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Pour l’Afeas : une 8e campagne annuelle de sensibilisation contre la violence.

Anonyme, Viernes, Noviembre 19, 2004 - 09:41

Hélène Cornellier – Afeas, Coordonnatrice du plan d’action et des communications

Cette année, la 8e campagne annuelle de l'Opération Tendre la Main, de l'Afeas, se déroulera du 21 novembre au 5 décembre 2004.

Le lancement de l'Opération Tendre la Main aura lieu le 26 novembre 2004, en présence de députés et ministres à l'Hôtel du Parlement, à Québec. L'Assemblée nationale adoptera lors de cette journée une motion sur la violence. Durant l'Opération Tendre la Main, l'Afeas récoltera des signatures à une pétition réclamant une vaste campagne québécoise de sensibilisation sur la violence faite aux femmes.

Montréal, 19 novembre 2004 – Du 21 novembre et le 5 décembre 2004, l’Afeas tient sa huitième campagne de sensibilisation contre la violence, l’Opération Tendre la main, afin de sensibiliser la population sur les conséquences désastreuses de la violence quotidienne.

Plus de 200 activités se dérouleront sur le territoire du Québec grâce aux Afeas locales et régionales. Le lancement national de cette campagne se tiendra vendredi le 26 novembre 2004 à l’Hôtel du Parlement, à Québec.

Depuis 1997, l’Afeas a tenu plus de 1 108 activités et rejoint quelques 142 000 Québécoises et Québécois. Dans le cadre la campagne 2004, l'Afeas souhaite montrer qu’il existe des moyens d’agir et de parler respectueux des personnes dans le cadre de conflits ou simplement de relations interpersonnelles ou professionnelles. Dans tous les milieux de vie, la violence se présente sous ses multiples formes (physique, verbale, psychologique, sexuelle et financière). Que ce soit envers les jeunes, les femmes ou les personnes âgées, l’Afeas a choisi de rendre visibles les mille et une violences du quotidien. Ces « petites » violences, souvent ignorées, sont toujours dévastatrices pour la personne qui la subit et pour ses proches.

Assez, c’est assez !
Parce que la violence est toujours présente, la campagne annuelle de l’Afeas a encore sa place. À preuve, écoutons les nouvelles, lisons les journaux, entendons les propos des voisins ou des collègues de travail ! Pour construire des communautés qui disent «Non à la violence », posez des gestes d’appui avec l’Afeas. Joignez-vous à l’Afeas locale ou régionale près de chez vous pour monter l’arbre de paix. Portez le ruban blanc de l’Afeas comme symbole de paix dont la forme de «V» inversé dit «Non à la violence !».
Pour en savoir plus : http://www.afeas.qc.ca/tendre/index.htm

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Site de l'Afeas.
www.afeas.qc.ca


Asunto: 
L'industrie de la violence conjugale
Autor: 
Emil Rebel
Fecha: 
Lun, 2004-12-20 12:53

Le guichet unique du divorce par Donna Laframboise
© Southam Inc., Canada, November 21, 1998
Used with permission of the author

Source : http://www.ejfi.org/DV/dv-29.htm#pgfId-1310040

Il y a deux ans, Terri a admis avoir à mauvais escient utilisé le réseau de centre de femmes battues. Bien que son conjoint ne l’ait jamais violenté, elle a reconnu à l’occasion d’une conférence ayant pour thème l’incidence des fausses allégations en matière de droit familial à Winnipeg, avoir menti à elle-même et au personnel du refuge, parce qu’elle avait tout à y gagner et qu’une chose semblable était particulièrement facile dans le contexte actuel.

Terri raconte qu’en sept ans de vie commune, le problème de consommation d’alcool de son conjoint avait rendu sa relation particulièrement difficile, et admet avoir déjà quitté son conjoint. Sa mère, dit-elle, lui avait à ce moment conseillé d’aller se réfugier dans un centre de crise en pensant que le personnel sur place allait lui être d’un grand secours pour atteindre sa quête d’autonomie. Terri (qui a choisi l’anonymat pour éviter des ennuis supplémentaires à son ex conjoint), mentionne avoir communiqué par téléphone avec un refuge de Winnipeg et s’être fait répondre que seules les femmes violentées y étaient admises. "Je me suis rendu cogner à leur porte, j’ai pleuré et j’ai raconté que mon conjoint était violent. Mes enfants n’étaient pas présents à ce moment parce que je ne voulais pas qu’ils soient témoins de la méthode utilisée pour y être admise."

Terri dit que l’intervenante a cru son histoire sans poser la moindre question. Alors, après être retournée chercher ses fils, âgés de trois et six ans, elle est revenue au refuge pour se faire expliquer par le personnel comment procéder pour gagner au tribunal une cause de divorce.

Terri relate comment les résidentes se faisaient expliquer que "la première chose à faire était d’obtenir une ordonnance de non communication à l’encontre du conjoint. Nous devions rédiger une plainte écrite avant de se rendre chez un avocat."

Dans le cas de Terri, le résultat fut consigné au sein d’un affidavit de 10 pages n’alléguant pas que le conjoint était violent, mais plutôt qu’il présentait les caractéristiques communes aux alcooliques. "Plusieurs d’éléments mentionnés à son sujet dans ce document de cour concernaient son hygiène personnelle. Je me plaignais d’avoir de fréquentes infections urinaires parce qu’il ne se lavait jamais." Sur la base de cet affidavit dit-elle, "J’ai obtenu l’ordonnance de non communication et sans plus tarder, la garde exclusive de mes enfants sans droit de visite pour mon mari."
Par la suite, les véritables conséquences de son geste ont fait surface. "J’ai réalisé ce que je venais de faire. En un an, mes enfants n’ont pas revu leur père et en aucun temps n’ai-je crains pour ma sécurité ni celle de mes enfants," raconte Terri, devenu thérapeute à l’âge de 36 ans. "Tout le processus était biaisé. J’avais le refuge et le mouvement des femmes de mon bord."

Au cours des audiences de la commission parlementaire sur les modalités de garde et de droit d’accès plus tôt cette année, (le rapport final doit être déposé au début décembre), les porte-parole des refuges de femmes sont intervenues avec beaucoup de virulence. Leurs propensions à dépeindre tous les pères impliqués dans des conflits de garde comme des abuseurs et les mères comme des victimes éplorées n’a pas surpris grand monde dans la communauté des avocats et des groupes communautaires préoccupés par le rôle prépondérant occupé par les refuges dans les histoires de divorce. En plus de fournir l’encadrement moral aux femmes qui viennent cogner à leur porte, les refuges rédigent également des lettres de soutien qui deviennent des instruments hautement préjudiciables aux conjoints dans leurs dossiers juridiques — et ce malgré le fait que le personnel en question ne rencontre jamais l’individu concerné, n’entend qu’une version de l’histoire et ne connaît la femme que depuis une brève période dans des conditions particulièrement artificielles.

Susan Baragar, qui exerce principalement sa profession d’avocate en droit familial à Winnipeg, se décrit comme une féministe mais reconnaît néanmoins que "c’est devenu ‘trop facile’ pour une femme d’obtenir ce type de lettres d’un refuge et qu’elles représentent une arme redoutable."

Les juges sont "définitivement coincés" lorsqu’une femme séjourne dans un refuge et que les documents de cours présentent une lettre émanant du centre mentionnant que le père est dangereux, relate Mme Baragar. "Je veux dire, vous avez là un genre de 'professionnel' qui affirme que le père ne devrait pas voir ses enfants."

Mme Baragar a elle-même fait bon usage de ces tactiques au bénéfice de ses clients. Dans une affaire récente, elle relate la fois où elle représentait une femme qui "s’était présentée avec une lettre de deux-trois pages jointe à un affidavit et comment [le père] s’était vu refuser l’accès sur cette seule base. Rien d’autre. Cela dépend du juge. Certains juges sont plus prudents que d’autres. Mais dans ce cas précis, le père s’était définitivement vu refuser l’accès."

Mme Baragar raconte que l’avocat de la partie adverse "a eu beau argumenter qu’il ne pouvait s’agir d’un point de vue impartial, que les deux parties en cause n’avaient pas été interrogées, il n’y avait rien à faire."

Et, comme le parent qui se voit confié la garde en premier est à peu près certain de la conserver par la suite, (les autorités sont réticentes à perturber de nouveau la vie de jeunes enfants), les relations pères enfants sont souvent irrémédiablement compromises sur la seule base d’un ouï-dire provenant du personnel d’un refuge.

En 1995, une intervenante travaillant dans un refuge de Winnipeg a rédigé une lettre de deux pages en faveur d’une résidente. La travailleuse avait, dès leur première rencontre, été capable d’affirmer que la femme "avait été victime d’abus dans sa jeunesse et dans sa vie d’adulte par la suite." Mentionnant espérer que "la cour tienne compte de sa lettre de support," la travailleuse précisait que la femme était une personne "intelligente, profonde et sincère."

Mais en 1997, après avoir entendu les arguments développés par la conjointe et les services sociaux et familiaux de Winnipeg, un juge en est arrivé à une toute autre conclusion. Dès la jeune vingtaine, la femme avait déjà effectué sept plaintes d’abus sexuels impliquant onze personnes différentes. (La seule plainte digne d’intérêt s’était soldée par un verdict d’acquittement.) "À un moment ou à un autre," écrivait le juge, la femme avait "accusé son père, son frère et sa sœur de l’avoir abusé sexuellement." Du point de vue du juge, sa crédibilité était minée par le fait que "malgré toutes ces allégations, elle n’avait aucune hésitation à vivre avec son père et sa sœur et à confier ses propres enfants à son père." Éventuellement, cette femme a abandonné sa lutte en vue d’obtenir la garde et les enfants furent placés sous l’autorité de la grand-mère.

À Burlington, en Ontario, en 1995, l’intervenante d’un refuge rédigea une lettre en faveur d’une cliente au sujet de sa relation avec ses enfants, une petite fille de deux ans et un garçon de douze ans. Même si les enfants ne l’avaient rejointe au centre que depuis huit jours, l’employée n’a eu aucune hésitation à déclarer qu’elle était une "mère dévouée et affectueuse" et exprimait sa "profonde conviction" que la garde des enfants devait être attribuée à elle plutôt qu’au conjoint qu’elle venait de quitter.

Or, dans cette affaire, il s’est avéré que le dossier de cette mère n’avait rien de reluisant. Quatre années auparavant, la société de l’aide à l’enfance avait persuadé le tribunal qu’elle constituait un réel danger pour son fils et sa fille aînée, alors âgée de douze ans, qui ne l’avait pas suivi au refuge.

Après avoir supervisé la situation pendant trois mois, un travailleur de la Société de l’Aide à l’Enfance a mentionné au tribunal que les deux enfants "admettaient craindre leur mère la plupart du temps." À une occasion, elle aurait menacé le conjoint avec un couteau en plus de menacer de s’enlever la vie. À un autre moment, elle aurait "ouvert la porte de l’auto qui filait sur l’autoroute en menaçant de sauter." Le travailleur fit remarquer qu’à " chacune de ces occasions, les enfants étaient présents." Malgré tout cela, le tribunal a quand même accordé la garde des enfants à la femme.

Dans un autre refuge situé à Orillia, Ontario, une travailleuse a rédigé en 1994 une lettre relative à l’attribution de la garde de deux garçons, âgée respectivement de deux et trois ans. Nonobstant le fait que la cause n’avait jamais été entendue devant les tribunaux, cette travailleuse affirmait que la mère "avait été agressée physiquement" par son conjoint avant de venir se refugier dans leur maison. Le simple fait d’être venu demander assistance auprès de leurs services constituait une preuve qu’elle était "un parent dévoué et consciencieux." La lettre concluait avec l’affirmation que "cela occasionnerait un grand préjudice" aux enfants si la garde n’était pas dévolue à la mère. Grâce à cette lettre, la garde a été confiée à la mère.

En 1997, l’intervenante d’un refuge situé à Toronto a rédigé une lettre en faveur d’une femme hébergée depuis six semaines. Elle y affirmait résolument que la femme avait été abusée "physiquement et émotionnellement" par le conjoint qu’elle quittait et qu’en plus, "ses enfants étaient toute sa vie," ce qui motivait tous les recours pour obtenir la garde de ses enfants. Cependant, dans un rapport daté d’une semaine avant la rédaction de cette lettre émanant du refuge, le psychologue qui avait rencontré la femme lors de son séjour avait noté que "jamais, elle n’avait été frappée physiquement" par le conjoint. La garde intérimaire a néanmoins été accordée à la mère.

Mme Baragar a déjà réussi à faire retirer du dossier de la cour certaines lettres émanant des centres de crise lorsque l’on tenta de les utiliser contre ses clients. "Techniquement, la règle de base est que vous n’êtes pas censé joindre aucun élément supplémentaire à l’affidavit de quelqu’un d’autre," dit-elle. "Lorsque j’aperçois ce genre de lettre, je sors de mes gonds et j’insiste pour qu’elles soient produites dans un affidavit séparé et assermenté — ce qui me confère le droit de questionner l’auteur de la déclaration [Les travailleuses sociales], ce qui est suffisant pour les faire fuir. Elles n’aiment pas se compromettre au moyen d’affidavits." De nombreux avocats, dit-elle, ne sont pas familiers avec ces tactiques.

Mary McManus, une avocate de Victoria, B.C., partage les préoccupations de Mme Baragar. Bien que partageant l’opinion que les "refuges sont très importants et jouent un rôle utile," elle croit que les intervenantes devraient être prudentes lorsqu’elles expriment des opinions personnelles au sujet de situations dont elles n’ont qu’une connaissance fragmentaire.

"Les intervenantes dans les refuges proviennent de milieux divers en terme d”expérience et d’éducation. Ce qu’elles racontent peut bien être pertinent, mais peut tout autant ne pas l’être."

Mme McManus concède que le tribunal "tend à accorder une place prépondérante au simple fait que la femme se soit rendue dans un refuge. J’ai une grande expérience des enquêtes sur caution lorsque des hommes sont accusés de maltraitance à l’égard de leurs conjointe. Le simple fait que la conjointe réside dans un refuge suffit à démontrer qu’il y a eu abus."

Greta Smith, la directrice exécutrice de la Société des maisons de transition de la région du Yukon/Colombie-Britannique mentionne que son organisation n’a pas de politique établie au sujet des lettres favorable à ses clientes. Bien qu’elle admette qu’il soit "possible que certaines maisons de transition puissent rédiger des lettres d’appui," l’idée la rend inconfortable.

"J’imagine qu’il me faudrait voir ces lettres. Je suis désolée, j’ai de la misère avec cela. Le fait que certaines personnes puissent rédiger des lettres sans avoir de sérieuses et valides raisons de le faire. Sans voir la lettre et sans connaître les circonstances, cela me serait difficile de m’étendre sur le sujet."

Lorsqu’on lui pose la question s’il est possible que certaines femmes se présentent au refuge avec un plan stratégique en vue du procès, Mme Smith répond: "Tout est possible en ce bas monde, mais je ne crois pas que cela se produise."

Louise Malenfant, une activiste communautaire à Winnipeg, surnomme les refuges "le guichet unique du divorce pour les femmes," et semble préoccupée par la politique officielle de ‘ne pas poser de question’. Elle prétend qu’en plus d’aider les femmes qui font de fausses allégations de violence domestique, les refuges de sa ville ont participé à la fabrication de fausses accusations d’inceste.

Durant les quatre dernières années, Mme Malenfant a représenté quelques 62 individus qui prétendent avoir été faussement accusés d’attouchements sexuels durant les procédures de divorce. Dans un tiers de ces situations dit-elle, il y avait un refuge d’impliqué.

En 1996, durant les audiences publiques concernant la loi sur la famille et les services sociaux du Manitoba, Mme Malenfant a soutenu que les enfants étaient emmenés dans un local à l’écart de leurs mères, pour y être soumis à un programme de sensibilisation aux abus sexuels et questionnés de manière inappropriée par le personnel du centre.

"Si vous exposez de jeunes enfants à du matériel sexuellement explicite et les questionnez sans relâche pendant une semaine ou deux, l’enfant va finir par répéter la leçon qu’il a apprise," affirme Mme Malenfant au National Post.

Elle soutient que même les mères qui n’auraient pas d’elles-mêmes accusé leurs conjoints d’inceste se sentaient obligé de prendre la situation très au sérieux lorsque les accusations survenaient à l’occasion d’un séjour au refuge. Mme Malenfant a fait une demande publique d’enquête au sujet des centres de refuge et a rédigé des lettres aux représentants du gouvernement dénonçant ce qui s’y trame. Le résultat, cet élément particulier semble avoir disparu. "C’est comme si quelqu’un avait balayé le problème sous le tapis," raconte Mme Malenfant. "Je n’ai pas vu d’autre cas émanant d’un centre de crise depuis un an. Je ne sais pas ce que [le gouvernement] a fait; tout ce que je sais, c’est que la situation a cessé."

"C’est extrêmement préoccupant," raconte Mme Baragar au sujet du rôle joué par les centres de crise dans les situations de divorce et de garde. "D’un point de vue personnel, je m’emporte parce que je crois qu’il existe des situations particulières d’abus et je constate au tribunal comment ces cas sont traités plus légèrement en raison du mensonge omniprésent " qui y prévaut.

Au cours de la dernière année. Mme Baragar rapporte avoir vu un sens croissant de cynisme sur le banc. "Les juges sont plus enclins à croire qu’il ne s’agit-là que de mensonges. Vous savez, nous en sommes rendus au point où tous les affidavits déposés mentionnaient une situation d’abus. Page après page, il ne s’agissait que d’abus et les affiants étaient disposés à se rendre au centre de crise à ce sujet. Je veux dire, tout n’est pas de l’abus. Ce n’est pas parce qu’il ne s’agissait pas d’une lune de miel qu’il faut qualifier la situation d’abusive."


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Asunto: 
La violence conjugale ou comment flouer les contribuables québ
Autor: 
Emil Rebel
Fecha: 
Mié, 2004-12-22 13:37

L’État québécois, sous la gouverne en particulier de la ministre Michelle Courchesne, s’apprête à consacrer des millions pour la lutte contre la violence conjugale. Noble intention! Qui ne serait pas pour la vertu! Toutefois, il est tout de même inquiétant que l’on fouille allègrement dans les poches des contribuables sans que l’on prenne le temps d’expliquer ce que signifie pour le gouvernement québécois la notion de violence conjugale. Est-ce que nos ministres fondent leur argumentation sur l’exemple de la conférence mondiale sur les femmes tenue à Pékin en 1995 qui considérait que, ne pas tenir compte de l’opinion du conjoint ou le simple fait de le critiquer, pouvaient être mis sur le même pied que le fait de lui démolir la mâchoire?

Madame Courchesne affirme que 14 209 femmes, en 2002, ont « rapporté » avoir été victimes d’un acte criminel dans un contexte de violence conjugale. Remarquez la subtilité du terme « rapporté »… Pendant des centaines d’années, les humains ont rapporté que la terre était plate. Des centaines de québécois ont rapporté, en 2002, avoir vu des OVNIS. Raël a rapporté avoir été enlevé par des extraterrestres. Plusieurs de ses disciples ont rapporté qu’il avait raison. Voilà une vingtaine d’années, des témoins ont rapporté avoir vu la Vierge au Mont Saint-Bruno,en Montérégie. Pour madame Courchesne, « rapporter » est donc synonyme de vérité. Étrange logique qui aurait grandement intrigué ce bon vieux Socrate! Il aurait été préférable que l’on donne aux citoyens les chiffres précis des enquêtes policières qui ont mené à une condamnation devant les tribunaux.

Et les fausses accusations qui pullulent? Madame Courchesne joue à l’autruche et cache sous le paillasson le drame de centaines de pères qui se retrouvent en prison, victimes des mensonges de la mère de ses enfants, mère qui sait très bien que l’on prendra son témoignage pour du cash, mère qui aura été conseillée par une intervenante en maison d’hébergement sur l’art de piéger papa.

Il est grandement question de la violence faite aux femmes dans les déclarations ministérielles. Jamais il n’est question de la violence au féminin. Habile message subliminal qui laisse subtilement entendre que seuls les méchants mâles sont capables des pires atrocités. Madame Courchesne évite de mentionner qu’entre janvier 1986 et mars 1994, 39 femmes ont assassiné leur enfant. Ces statistiques du bureau du Coroner en chef du Québec ne tiennent pas compte des meurtres perpétrés par les mères qui ont été sournoisement déguisés en accidents, d’après des pédiatres de l’Hôpital Sainte-Justine de Montréal. Scientifiquement, il ne serait pas exagéré de doubler et même de tripler les chiffres officiels. En 2003, 13 enfants ont été tués par des femmes, presque le même nombre que les victimes de Polytechnique… Qui en parle? Certainement pas madame Courchesne!

Certains organismes à forte coloration féministe ont flairé la bonne affaire financière et sont en train d’orchestrer une véritable psychose collective qui a pour toile de fond la violence et la peur. Alors que le taux d’homicides au pays a chuté à son niveau le plus bas depuis trois décennies, d’après Statistique Canada, l’État québécois, dramatiquement endetté, s’apprête à gaspiller des fonds publics pour des chimères. Pendant que de plus en plus de jeunes, surtout des gars, traînent dans les rues et sombrent dans des paradis artificiels, pendant que des vieillards silencieux croupissent dans des institutions, pendant que des centaines d’ hommes se suicident, l’État dilapide les deniers publics pour une cause fort discutable. Oui, il y a des femmes violentées, comme il y a des vieux violentés, des enfants violentés, des hommes violentés, des chiens violentés…. depuis la nuit des temps! Il est urgent que l’on cesse de prendre les québécois pour des valises!

Passons maintenant aux VRAIS chiffres fournis par le très compétent Institut de la Statistique du Québec pour ce qui concerne la violence conjugale :

Au Québec, en 2002, 39 500 hommes se disaient victimes de violence conjugale…

Au Canada : 177 000 hommes…

68,5 % des enquêtes policières relatives à la violence conjugale ne mènent à aucune condamnation

Certaines maisons d’hébergement ont propagé dans le public que 300 000 québécoises seraient maltraitées annuellement au Québec, faisant ainsi du mâle québécois une véritable brute. En 10 ans, 3 millions de québécoises auraient été battues… Or, toujours d’après l’Institut de la Statistique, il faudrait ramener ce nombre à 19 750 annuellement pour les femmes et à 12 442 pour les hommes…

Autre précision : certains organismes, grassement subventionnés, publicisent le fait que 100 québécoises seraient tuées chaque année par leur conjoint. Or, les rapports de police confirment qu’il y en aurait effectivement… 14. Pour ce qui concerne les hommes, 7 ont été assassinés par leur conjointe…

L’Institut de la statistique du Québec et du Canada précise dans un document publié en 2003 :

« Il ressort que le recours à la violence physique par le conjoint ou ex-conjoint est rapporté dans des proportions presque égales par les hommes et les femmes. Le taux de prévalence sur cinq ans (…) s’établit à 67% chez les femmes et à 62% chez les hommes au Québec ».

Nous assistons actuellement à une véritable saignée de fonds publics basée sur des approximations, des slogans et des demi- vérités. La fabrication de victimes en série s’avère une affaire fort payante pour toutes sortes d’organismes qui ont intérêt à dramatiser et à exagérer le phénomène de la violence conjugale. Malheureusement, ce sont tous les contribuables qui doivent passer à la caisse afin payer les frais d’une telle propagande.

Jean-Pierre Gagnon,
pédagogue


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Asunto: 
L’histoire personnelle d’une Canadienne
Autor: 
Emil Rebel
Fecha: 
Sáb, 2005-01-08 15:32

L’histoire personnelle d’une Canadienne
Marion Winters
Le 05 mars 2000

Réveillez-vous et humez l’arôme d’un bon café!!!

Au moment d’écrire ces mots, j’ai conscience que mes propos vont probablement offenser certains lecteurs mais, en mon âme et conscience, j’ai réalisé que si nous n’avons pas le courage d’accepter certaines vérités dérangeantes, nous devons en prendre tout le blâme. En conséquence, il est hors de question de m’excuser pour ce que j’ai à dire. J’espère plutôt tenter de redresser les torts causés par mes gestes posés.

En guise d’introduction, voici quelques détails me concernant. Avant mon mariage, j’étais une féministe extrémiste, nourrie d’espoirs et des rêves d’égalité, partageant avec d’autres les pensées et croyances d’une lutte menée en vue d’obtenir une réelle égalité. Notre quête différait de celle qui anime les féministes contemporaines, motivées qu’elles sont par la prise de contrôle intégral, de pouvoir et de vengeance, et détruisant au passage la totalité des acquis obtenus de chaudes luttes par les féministes réelles (l’égalité réelle, sans égard au genre). Mon souhait le plus sincère en communiquant mon histoire et mes commentaires, c’est d’encourager d’autres femmes (nous savons/vous savez qui vous êtes), à prendre la parole et témoigner de leurs histoires et leurs expériences. Voici donc mon histoire, aussi honteuse qu’elle puisse être.

Je suis une mère célibataire avec deux enfants. Lorsque j’ai pris la décision de rompre les liens du mariage ( par ennui), j’ai consulté trois avocats différents dans le but de me renseigner. Ils m’ont tous trois posé la même question concernant d’éventuels abus entre les mains de mon mari. Ma réponse fut que jamais, et d’aucune manière ce soit, mon conjoint n’avait abusé de moi. À ma grande stupéfaction, leurs réactions furent unanimes. À moins d’accuser mon conjoint d’abus, jamais je n’obtiendrais la garde exclusive de mes enfants. Ils m’ont également raconté comment ces allégations déposées contre mon conjoint allait suffire pour m’approprier la TOTALITÉ de ses biens et encore davantage. Lorsque je m’inquiétais à savoir comment prouver ces allégations, je me suis fait simplement répondre que les preuves n’étaient pas requises à la cour, et qu’il suffisait de me rendre à une centre de crise pour femmes, que j’allais y obtenir tout le support nécessaire à l’appui dans mon histoire de mauvais traitements.

Issue d’une famille où les valeurs religieuses étaient de rigueur, j’étais très mai à l’aise avec ces conseils. Ensuite, les avocats m’ont avisé que pour bénéficier pleinement de l’aide juridique, je n’avais pas d’autre option que de déposer des allégations contre mon mari. Dépourvue des ressources monétaires pour assumer les honoraires professionnels des avocats, j’ai suivi leurs conseils. De reculons, j’ai emmené les enfants au centre de crise. Je ne pouvais pas croire ce que je voyais. De l’extérieur, tout semble correspondre à l’image projetée auprès des bailleurs de fonds. Cependant, rien n’est plus éloigné de la vérité.

Cet endroit pourrait être assimilé à un lieu de culte, à défaut d’un meilleur terme. Dénigrer les hommes y était une priorité et la direction de l’établissement semblait très enthousiaste à l’idée de recruter une autre femme pour joindre les rangs de celles qui les détestent. Elles disposaient même d’un scénario infaillible pour gagner à la cour. En suivant le mode d’emploi suggéré, je m’assurais de remporter non seulement la garde exclusive des enfants mais aussi l’automobile, la maison, la terre et des ressources financières pour vivre confortablement jusqu’à la fin de mes jours.
Par contre, ne pas suivre leur scénario et jouer honnêtement le jeu me conduirait non seulement à tout perdre, mais en plus, je risquais de mettre en danger la vie d’autres femmes et compromettre leurs campagnes de levée de fonds. L’administration a probablement réalisé que leurs techniques de lavage de cerveau ne fonctionnaient pas au rythme escompté ce qui me valut d’être ‘acheminée’ auprès des autres femmes hébergées sur place.

Des termes comme ‘donneurs de sperme’ et ‘tous les hommes sont des abuseurs qui devraient être éliminés’ étaient martelés quotidiennement. Elles étaient très persuasives. Ne voulant pas aggraver le sort des femmes hébergées, j’ai décidé de suivre leur plan.

Dès que ma décision de suivre leur plan fut connue, les événements se sont précipités. J’ai vu I’homme avec qui j’avais été marié être détruit tant sur le plan émotionnel, financier que physique. J’ai obtenu la garde exclusive des enfants et, avec l’ordonnance de non communication, obtenu également la maison et l’automobile de manière à préserver le rythme de vie habituel des enfants.

Non seulement ai-je obtenu une ordonnance de non communication à son endroit mais il fut également reconnu coupable de voie de fait. L’homme qui avait participé activement à la création de nos enfants, à leur entretien et qui les aimaient tendrement, était par la loi maintenu à bonne distance d’eux et tenu de me verser ( davantage que j’en avais besoin) une pension pour leur entretien. Tel que je l’ai mentionné, je l’ai détruit, ne lui laissant que des miettes pour survivre.

Mon frère traverse actuellement une histoire similaire de divorce acrimonieux au cours de laquelle ma belle-sœur utilise exactement la même tactique enseignée au centre de crise et mon frère subit un sort identique à mon ex.

Compte tenu de la manière employée pour détruire mon ex, et considérant tout le mal que je lui ai fait subir, j’ai pris l’engagement personnel de venir en aide à mon frère dans sa lutte. Il s’est récemment joint à un groupe d’homme qui l’alimente en messages diffusés sur le net concernant la garde partagée, les fils de presse diffusés par EPOC etc.

Ayant été expulsé de son domicile, il cohabite présentement avec moi, ce qui me donne l’opportunité de lire les messages diffusés au sein de ces groupes. Je dois avouer qu’à part un message ou deux qui sont d’un grand secours, il est grandement temps que ces groupes arrêtent de jouer les ‘bons garçons’.

En toute honnêteté, vous ne pourrez jamais paraître plus désavantagé que l’image de vous véhiculée par les féministes. Soyons honnêtes, depuis nombres d’années, le mouvement des hommes a, au mieux, piétiné à la même place. Vous avez signé des pétitions, manifesté, organisé des campagnes au moyen de fax, de téléphones, courriels, vendu des chandails, des casquettes et des auto-collants, sans obtenir le moindre résultat. Et vous continuez de poursuivre dans la même lancée, dans l’espoir que survienne un changement.

Les médias, les autorités judiciaires, les médecins, les avocats, le Sénat, le gouvernement, les juges, les chercheurs ainsi que la majorité du public sont conscients du sort peu enviable réservé aux hommes et aux pères, pourtant rien ne bouge.

À mon humble avis, le changement ne pourra survenir que si on provoque les choses. Je ne possède pas la clé du succès mais l’inutilité de vos manières de procéder jusqu’à présent m’apparaît de plus en plus évident. Pourquoi alors ne pas tirer profit des leçons de l’histoire et analyser la manière dont les choses ont évoluée dans le passé, tant pour les hommes que pour les femmes.

J’ai aussi remarqué la présence d’interminables échanges dans les groupes de discussion sur le net, où tout le monde semble avoir une opinion sur tout. Pourquoi ne serions-nous pas disposé à agir de manière concrète au lieu de ré-écrire inlassablement autour des même sujets, en clair, canaliser nos énergies pour accomplir des actions importantes. Combien faudra-t-il encore de statistiques, de rapports, de discussions, de débats et d’opinions avant de dire " assez c’est assez"?

Que faudra-t-il faire pour vous motiver, vous les hommes, à prendre action pour obtenir les changements nécessaires en vue d’obtenir une équité réelle, sans égard au genre? Après en avoir tant dit, j’aimerais ajouter une couple de choses qui me semblent importantes. Les vrais féministes croient en l’égalité sans égard au genre, et prêche de tout cœur en faveur de l’intérêt supérieur des enfants. Nous ne voulons pas détruire ou restreindre les droits constitutionnels de personne. Je connais des vrais féministes tels Erin Pizzey et la Sénatrice Ann C. Cools qui luttent pour l’avènement d’une réelle égalité, sans égard au genre.

Nous devons contrecarrer les féministes radicales qui n’ont pas l’air de comprendre que leurs gains d’aujourd’hui mènent à notre destruction future. Elles ne voient qu’une seule chose, le besoin de TOUT s’accaparer pour elles-même, sans égard au coût.
Je vous encourage à raconter la vérité dans ce que vous avez vécu car, après cet exercice, j’ai le sentiment maintenant de participer de plein pied à la lutte menant à l’avènement d’une égalité réelle, sans égard au genre.

Solidaire dans votre combat,

Marion Winters


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