Vendredi 17 décembre 2004

Montréal - Pour donner suite à son action de solidarité avec les grévistes de la SAQ de la semaine dernière, la NEFAC-Mtl et des sympathisant-e-s (1) furent de retour sur les lignes de piquetage, ce vendredi 17 décembre 2004, à la succurcale située au coin des rues Beaubien et St-Hubert.

Plus nombreux que vendredi dernier, nous étions environ une quinzaine à se rencontrer au métro Beaubien à 18h00. Quelle ne fut pas notre surprise de voir que notre rendez-vous était tant attendu par une présence policière accrue, à même notre sortie de la station de métro !

 
Vendredi 17 décembre 2004

Montréal. - Pour donner suite à son action de solidarité avec les grévistes de la SAQ de la semaine dernière, la NEFAC-Mtl et des sympathisant-e-s (1) furent de retour sur les lignes de piquetage, ce vendredi 17 décembre 2004, à la succurcale située au coin des rues Beaubien et St-Hubert.

Plus nombreux que vendredi dernier, nous étions environ une quinzaine à se rencontrer au métro Beaubien à 18h00. Quelle ne fut pas notre surprise de voir que notre rendez-vous était tant attendu par une présence policière accrue, à même notre sortie de la station de métro!

Après avoir saluer les grévistes qui furent bien content-e-s de nous revoir en ce temps glacial, certain-e-s d'entre nous sont entrés dans le magasin, avec une tactique différente cette fois-ci ; celle de simplement parler aux client-e-s et de discuter du conflit.

Une tactique simple, mais beaucoup plus dérangeante qu'on aurait pu l'imaginer ! À peine quelques échanges purent avoir lieu que les gardes de sécurité, accompagnés de policiers en civil présents dans la succurcale, s'approchèrent de nous avec un "mandat" de nous expulser.

Selon eux, nous étions des client-e-s indésirables. Pour nous en convaincre, ils interrogaient les client-e-s sur notre présence très "dérangeante". À leur grand désarroi, les clientEs leur affirmaient que nous ne les importunions point. Ainsi, ils durent s'en remettrent à l'opinion du grand patron pour avoir le feu vert de notre expulsion, ce qui prit quelques minutes de plus!

C'est alors qu'une dizaine de policiers de l'escouade tactique descendit du deuxième étage par l'escalier pour nous expulser et former une ligne à la porte d'entrée pour s'assurer que nous n'y retournerions plus!

Après notre sortie forcée, nous avons chanté des slogans, distribué 80 appels à la solidarité et réchauffé un peu l'ambiance de ce vendredi tout à fait hivernal! Malgré la fin de leurs heures régulières de piquetage, certain-e-s grévistes sont resté-e-s avec nous, énergisé-e-s par notre solidarité et notre esprit de combativité.

Nous NE SERONS PAS DE RETOUR à la succursale Beaubien vendredi prochain, mais nous avons d'autres plans. Nous espérons lancer un appel pour un rendez-vous bientôt. Vous pouvez vous informer de nos activités en visitant notre site web (www.nefac.net) ou en vous abonnant à notre liste Info-NEFAC en écrivant à m...@nefac.net

(1) On se doit de saluer les camarades du Groupe Libertad, du Cégep du Vieux-Montréal, qui étaient du rendez-vous, et ce, en grand nombre.