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Situation en Bolivie : Coup d'Etat ?

Anonyme, Martes, Enero 25, 2005 - 00:34

santelmo@no-log.org

Au moment où le climat politique se tend à chaque instant, le président Carlos Mesa – qui a assumé la présidence après la chute de Gonzalo Sánchez de Losada alors qu'il était son vice- se trouve de plus en plus isolé.
En 72 heures, les habitants de El Alto sont parvenus à révoquer la concession de l'entreprise Aguas del Illimani (Lyonnaise des Eaux). Dans le même temps dans tout le pays, il y a un rejet généralisé de la hausse du prix des carburants ; qui est utilisée par le secteur entrepreneur de Santa Cruz qui revendique le séparatisme de la riche région orientale du reste de la Bolivie.

LE CONFLIT AVEC AGUAS DE ILLIMANI

Les acteurs principaux de la dite "guerre de l'eau" furent les habitants de El Alto et l'entreprise francaise Suez-Lyonnaise des Eaux, installée en Bolivie depuis 1997 et actionnaire majoritaire de Aguas de Illimani (qui est aussi fortement contesté en Argentine (Aguas Argentinas, 40% du capital) pour son absence d'investissement et un service détérioré).

De son côté, El Alto est une ville de 750.000 habitants, dans leur majorité, familles ouvrières, paysannes et secteurs très pauvres ; située sur les hauteurs de La Paz et qui est le passage obligé des exportations de marchandises vers les ports du Chilie et du Pérou.

Le conflit avec Aguas de Illimani s'est dévellopé parce que les habitants de El Alto considèrent que l'entreprise n'a pas respecté son contrat de concession, en plus de pratiquer des tarifs élevés pour le service d'eau potable et des égoux. Le refus s'est traduit en un soulèvement à El Alto mené par la Fédération des Assemblées de quartiers (FEJUVE) qui a commencé le 10 janvier par des grèves et des coupûres de routes, et qui a menacé de s'étendre à La Paz. Dans le même temps est apparu l'autre visage de la société bolivienne, celui des entrepreneurs qui se sont associés aux multinationales au niveau du pillage du pays et qui, au dernier moment, cherchent à se sauver. Samuel Doria Medina, associé minoritaire de Aguas del Illimani, a exprimé que le contrat avec la transnational “a été un investissement mal concu qui ne s'est pas bien dévellopé en raison de l'excès de néolibéralisme en vigueur dans le pays



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