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Jarislowsky compare Bush à Hitler

Anonyme, Miércoles, Enero 26, 2005 - 11:52

Stéphane Paquet

Quand l'un des plus grands financiers nord-américains, juif de surcroit, fait une telle analyse de la politique militaire Bush, cela vaut le coup d'être remarqué. Cette nouvelle d'importance, que l'on soit d'accord ou pas qu'un personnage de cette importance compare Bush à Hitler ça reste une nouvelle importante, n'a été publiée que par La Presse. Les autres journaux en sont encore à photocopier les papiers sans saveur de l'AFP. Pourtant ce ne sont pas les axes de couverture qui manquent sur un tel papier. Le plus
surprenant serait de faire un lien avec Fidel qui fait régulièrement la même analyse de la politique américaine. *PLR!

 
Quand l'un des plus grands financiers nord-américains, juif de surcroit, fait une telle analyse de la politique militaire Bush, cela vaut le coup d'être remarqué. Cette nouvelle d'importance, que l'on soit d'accord ou pas qu'un personnage de cette importance compare Bush à Hitler ça reste une nouvelle importante, n'a été publiée que par La Presse. Les autres journaux en sont encore à photocopier les papiers sans saveur de l'AFP. Pourtant ce ne sont pas les axes de couverture qui manquent sur un tel papier. Le plus
surprenant serait de faire un lien avec Fidel qui fait régulièrement la même analyse de la politique américaine. *PLR!

Tiré de La Presse du 24/01/05
(http://www.lapresseaffaires.com/nouvelles/texte_complet.php?id=8,2004,0,...)

Jarislowsky compare Bush à Hitler
Par Stéphane Paquet

Dans un livre à paraître la semaine prochaine, le financier montréalais Stephen Jarislowsky, apôtre de la bonne ouvernance des entreprises, se lance sur le terrain politique en comparant les pratiques de George W. Bush à celles de l'Allemagne nazie.

« Dans le cadre de sa » guerre au terrorisme «, le président Bush prétend que n'importe qui peut être un terroriste. À mes yeux, cette attitude s'apparente à celle des nazis à l'égard des Juifs. Hitler était convaincu que les Juifs étaient à l'origine de tous les malheurs qui s'abattaient sur les Allemands », écrit M. Jarislowsky dans Dans la jungle du placement (1).

(1) Stephen A. Jarislowsky avec Craig Toomey: « Dans la jungle du placement. Comment j'ai tiré mon épingle du jeu », Éditions Transcontinental, Collections Affaires Plus, traduit par Danielle Charron.

*PLR!

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Philippe Le Roux
Analyste Internet
Associé
V(DL)2 Inc.

site de la "grande" presse
www.cyberpresse.ca


Asunto: 
copyright
Autor: 
patc
Fecha: 
Mié, 2005-01-26 13:05

Le texte de la presse est sous copyright.

Je laisse le lien, mais je retire la plus grande partie de l'Article originale.

Patc.


[ ]

Asunto: 
D'une nouvelle qui ne doit pas en être une
Autor: 
mj
Fecha: 
Sáb, 2005-01-29 20:55

Ce commentaire de Jarislowsky vaut-il vraiment d'être remarqué ? Non, pour plusieurs raisons. Bien sûr, il y a que les insultes de ce genre mènent à des dérives qui n'enrichissent en rien le débat public. Mais je retiens deux autres raisons. La première, c'est que, devenue monnaie courante, l'insulte (x=Hitler) est une sorte de marchandise médiatique qui fait vendre. L'idée qu'on tient là une « nouvelle » est typique d'un journal à sensations. Il est regrettable qu'elle soit reproduite ici sans critique. Deuxième raison : pour que l'insulte Bush=Hitler soit entendue, il faut qu'elle soit proférée par tel homme, financier juif souligne-t-on, et pas tel autre. Cette logique dit à peu près ceci : si vous n'avez pas de légitimité, de position, de nom, on ne vous entend pas, vous n'existez pas. Voilà une logique détestable sur la révocation de quoi sont nés plusieurs médias alternatifs où la participation anonyme est encouragée. Ce qui devrait compter, ce sont des idées, justes ou injustes en elle-mêmes, pour ce qu'elles disent, non pour celui qui les dit. Sinon, nous reconduisons une division inégalitaire dans le rapport à la parole publique, sur quoi s'appuie le pouvoir des gouvernants relayés par les médias (avec leurs armées communes, plus ou moins distinctes, d'experts et d'analyses, possesseurs des légitimités). Contre ce système, il ne faut pas chercher à opposer une armée de légitimités alternatives, Jarislowsky et Castro en tête, mais la parole des illégitimes et des sans-voix qui, au nom de l'égalité de tous, demandent le droit de participer aux débats sur les choses communes. L'égalité, c'est d'abord l'égalité de parole.


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