EIN VOLK, EIN REICH, EIN BUSH !

Les officiers de l’armée d’occupation US élaborent des mesures draconiennes pour organiser le retour des habitants de Fallujah : fichage par tests ADN et scans rétiniens, badges à porter en permanence, travail forcé... Certains observateurs établissent un parallèle dérangeant avec des méthodes d’un autre temps.

 
Les officiers de l’armée d’occupation US élaborent des mesures draconiennes pour organiser le retour des habitants de Fallujah : fichage par tests ADN et scans rétiniens, badges à porter en permanence, travail forcé... Certains observateurs établissent un parallèle dérangeant avec des méthodes d’un autre temps.

- rapport original : Boston Globe
http://www.boston.com/news/world/articles/...
- Présente version traduite de Democratic underground
http://www.democraticunderground.com/discuss/...

"Fallujah, Iraq. L’armée US élabore des plans pour empêcher les insurgés de reprendre le contrôle de la ville dévastée par les combats, mais les habitants qui retourneront chez eux pourraient trouver que ces mesures rendront Fallujah plus proche d’un état policier que de la démocracie qu’on leur a promise.

Selon ces plans, les troupes canaliseraient tous les habitants de Fallujah vers des "centres de traitement" dans les faubourgs de la ville, où sera compilé un fichier de leurs identités établi à base de tests ADN et de scans rétiniens. Les résidents recevront des badges mentionnant leur adresse, qu’ils devront porter en permanence. Des autobus les amèneront dans la ville où les voitures, l’outil le plus meurtrier des kamikazes, seront interdites.

Les officiers US qui travaillent dans des batiments non chauffés du centre ville dévasté mettent au point les détails de leur tâche paradoxale : faire revenir les 300 000 résidents à temps pour les élections de janvier sans laisser revenir d’insurgés, même si de nombreux Fallujis étaient au nombre des combattants qui tenaient la ville jusqu’à ce que l’assaut US les en sorte en novembre, et même si de nombreux autres coopéraient avec les combattants, par conviction ou par peur.

Une idée qui fait débat parmi les oficiers marines, serait de faire travailler tous les hommes, contre rémunération, dans des bataillons de style militaire. Selon leurs possibilités, on leur assignerait des travaux de construction, de réparation de l’infrastructure de distribution d’eau, ou de pelotons de nettoyage des décombres."

DES CENTRES DE TRAITEMENT ? DES BADGES À PORTER EN PERMANENCE ? DES TESTS ADN ? DES SCANS RÉTINIENS ? DU TRAVAIL FORCÉ ?

A qui d’autre cela fait-il penser à une Varsovie du 21e siècle ?