La torture est un moyen de gouvernement chez ceux qui prêchent le respect des droits de l'Homme, force est de le constater. Mercredi, Cuba a de nouveau dénoncé les abus et les graves violations des droits humains dont sont victimes les prisonniers que les États-Unis maintiennent dans la base navale de Guantanamo qu'ils occupent illégalement en territoire cubain. Abou Ghraib et ses horreurs ne sont pas oubliées et voilà que de nouvelles révélations visent cette fois-ci les occupants britanniques en Irak.

Les Atrocités de l'Axe du Mal
(21 Janvier 2005)

La torture est un moyen de gouvernement chez ceux qui prêchent le respect des droits de l'Homme, force est de le constater. Mercredi, Cuba a de nouveau dénoncé les abus et les graves violations des droits humains dont sont victimes les prisonniers que les États-Unis maintiennent dans la base navale de Guantanamo qu'ils occupent illégalement en territoire cubain. Abou Ghraib et ses horreurs ne sont pas oubliées et voilà que de nouvelles révélations visent cette fois-ci les occupants britanniques en Irak.

Selon les médias, 550 personnes sont enfermées dans les camps de concentration construits à Guantamamo. Tous leurs droits sont bafoués car elles peuvent être jugées, condamnées et exécutées sans procès au mépris des conventions internationales sur le traitement à donner aux prisonniers de guerre.

Les atrocités de l'Axe du Mal se multiplient comme des bactéries partout où les bottes de ses soldats foulent le sol. Les photos prises dans la prison d'Abou Graïb montrent de quelle cruauté révoltante est assortie la " démocratie " que les soldats étasuniens et britanniques ont apportée à l'Irak.

Ces derniers jours, la honte frappe à la porte des autorités britanniques car des photos ont permis au monde de connaître l'attitude des soldats " courageux " n'a rien à envier à brutalité de leurs pairs étasuniens.

Des images montrant les atrocités commises contre des civils irakiens faits prisonniers au cours d'une opération appelée " Ali Baba " dans le but d'endiguer les vols dans les dépôts d'aide humanitaire ont soulevé la colère de la presse qui voit chanceler le prestige de l'armée britannique, une des rares institutions qui faisaient encore la fierté entamée du puissant empire de jadis.

Essayant de façon dramatique de couper court aux critiques, tout en échappant aux éclaboussures de l'affaire, le Premier Ministre Anthony Blair s'est empressé de dire que les photos sont " choquantes et lamentables ". Il a ajouté que ce n'est qu'une poignée des quelque 65 000 soldats britanniques qui occupent l'Irak qui sont responsables de telles exactions.

Il faudrait rappeler en premier lieu à Monsieur Blair que, dans cette affaire, il ne s'agit pas d'une question quantitative mais qualitative, car, de la même façon qu'une femme ne peut pas être " un peu " enceinte, les droits de l'Hommes sont violés ou pas ; l'on torture ou pas et peu importe s'il s'agit de 1 ou de 100 cas car la gravité réside dans la violation des principes et non dans le décompte des faits.

Seule une conduite irréprochable donne la force morale et c'est incontestablement une chose dont manqueront toujours Washington et Londres car ils ont chacun une bien triste histoire qui a laissé des cicatrices sur toute la planète.

Un simple proverbe suffit à expliquer et l'alliance des États-Unis et de la Grande Bretagne et les crimes et les violations des droits humains qu'ils ont commis et commettent en Irak : qui se ressemble, s'assemble !