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L'UNICEF et Cuba

Anonyme, Viernes, Diciembre 10, 2004 - 23:42

Radio Havane Cuba

On avait coutume e dire que chaque enfant naissait avec son pain sous le bras, mais on sait maintenant qu'il arrive sur notre Terre avec une série de menaces pour sa vie. Certes les enfants meurent moins de maladies curables qu'il y a 15 ans, mais ceux qui y échappe ont probablement un avenir plus noir qu'à ce moment-là.

Enfants : moins de morts mais une vie pire ?

(9 décembre 2004)

On avait coutume e dire que chaque enfant naissait avec son pain sous le bras, mais on sait maintenant qu'il arrive sur notre Terre avec une série de menaces pour sa vie. Certes les enfants meurent moins de maladies curables qu'il y a 15 ans, mais ceux qui y échappe ont probablement un avenir plus noir qu'à ce moment-là.

L'UNICEF, le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance présente aujourd'hui 9 décembre son rapport annuel sur l'Etat de l'enfance dans le monde: ce sont des chiffres qui sont une honte pour l'humanité tout entière.

Un résumé de ces données confirme notre analyse: plus d'un milliard d'enfants, presque la moitié du total de ceux qui vivent sur la planète, courent le grave danger de vivre dans la misère et de connaître tous les maux terribles qui l'accompagnent. Il faudrait d'ailleurs y ajouter la guerre et le SIDA.

Un enfant - petite fille et petit garçon - sur quatre souffre de la faim, un enfant sur sept n'est l'objet d'aucun suivi médical et un sur cinq n'a pas accès à l'eau potable.

Si nous ajoutons à cela l'information que la FAO, l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture a donnée hier, nous apprenons que la faim et la malnutrition tuent 5 millions d'enfants chaque année, ce qui signifie une mort toutes les six secondes.

Il y a au moins dans le monde 90 millions d'enfants qui souffrent de malnutrition grave, qui sont anémiés et rendus ainsi plus vulnérables aux maladies. Si ces enfants parviennent un jour à aller à l'école, ils auront de graves problèmes d'apprentissage et de développement intellectuel et leur avenir est, à coup sûr, continuer à être pauvres parmi les pauvres.

Au moins 400 millions d'enfants n'ont pas accès à l'eau potable, un problème qui prend une gravité particulière en Afrique noire où 4 enfants sur 5 consomment de l'eau contaminée. Et encore ceux qui ont cette "chance" doivent marcher au moins 15 minutes en moyenne pour aller la chercher.

Dans les pays dits en développement, 500 millions d'enfants qui ne disposent pas d'installation sanitaire. 25% ne sont jamais vaccinés et jamais soignés contre des maladies parfaitement curables comme la diarrhée. 640 millions n'ont pas de logement, la majeure partie en Asie, au Moyen Orient et en Afrique du Nord.

Il faut effectivement saluer le fait que depuis que la Convention des droits de l'enfant est entrée en vigueur, en 1980, la mortalité infantile des enfants de moins de 5 ans a baissé de 11%. La vie de près d'un million d'entre eux a été sauvée grâce à des médicaments et des sels de réhydratation orale.

Mais tout cela ne signifie pas que nous leur ayons donné une vie meilleure , digne et que l'avenir s'ouvre devant eux.

Dans les pays développés et riches, la pauvreté, l'exploitation et les mauvais traitements n'ont pas été éliminés.

Du côté positif, L'UNICEF fait état de situation comme celles de Cuba, un pays dont l'économie est modeste mais qui est parvenu à un niveau privilégié de développement humain, a maintenu et même augmenté ses dépenses d'éducation qui représentent près de 13% de son budget. Il en va de même des dépenses de santé dans un monde où seules les dépenses militaires grandissent.

S'il est une leçon que l'on peut tirer de ce rapport de l'UNICEF sur l'État de l'enfance dans le monde, c'est qu'il ne suffit pas de sauver les enfants de la mort, mais il faut aussi leur offrir un présent digne et un avenir assuré. Si le milliard d'enfants pauvres est une charge trop lourde à porter pour le monde d'aujourd'hui, comment pouvons-nous parler du monde de demain ?

site internet de la station de radio cubaine
www.radiohc.cu


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