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Pour contrer la violence, la nécessité d’une action concertée et cohérente : l’Afeas lance sa 8e édition de l’OpératAnonyme, Viernes, Noviembre 26, 2004 - 08:47
Hélène Cornellier, Coordonnatrice du plan d’action et des communications Téléphone : (514) 251-1636
Le lancement de la 8e édition de l'Opération Tendre la Main pour contrer la violence, organisée par l'Afeas, se déroule à l'Hôtel du Parlement. Québec, le 26 novembre 2004 – C'est à l'hôtel du Parlement que madame Diane Brault, présidente de l’Afeas, lançait ce matin la huitième édition de l’Opération Tendre la main, campagne de sensibilisation contre la violence. Le président de l’Assemblée nationale, monsieur Michel Bissonnet, avait convié les parlementaires et les membres du conseil d’administration provincial de l’Afeas. À cette occasion, agissait, à titre de marraines, la leader parlementaire adjointe du gouvernement et députée de Crémazie, madame Michèle Lamquin-Éthier, la porte-parole de l’opposition officielle en matière de condition féminine et députée de Terrebonne, madame Jocelyne Caron, et la députée de Lotbinière, madame Sylvie Roy. L’Opération Tendre la main 2004 Rappelons-nous ! Quand on entend : «Prends ton trou !», «Vous puez la vieille !» ou «Tu r’verras jamais les enfants !», on comprend qu’il s’agit de violence verbale. Des mots comme «Tu fais jamais rien de bon !» ou «T’es ben chanceuse de m’avoir, y a pas un autre homme qui voudrait de toi !» font partie du vocabulaire de la violence psychologique. La violence économique, quant à elle, existe lorsqu’on empêche une personne de gérer ou d’avoir accès à ses biens, lorsqu’on la vole ou l’oblige à quémander pour ses besoins. La violence sexuelle sert souvent comme une prise de pouvoir sur un enfant, une femme ou une personne âgée. La violence physique, plus visible, agit souvent comme un signal d’alarme pour qui sait la voir. Des actions concrètes et concertées De plus, afin d’élargir son travail de sensibilisation et d’éducation contre la violence, l’Afeas participe à la campagne mondiale 2004 – 2006 d’Amnistie internationale. À cet effet, ses membres, en signant la pétition initiée par Amnistie internationale, DEMANDENT au gouvernement du Québec l’instauration d’une campagne nationale de sensibilisation et d’éducation contre la violence faite aux femmes sur une période de dix (10) ans. Déjà, lors de la Marche mondiale des femmes de l’An 2000, l’ensemble des Québécoises avaient déposé cette demande au gouvernement de l’époque. L’afeas demande donc que d’ici 2005, cette campagne devienne réalité car il est déjà trop tard pour de trop nombreuses victimes ! Enfin, bien que des situations de violence se vivent au sein de toutes les couches de la société, il est prouvé que la pauvreté y est intimement liée. Tout en travaillant sur les changements de mentalités et de comportements, l’Afeas DEMANDE au gouvernement du Québec de travailler, de façon cohérente et concertée, pour faire diminuer la pauvreté que vivent de trop nombreuses familles québécoises. Comme le montre les dernières analyses canadiennes, la pauvreté chez les enfants a augmenté cette année. Ces enfants vivent dans des familles dont les parents ne peuvent subvenir aux besoins de leurs enfants faute de revenus suffisants. Il faut y voir avant de déplorer des situations de violence, souvent causées par le désespoir. À propos de l’Afeas
Site de l'Afeas
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