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tract diffusé au congrès de la fédération professionnelle des journalistes du Québec

Anonyme, Domingo, Diciembre 5, 2004 - 01:54

Michael Walsh

Une mise au point s’impose concernant le monde journalistique dans son ensemble, puisqu’une organisation s’y rattachant, a fait récemment l’objet d’une enquête sérieuse et exhaustive. Comme les grands médias ont ignoré ses conclusions, un livre a dû être publié afin de mettre à jour, des révélations plutôt troublantes quant à une référence importante de la fédération professionnelle des journalistes du Québec.

AVIS AUX JOURNALISTES

Une mise au point s’impose concernant le monde journalistique dans son ensemble, puisqu’une organisation s’y rattachant, a fait récemment l’objet d’une enquête sérieuse et exhaustive. Comme les grands médias ont ignoré ses conclusions, un livre a dû être publié afin de mettre à jour, des révélations plutôt troublantes quant à une référence importante de la fédération professionnelle des journalistes du Québec.
Ce livre : « Le Dossier Robert Ménard , Pourquoi Reporters sans frontières s’acharne sur Cuba », nous fait voir le double visage de Ménard, directeur de l’ONG française. À la fois défenseur de la liberté de la presse et, agent des services secrets américains, qui lui ont donné un mandat bien spécifique, soit : salir l’image de Cuba par tous les moyens, y compris et surtout par la désinformation.
L’auteur est Jean Guy Allard, autrefois journaliste au Journal de Québec et au Journal de Montréal. Le livre, publié chez Lanctôt Éditeur, a été écrit en collaboration avec la journaliste d’origine française, Marie-Dominique Bertuccioli.

Véritable travail de recherches et de références, on y apprend comment le financement de RSF provient de la USAID, la NED et la CIA. Ces trois dernières organisations américaines ont un objectif en commun : renverser le régime de Fidel Castro. Bien naïfs qui pourront encore croire que c’est par la vente de calendriers que Reporters sans frontières maintient ses correspondants et ses nombreuses permanences dans les grandes villes. Les liens étroits de Ménard et des anti-castristes de la mafia cubaine de Miami y sont également relatés.

L’Association Québécoise des AmiEs de Cuba, veut sensibiliser les travailleurs de la presse médiatique du danger que représente l’actuelle administration Bush de faire de Cuba, un deuxième Irak. L’outil par excellence pour préparer une autre guerre de destruction massive, est sans aucun doute, comme nous l’avons appris lors des derniers conflits, la manipulation de l’opinion publique, par les médias interposés. En mai dernier, le budget US vs Cuba est passé de 7 à 36 millions, soit une augmentation de 29 millions pour « supporter » la dissidence cubaine. Dans le document de 450 pages, commandé par Bush « Pour une Cuba libre » on y parle, comme bénéficiaire de cette aide, des ONG de tiers pays oeuvrant à dissuader l’apport touristique dans l’Ile; il ne manquait que le nom : RSF.

Il devrait être clair que Reporters sans frontières, lorsqu’il s’agit de Cuba ou du Venezuela, tient un tout autre discours, qui dépasse de loin, la notion de liberté de presse.
Alors, que ces dernières années, plus de 200 journalistes étaient assassinés dans le monde, pas un seul était cubain, et pourtant, Cuba demeure la priorité de RSF.
Il serait souhaitable que les journalistes honnêtes, puissent faire la part des choses dans le dossier cubain, en évitant le plus possible de reproduire les dépêches des grandes agences dont les intérêts n’ont rien à voir avec la réalité cubaine.

Association Québécoise des AmiEs de Cuba Tel : 418-822-1885
www.iquebec.ifrance.com/aqac le 4 décembre 2004

site de l'Association Québécoise des AmiEs de Cuba


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