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Recours collectif «Brochu» contre Loto-Québec : Des nouveaux développements…Alain Dubois, Martes, Enero 18, 2005 - 08:56
Alain Dubois
Jeudi, le 20 janvier 2005, 9h30 à la cour provinciale de la Ville du Québec aura lieu une importante audience dans la cause du recours collectif «Brochu» contre Loto-Québec. Le juge Gratien Duchesne rencontrera les représentants juridiques des parties impliquées. À cette occasion, ceux-ci seront invités à définir un calendrier pour cette cause. Jeudi, le 20 janvier 2005, 9h30 à la cour provinciale de la Ville du Québec aura lieu une importante audience dans la cause du recours collectif «Brochu» contre Loto-Québec. Le juge Gratien Duchesne rencontrera les représentants juridiques des parties impliquées. À cette occasion, ceux-ci seront invités à définir un calendrier pour cette cause. Le cabinet juridique de Garneau, Verdon, Michaud, Samson représentera M. Brochu tandis que les avocats de la société de Heenan Blaikie Aubut représenteront Loto-Québec. Les avocats du cabinet juridique, Ogilvie Renault représenteront eux les intérêts du fabricant d’appareils de loteries vidéo, la société Speilo.. Un important rapport y sera aussi déposé. Il s’agit de celui qui a été rédigé par le témoin expert M. Normand Leblond. -Viva Consulting présentera dans son « NewsFlash» les derniers évènement concernant cette cause : www.vivaconsulting.com -Le site Jeu-compulsif.info consacre aussi une rubrique à cette cause: www.jeu-compulsif.info HISTORIQUE Mandaté par Jean Brochu, avocat et ex-joueur compulsif. Les avocats Jean-Paul Michaud et Roger Garneau ont obtenu au nom de quelque 125 000 joueurs compulsifs le droit d'intenter un recours collectif contre Loto-Québec afin de forcer la société d'État à défrayer le coût des traitements requis par les joueurs pour soigner leur dépendance aux « jeux » de hasard et d'argent, soit environ 5 000 dollars par personne. Ils estiment qu'il y a eu faute de la part de Loto-Québec dans l'exploitation des vidéopokers entre 1993 et 1998, date à laquelle les avertissements sont apparus sur les écrans des machines. Selon la requête, le gouvernement du Québec «connaissait depuis le début des années 80 les dangers de devenir joueur pathologique - un trouble reconnu par le manuel diagnostic de la psychiatrie nord-américaine, le DSM4. Or, tout en sachant cela, Loto-Québec n'a pas donné de mise en garde avisant les gens du danger potentiel de développer une dépendance. Loto-Québec n'a donc pas hésité à installer les appareils «pour des motifs de profits et de lucre».
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