Jueves, Marzo 3, 2005 - 00:00

Radio Havane

Il est étonnant que le Président des États-Unis, Bush, qui dit communiquer directement avec Dieu depuis le Bureau ovale, n'ait pas été mis au courant par ce dernier de la profonde signification de la maxime biblique selon laquelle il est courant de voir la paille dans l'oeil du voisin mais pas la poutre dans le sien. Notre point de vue traite de ce défaut

États-Unis et droits humains : la poutre dans l'oeil

(1-03-05)

Il est étonnant que le Président des États-Unis, Bush, qui dit communiquer directement avec Dieu depuis le Bureau ovale, n'ait pas été mis au courant par ce dernier de la profonde signification de la maxime biblique selon laquelle il est courant de voir la paille dans l'oeil du voisin mais pas la poutre dans le sien. Notre point de vue traite de ce défaut

Peut-être si sa " ligne divine " ne souffrait pas d'interférences, Bush aurait-il pu écouter un bon conseil et éviter la publication du rapport annuel que pondent les États-Unis sur la situation des droits de l'Homme dans le monde, magnifique exemple d'hypocrisie, de double morale et de non sens.

Mais comme les voies de dieux sont impénétrables, le rapport est là, bataillant contre des pays comme Cuba où l'être humain a une valeur avant même de venir au monde afin que lui soit garanti le premier de tous les droits : le droit à la vie, mais pas un droit tout simple, tout court, le droit à une vie digne et à un avenir.

Il n'a pas non plus oublié d'attaquer le Venezuela qui, grâce à son gouvernement populaire et à la Révolution bolivarienne, est en train de donner un sens à la vie de millions de personnes qui, jusqu'à présent avaient été abandonnées à leur triste sort par des gouvernements qui ont fait grossir leurs comptes en banque à l'étranger en bradant les ressources naturelles qui sont la propriété du peuple tout entier.

Et , comme il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir, l'administration Bush a oublié dans son rapport des endroits où il est clair que les droits humains les plus élémentaires, qu'ils soient humains, sociaux, économiques ou politiques de milliers et milliers de personnes, sont systématiquement violés, avec toutes les circonstances aggravantes possibles.

Nous ne saurions trop lui recommander un exercice de mémoire auquel nous avons l'intention de contribuer en mettant en lumière des événements obscurs et récents dans lesquels le juge suprême de la justice, la démocratie et les droits humains a joué un rôle qu'il a bien évidemment oublié dans son " rapport ".

Commençons par les milliers d'immigrants, en particulier arabes, asiatiques et latino-américains qui ont été arrêtés à la suite des attentats du 11 septembre 2001 et qui sont au secret à cause de leur religion ou leur race. Ils sont privés du droit à un avocat, leur cas n'a fait l'objet d'aucune instruction, ils ont été arrêtés sans mandat et aucun juge n'a signé l'ordre de prolonger la détention.

Et nous ne faisons pas mention de Guantanamo ou d'Abou Graïb - que nous n'oublierons certes pas - mais des prisons clandestines qui existent en territoire étasunien et où l'empire de la loi n'a pas cours. Ils y sont soumis à des traitements dégradants et à des interrogatoires répétés et ils ne savent pas si un jour ils recouvreront leur liberté.

Qui, au Département d'État, veille sur les droits humains de ces êtres sans visage ni nom ? Ils ont été arrêtés en pleine atmosphère chargée d'émotion juste après le 11 septembre, ce qui ne peut justifier une telle brutalité, souligne Maître Nancy Chang, avocate du Centre des Droits Constitutionnels.

En termes légaux, nous sommes en train de parler de milliers de " détenus-disparus ", d'une pratique courante des pires dictatures latino-américaines, dont le personnel a été - nous ne devons pas l'oublier - formé par des spécialistes étasuniens en répression et contrôle de la population. Ces méhodes sont aujourd'hui, ouvertement employées dans le " paradis de la liberté et la démocratie ".

La poutre dans l'oeil plonge donc profondément ses racines au sein même de la société étasunienne et le gouvernement de l'Empire n'a pas le moindre droit d'accuser les autres de manquements aux droits de l'Homme. Nous continuerons à le prouver dans les jours qui viennent. Cela est particulièrement important au moment où, après la publication du fameux rapport, se prépare la mascarade de la Commission des Droits de l'Homme des Nations Unies à Genève où finalement - pour rester dans le ton du début de ce commentaire - nous dirons que ce sont les justes qui sont traités comme des pêcheurs.

site de la station radiophonique cubaine
www.radiohc.cu


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